Écrire l’histoire au début du XIXe siècle.
Chateaubriand a développé tout au long de sa vie une écriture plurielle de l’histoire, largement inspirée des travaux d’historiens dont il fut le lecteur et le contemporain. Bien qu’il ait prétendu tardivement ne pas «être historien», il a été à la fois un penseur majeur de l’histoire et un observateur critique des sciences historiques en France.
À travers les œuvres de cet écrivain, Jacob Lachat (Section de Français) explore les enjeux esthétiques, politiques et épistémologiques qui ont nourri, au début du XIXe siècle, les réflexions sur l’écriture de l’histoire. Ce faisant, il interroge le regard que l’auteur porte sur les modes de représentation du passé et l’attestation de la vérité historique.
Parce que Chateaubriand a souvent exprimé son tiraillement entre des modèles historiographiques anciens et modernes, ses écrits permettent aujourd’hui de comprendre l’émergence de nouvelles façons de penser le rôle de l’historien et les contours du savoir historique.
Cet ouvrage est issu d’une thèse de doctorat récompensée par un Prix de la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne.
Jacob Lachat, Le passé sous les yeux. Chateaubriand et l’écriture de l’histoire, Paris, Vrin/EHESS, 2023.
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