De la création de l’OPEP à son rôle durant la deuxième crise pétrolière : le point de vue des quotidiens bourgeois romands

Introduction

Présentation du sujet et éléments contextuels

La question de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de sa perception par les médias suisses est intrinsèquement liée à la problématique de la réappropriation par les pays en voie de développement de leur économie et de leurs ressources naturelles. À cet égard, l’OPEP représente une étude de cas emblématique. D’un marché complètement dominé par des multinationales occidentales, où les besoins des consommateurs européens et américains gouvernent l’offre suivant un marché de consommation, l’OPEP est parvenue à faire passer l’industrie pétrolière vers un marché de production, où l’offre est déterminée en fonction des stratégies et des besoins économiques des pays exportateurs [1].

De nombreuses autres situations perdurent dans les pays en voie de développement, sur le marché des ressources naturelles, mais également sur d’autres marchés, où les grandes entreprises occidentales ont conservé leur mainmise malgré la fin de la colonisation. L’OPEP et le modèle économique qu’elle représente a souvent mauvaise presse en Suisse et en Occident. Elle se retrouve décriée d’une part pour la pression constante qu’elle exerce sur les prix, poussant ces derniers à la hausse et restreignant la libéralisation du marché. D’autre part, pour le modèle de vie consumériste et polluant que le pétrole encourage [2] .

Notre analyse se concentrera sur la période qui commence avec la fondation de l’OPEP, le 14 septembre 1960, et se termine avec la Conférence d’Abu Dhabi, en décembre 1981, conclusion du deuxième choc pétrolier de 1978-79. L’histoire de l’OPEP débute avec sa fondation par l’Arabie Saoudite, le Venezuela, l’Iran, l’Irak et le Koweït en 1960, à Bagdad. Le but de cette organisation était de doper les revenus générés par le pétrole en maîtrisant la production tout en essayant d’amoindrir l’influence de l’Occident [3, 4, 5].

L’ampleur de son pouvoir n’apparaît réellement qu’en 1967, lors de la Guerre des Six-Jours qui opposa Israël aux pays voisins. Les pays arabes de l’OPEP coupent durant quelques jours les vannes aux USA et au Royaume-Uni, alliés d’Israël [6, 7, 8].

Au cours des années 1970, la marché du pétrole subit une profonde transformation. Les règles ne sont plus dictées par les acheteurs mais par les producteurs. Les pays producteurs n’hésitent pas à utiliser le pétrole comme un moyen de pression sur l’économie des pays occidentaux. Durant la Guerre du Kippour, événement qui signera la fin des Trente Glorieuses, ils restreignent la production de pétrole en déclarant un embargo général à l’encontre des alliés d’Israël [9, 10, 11].

Afin de pouvoir développer une démarche de recherche fondée, nous avons ci-dessous formalisé plusieurs questions de recherche. La méthodologie que nous déploierons dans la deuxième partie du cours nous permettra de confirmer, ou cas échéant, d’infirmer ces dernières :

  • L’OPEP est-elle ignorée par les médias bourgeois suisses, depuis sa fondation et jusqu’au début des tensions avec l’Occident ?
  • L’OPEP est-elle considérée comme un cartel et, plus généralement, avec quelle connotation ?
  • L’OPEP est-elle tenue responsable des chocs pétroliers de 1973 et 1978-79 ?

Informations sur le corpus et les ressources bibliographiques

Nous avons à notre disposition les archives numérisées des ancêtres du Temps, le Journal de Genève et la Gazette de Lausanne. La période que nous avons retenu s’étend de 1960 à 1981, soit de la création de l’OPEP à la conclusion du deuxième choc pétrolier. Le corpus ne commence cependant qu’en 1971, car l’OPEP n’est pratiquement jamais mentionnée avant cette année. Ce corpus a notamment comme particularité d’être dédoublé dès 1975, suite à la fusion de la rédaction de la Gazette de Lausanne (GDL) avec celle du Journal de Genève (JDG). Par la recherche de mots-clés tels que ‘OPEP’, ‘Shell’ ou ‘Yamani’, nous constatons que les articles peuvent grossièrement être regroupés en deux catégories.

D’un côté, on trouve des articles brefs, souvent repris des dépêches de l’AFP, de l’ATS ou de l’agence Reuter. De l’autre, on trouve des articles plus complets, où le journaliste conduit une analyse souvent géopolitique [12]. Les brèves peuvent soit prendre l’apparence de bulletins factuels, annonçant les prix du baril de pétrole ou commentant les fluctuations économiques [13, 14], soit relater des évènements géopolitiques mineurs, comme la tenue des conférences de l’OPEP ou ses prises de position [15, 16].

Afin d’élargir les sources, nous nous sommes procurés certains documents des archives officielles de l’Administration fédérale qui évoquent l’OPEP. Il s’agit entre autres de transcripts d’interventions parlementaires ou de conseillers fédéraux, de rapports sur la politique extérieure et des rapports sur les déplacements des conseillers fédéraux suisses. À cela s’ajoutent également un rapport de Shell sur la situation du pétrole en Suisse ainsi que la transcription d’une conférence donnée par un Secrétaire général de l’OPEP en fonction.

Nos lectures secondaires se composent d’une encyclopédie, de six ouvrages, d’une thèse de premier cycle, ainsi que d’un article. Ces textes nous permettent de contextualiser la période relatée dans le corpus choisi, tant au niveau international que national. En particulier, la situation géopolitique du Moyen-Orient et les manoeuvres entre les multinationales occidentales et les pays membres de l’OPEP y sont développées.

Méthodologie

Prétraitement des données et séparation des sous-corpus

Le corpus est constitué des articles parus 1971 entre 1981 dans la Gazette de Lausanne et le Journal de Genève. Sont extraits les textes intégraux, la longueur des articles ainsi que les pages sur lesquelles ils se trouvent. Lorsque l’article est repéré comme étant une dépêche (au moyen des mots-clés ATS, AFP, Reuter et Reuther [A]), un algorithme [17] aligne les textes des différents articles pour repérer les doublons. En effet, même avec la fusion des deux quotidiens, certains articles sont identiques car repris des agences de presse nationales. La proportion de doublons ainsi enlevés du corpus principal s’élève à 6.25%. Les tableaux hebdomadaires (p. ex. bourse), retenus car contenant des noms de compagnies pétrolières, apparaissent régulièrement de manière non-pertinente dans notre corpus et sont donc retirés. Les articles très courts (moins de 50 caractères), qui correspondent souvent à de simples entêtes, sont également retirés.

Les données sont ensuite filtrées par mots-clés pour créer différents sous-corpus (voir Fig. 1,2).

Figure 1 : Schéma hiérarchique des sous-corpus et leur poids relatif (en nombre d’articles).
Mots-clés :
Dépêches :ATS, AFP, Reuther, Reuter
Articles : exclusion des mots-clés Dépêches
Pétrole : pétrol, petrol
OPEP : OPEP, Organisation des pays exportateurs de pétrole
Compagnies : Shell, Tamoil, Petroleum, Texaco, Standard Oil, Exxon, Gulf Oil

Figure 2 : Diagramme de Venn illustrant le recoupement des articles et des dépêches entre les différents sous-corpus thématiques

Figure 3 : Visualisation des occurrences des groupes de n-grams avec une granularité mensuelle

Analyse morphologique des sous-corpus

Les caractères morphologiques des sous-corpus sont pris en compte dès ce premier stade. En effet, la taille moyenne de chacun des sous-corpus ainsi que le nombre d’articles qu’ils contiennent peuvent, le cas échéant, influencer nos résultats, voire introduire un biais systématique dans notre recherche. Cette analyse constitue aussi une clé de lecture puisque le rapport entre le nombre de dépêches et le nombre d’articles journalistiques peut également être lu comme un indicateur de l’importance accordée au sujet. De manière similaire, la taille des articles peut également constituer un élément révélateur.

Grâce aux métadonnées extraites dans la base de données, les sous-corpus sont comparés les uns aux autres. Le but est notamment de déterminer si les articles ont tendance à être plus longs que les dépêches. Cette supposition est infirmée ici puisqu’il n’y a pas de différence statistiquement significative sur ce point (voir Fig. 4). Cependant, les textes du corpus sont significativement plus longs que les textes du total de l’archive. On remarque dans la Fig. 6 que les sujets traitant de l’OPEP ou du pétrole arrivent souvent en page 6 du journal, mais remontent parfois jusqu’à la 1ère page pendant les périodes de crise.

Figure 4 : Longueur comparative des articles dans les sous-corpus Articles et Dépêches

Analyse sémantique des sous-corpus

L’analyse sémantique des différents sous-corpus est développée via le logiciel Iramuteq. L’objectif principal est d’utiliser plus particulièrement l’outil générant des dendrogrammes afin de dégager les champs sémantiques du corpus et de certains sous-corpus (Fig. 8,9).

Sentiment analysis et TTR

Des méthodes de sentiment analysis sont déployées pour tenter d’identifier une éventuelle évolution des opinions par rapport aux crises pétrolières. Cette analyse peut revêtir un certain intérêt car le sujet est peu documenté en ce qui concerne la Suisse et que la réponse ne s’inscrit pas nécessairement dans le chasme géopolitique manichéen de la Guerre Froide. La sentiment analysis se base sur une méthode lexicale francophone. [18] En raison des limitations de cette technologie, la démarche comparative est préférée à l’interprétation des résultats absolus. La sentiment analysis produit deux mesures différentes: la polarité et la subjectivité. Ici, seule la subjectivité est utilisée (Fig. 13). Elle correspond à une mesure de la valence perçue, de négatif (-1) à positif (+1).

Le calcul du type-token ratio (TTR) permet d’analyser le niveau de langage adopté dans le corpus mais constitue également un moyen d’opérationnaliser l’émotion d’un texte (Fig. 12). [19] Il correspond au nombre de mots uniques (type) utilisés sur un segment de texte contenant un nombre fixe de mots (tokens). Un TTR élevé correspondra à un texte plus factuel et moins émotionnel. Ici, le TTR est calculé sur un échantillon de 1000 tokens, ce qui correspond à une valeur standard pour les textes littéraires. [20]

Approche structuraliste

L’approche structuraliste vise à analyser la représentation de l’OPEP en observant la structure des relations de co-occurrence entre les principales entités nommées. La bibliothèque NetworkX pour Python [22] permet d’établir des graphiques de relations entre les entités nommées et également entre ces dernières et les principaux concepts qui sont dégagés grâce à l’analyse sémantique. Cette vue holistique permet de visualiser les notions constitutives de l’OPEP dans la représentation de cette dernière par les prédécesseurs du Temps, et ainsi de mieux appréhender la nature des relations dégagées lors de l’analyse sémantique. De plus, la bibliothèque permet d’accéder à des résultats mathématiques, tels que le coefficient de centralité intermédiaire (Figs. 14-16), qui permet de mesurer l’influence d’une entité dans un réseau [22], mais également la transitivité, qui représente l’homophilie d’un réseau. [23] Intuitivement, pour un noeud A lié à B et C, la transitivité représente la probabilité que B et C soient également liés. Finalement, l’algorithme de Louvain [24] est utilisé pour isoler les communautés (Fig. 17). Ce dernier forme des clusters en maximisant la modularité, c’est-à-dire qu’il cherche à obtenir des communautés liées compactement.

Interprétation

Analyse morphologique

L’OPEP n’apparaît régulièrement dans le corpus qu’à la toute fin du premier choc pétrolier, vers 1974-75 (Fig. 5). Il semble en effet que l’OPEP ait été longtemps ignorée par les pays occidentaux [25], et ne parvient à asseoir son rôle qu’au sortir du premier choc. Cette nouvelle position de force est accompagnée d’un allongement des articles consacrés aux questions pétrolières (Fig. 7), d’une figuration plus fréquente en une des journaux (Fig. 6) et par un rôle géopolitique plus central (Fig. 14). Ce premier choc semble avoir durablement augmenté l’importance journalistique du sujet et le sérieux qui lui est accordé, car cet effet persiste largement après la fin de la crise. De fait, lors du deuxième choc, l’OPEP est mentionnée beaucoup plus tôt, dès le début de la hausse des cours (Fig. 5).

Figure 5 : Visualisation des occurrences des groupes de n-grams avec une granularité annuelle et du cours du gallon de pétrole

Figure 6 (gauche): Position des articles du corpus dans les journaux (intervalles de 134 jours, 35 pages)
Figure 7 (droite): Longueur des articles du corpus (intervalles de 100 jours, env. 325 caractères)

Analyse sémantique des sous-corpus

Le traitement de l’OPEP et des pays producteurs de pétrole dans les Articles se fait sous l’angle du développement des pays du Tiers-Monde (Fig. 8). La place accordée à l’institution est bien moindre que pour d’autres thématiques, comme l’économie et la politique suisse. À l’inverse, le dendrogramme du sous-corpus Dépêches (Fig. 9) met en évidence une classe à part pour l’OPEP. Les agences de presse considèrent ainsi l’OPEP comme un acteur de la scène internationale (Fig. 11). Inversement, les journalistes romands distinguent peu l’institution du thème du développement, que ce soit en tant qu’organisation mécène (Fig. 10) ou en tant qu’organisation de pays eux-mêmes en développement. L’idée d’une OPEP cartel ne transparaît sous aucune forme.

Figure 8 : Dendrogramme du sous-corpus Articles: simple sur segments de texte, 20 classes terminales de la phase 1, 3 itérations de tri

Figure 9 : Dendrogramme du sous-corpus Dépêches: simple sur segments de texte, 20 classes terminales de la phase, 2 itérations de tri

Figure 10 (gauche): ‘OPEP: déclaration de l’Algérie’, Journal de Genève, 13 mai 1980, p. 9
Figure 11 (droite): ‘Le dialogue OPEP-CEE est suspendu’, Gazette de Lausanne, 11 juillet 1979, p.9

Sentiment analysis et TTR

On remarque (Fig. 12) que le TTR est significativement plus bas dans les dépêches, en particulier à l’international. Cela reflète un langage moins formel et plus émotionnel de la part des agences françaises et britanniques que de la part de l’ATS ou des journalistes romands, qui semblent pour leur part aussi formels que pour n’importe quel autre sujet. Ainsi, les quotidiens romands ont adopté une ligne nettement plus factuelle que les agences de presse européennes. Cela est clairement visible dans la Fig. 13, où les Unes, reflets par excellence de la ligne éditoriale des journaux, tendent à être peu subjectives et très formelles.

Figure 12 (gauche) : Type-token ratio (TTR) des différents sous-corpus et du total de l’archive
Figure 13 (droite) : Distribution des résultats de l’analyse des sentiments de chaque article, et du type-token ratio, en fonction de la page à laquelle ceux-ci apparaissent dans les journaux

Approche structuraliste

La distribution de la centralité des entités est sub-exponentielle (Fig. 14,15), donc relativement bien répartie pour une analyse de réseau. Cela signifie que les journaux présentent une grande variété d’acteurs impliqués dans les différentes crises pétrolières plutôt que de désigner un ou une poignée de responsables ou d’acteurs incontournables. C’est également ce que la transitivité élevée (0.84) confirme.

Figure 14 (à gauche) : Réseau de colocation des principales entités nommées (plus de 250 occurrences dans le corpus total). La coloration des noeuds représente la valeur des coefficients de centralité intermédiaire
Figure 15 (à droite) : Distribution cumulative des coefficients de centralité intermédiaire

L’OPEP et les pays de l’OPEP gagnent en importance à partir de la fin de la première crise pétrolière. Leur centralité (Fig. 16) est marginale en 1971, alors même que le corpus traite des questions pétrolières, mais les pays de l’OPEP se retrouvent aussi centraux que les grandes nations occidentales dix ans plus tard. En parallèle, les compagnies pétrolières privées perdent en influence et l’OPEP en tant qu’organisation s’impose par rapport au FMI ou à l’OCDE sur la question du pétrole.

Figure 16 : Evolution de la centralité intermédiaire des principales entités nommées au sein des réseaux de colocation des principales entités, par année

Dans les articles du JDG et de la GDL, les pays de l’OPEP apparaissent clairement comme une communauté compacte sur les questions pétrolières, de même que les compagnies privées, mais à l’inverse des nations européennes (Fig. 17). Cet élément est intéressant par rapport à la temporalité historique, qui a plutôt été synonyme de tensions internes entre les pays membres de l’OPEP. L’organisation semble donc avoir gagné la bataille de la communication, en apparaissant soudée dans les médias suisses.

Figure 17 : Clusters obtenus par l’extraction des communautés du réseau des principales entités nommées (plus de 250 occurrences) via l’algorithme de Louvain. Les binômes et les entités isolées ne sont pas affichés

Discussion

Rappel des questions de recherche
L’OPEP est-elle ignorée par les médias bourgeois suisses, depuis sa fondation et jusqu’au début des tensions avec l’Occident ?
L’OPEP est-elle considérée comme un cartel et, plus généralement, avec quelle connotation ?
L’OPEP est-elle tenue responsable des chocs pétroliers de 1973 et 1978-79 ?

L’OPEP semble avoir fortement profité du premier choc pétrolier pour gagner en visibilité sur la scène internationale. Plus qu’une visibilité propre elle a permis de donner une voix aux pays membres et de délivrer un message cohérent et soudé, notamment en matière d’aide au développement. En parallèle, les anciennes puissances coloniales et les compagnies pétrolières perdent en influence. L’institution n’est pas ouvertement assimilée à un cartel, la multiplicité des acteurs est plutôt mise en avant. Les journalistes romands adoptent d’ailleurs un ton descriptif sur la crise du pétrole, à l’inverse des agences européennes, plus émotives.

Comme on peut le remarquer, l’approche quantitative a permis de répondre aux questions de recherche, et ainsi de révéler le sens du texte. La finalité herméneutique est donc atteinte [26]. Mais malgré toute la puissance qu’elle offre, cette approche quantitative reste très distante, ne peut s’appliquer qu’à de très grands corpus et reste incapable d’identifier certaines informations que seule une lecture rapprochée des articles peut révéler. Au-delà des chiffres, il sera donc sans doute toujours nécessaire, en sciences humaines, de préserver la place du qualitatif, et aussi la chair dont parlait Marc Bloch [27].

Références

[1]  Mohamed A. Ramady and Wael Mahdi, OPEC in a Shale Oil World: Where to Next? (Cham, Germany: Springer, 2015), p. 3.
[2] Jan Martin Witte et Andreas Goldthau, Die OPEC: Macht und Ohnmacht des Öl-Kartells (München: Hanser, 2009), pp. 57-90.
[3] Matthieu Auzanneau, Or noir?: La grande histoire du pétrole, Cahiers libres (Paris: La Découverte, 2015), pp. 313–25.
[4] Peter Frankopan, trad. Guillaume Villeneuve, Les routes de la soie (Bruxelles: Nevicata, 2017), p. 523.
[5] Witte et Goldthau, pp. 57-76.
[6] Auzanneau, p. 324.
[7] Frankopan, p. 524.
[8] Witte et Goldthau, pp. 88-90.
[9] Auzanneau, pp. 379–82.
[10] Frankopan, p. 534.
[11] Déclaration de Berne, Swiss Trading SA?: La Suisse, Le Négoce et La Malédiction Des Matières Premières (Lausanne: Editions d’en bas, 2011), pp. 62–63 http://opac.mas.gov.sg/lib_pdf/Bernedeclaration/Commoditiesbook.pdf (consulté le 16 novembre 2018).
[12] ‘Après la baisse du prix du pétrole?: Les Etats arabes se concertent’, Journal de Genève (Genève, 9 Octobre 1960), p. 8
[13] ‘OPEP?: pas de hausse en avril (AFP)’, Gazette de Lausanne (Lausanne, 14 Mars 1978), p. 17
[14] ‘Pétrole: Nouvelles Hausses’, Journal de Genève (Genève, 26 Octobre 1979), p. 5
[15] ‘Pétrole: L’OPEP Se Penche Sur l’avenir’, Journal de Genève (Genève, 22 Février 1980), p. 5
[16] ‘Pétrole: la réunion de l’OPEP aura lieu à la date prévue’, Journal de Genève (Genève, 12 Septembre 1976), p. 7
[17] Petitpierre, Rémi, Valentin Bruttin, et Nils Olsen, Analyse de l’OPEP Dans Les Années 70s-80s à Travers Les Archives Du Temps. RPetitpierre/Letemps_archive_opep, 2018 https://github.com/RPetitpierre/ letemps_archive_opep (consulté le 20 mars 2019)
[18] Loria, Steven, French Language Support for TextBlob, 2018 https://github.com/sloria/textblob-fr (consulté le 4 décembre 2018)
[19] Franco Moretti, Distant Reading (London?; New York: Verso, 2013). ISBN 978-1-78168-084-1
[20] Algee-Hewitt, Mark, Sarah Allison, Marissa Gemma, Ryan Heuser, Franco Moretti, et Hannah Walser, ‘Canon/Archive. Large-Scale Dynamics in the Literary Field’, Pamphlets of the Stanford Literary Lab, 11 (2016), 1–14
[21] ‘NetworkX — NetworkX’ https://networkx.github.io/ (consulté le 8 mai 2019)
[22] Chen, Duanbing, Linyuan Lü, Ming-Sheng Shang, Yi-Cheng Zhang, et Tao Zhou, ‘Identifying Influential Nodes in Complex Networks’, Physica A: Statistical Mechanics and Its Applications, 391.4 (2012), 1777–87 https://doi.org/10.1016/j.physa.2011.09.017
[23] Louch, Hugh, ‘Personal Network Integration: Transitivity and Homophily in Strong-Tie Relations’, Social Networks, 22.1 (2000), 45–64 https://doi.org/10.1016/S0378-8733(00)00015-0
[24] Blondel, Vincent D, Jean-Loup Guillaume, Renaud Lambiotte, and Etienne Lefebvre, ‘Fast Unfolding of Communities in Large Networks’, Journal of Statistical Mechanics: Theory and Experiment, 2008.10 (2008), P10008 https://doi.org/10.1088/1742-5468/2008/10/P10008
[25] Witte et Goldthau, pp. 57-76.
[26] Ricoeur, Paul, De l’interprétation, essai sur Freud (Paris: Editions du Seuil, 1965)
[27] Bloch, Marc, Apologie Pour l’histoire, Ou, Métier d’historien, éd. critique préparée par Etienne Bloch (Paris: A. Colin, 1993)

[A] Erreur orthographique fréquente dans le corpus

Bibliographie

Littérature

  • Auzanneau, Matthieu, Or noir?: La grande histoire du pétrole, Cahiers libres (Paris: La Découverte, 2015)
  • Algee-Hewitt, Mark, Sarah Allison, Marissa Gemma, Ryan Heuser, Franco Moretti, and Hannah Walser, ‘Canon/Archive. Large-Scale Dynamics in the Literary Field’, Pamphlets of the Stanford Literary Lab , 11 (2016), pp. 1–14
  • Bloch, Marc, Apologie Pour l’histoire, Ou, Métier d’historien , éd. critique préparée par Etienne Bloch (Paris: A. Colin, 1993)
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  • Frankopan, Peter, trad. Guillaume Villeneuve, Les routes de la soie (Bruxelles: Nevicata, 2017)
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  • Witte, Jan Martin, et Andreas Goldthau, Die OPEC: Macht und Ohnmacht des Öl-Kartells (München: Hanser, 2009)

Sources

Sources imprimées
Articles de journaux

Outils

  • Loria, Steven, French Language Support for TextBlob. Contribute to Sloria/Textblob-Fr Development by Creating an Account on GitHub, 2018 https://github.com/sloria/textblob-fr [consulté le 4 décembre 2018]
  • ‘NetworkX — Software for complex networks’, Github.io https://networkx.github.io/ [consulté le 8 mai 2019]
  • Petitpierre, Rémi, Valentin Bruttin et Nils Olsen, Analyse de l’OPEP Dans Les Années 70s-80s à Travers Les Archives Du Temps: RPetitpierre/Letemps_archive_opep, Github, 2019 https://github.com/RPetitpierre/letemps_archive_opep [consulté le 10 mai 2019]