Enfin, pour vérifier notre hypothèse que la guerre est responsable en partie d’une intégration plus importante des femmes dans les domaines industriels, nous avons filtré le corpus de tous les articles ne contenant pas les mots « militaire » et « femme ». Nos résultats sont différents pour la période de la Première Guerre mondiale et de celle de la Seconde. Les classes de mots trouvées pour la première période sont plus génériques et le mot « femme » apparaît avec un faible pourcentage dans toutes les classes. Ce qui ne nous permet pas de réaliser une corrélation entre les femmes et les événements militaires ou le travail.
Cependant, sur les 5 classes obtenues lors de l’analyse de Reinert de la seconde période, le mot « femme » apparaît avec un faible pourcentage (20%) dans les articles en relation avec l’industrie militaire indiquant que les femmes ont participé à la production militaire. L’autre classe contient des mots qui ne sont pas en rapport avec le travail, mais plutôt la famille et/ou les descriptions de lieux. Le phénomène de guerre qui amènerait les femmes à travailler en industrie est donc faiblement perceptible à travers les médias.