La couverture médiatique des épisodes de décolonisation asiatiques (1920-1955)

Arthur Carmes et Salomé Hess.

Gandhi : Internet Archive, Hô Chi Minh : Archives/VNA/CVN

Introduction


Contexte

[…] Pour ces raisons, nous proclamons solennellement au monde entier: le Vietnam a le droit d’être libre et indépendant et, en fait, est devenu un pays libre et indépendant.”3 Voici les mots de Hô Chi Minh prononcés lors de son fameux discours pour l’indépendance du Viêt Nam le 2 septembre 1945. Plus de 20 ans auparavant, le 3 mars 1922, c’était le discours de Gandhi sur la non-violence6 qui allait marquer les esprits. Mais si aujourd’hui nous connaissons tous ces deux grands noms, Gandhi étant encore une référence de la non-violence pour beaucoup, qu’en était-il durant les années de décolonisation de ces pays respectifs ? L’Inde et le Viêt Nam ont-ils su faire entendre leurs voix jusqu’à nous, ou plutôt avons-nous su écouter ce que ces pays avaient alors à dire ? Pour cela, nous commencerons par étudier les différences de regards de la presse sur les décolonisations de l’Inde et du Viêt Nam en prenant à la fois en compte l’importance que donnent les différentes presses sur ces sujets mais aussi la façon dont sont retranscrits ces événements, la manière de traiter ces sujets, quel est le point de vue de la presse, etc. Nous nous intéresserons aussi à la non-violence propre à la décolonisation de l’Inde. Nous étudierons l’évolution de l’utilisation du terme ”non-violent”, de son apparition à aujourd’hui, ainsi que sa perception : est-ce que le fait que Gandhi prône la non-violence influence la manière dont est perçue la décolonisation de l’Inde ?


Au début du XXe siècle, de nombreux pays colonisés cherchent leur indépendance, une volonté renforcée par le soutien de grandes puissances telles que les États-Unis (USA) ou l’Organisation des Nations Unies (ONU). Certaines colonies sont portées par des leaders, comme l’Inde avec Gandhi ou le Viêt Nam avec Hô Chi Minh. Ces deux figures historiques ont su s’imposer comme des meneurs dans les questions de décolonisation, notamment grâce à leur capacité à fédérer leur nation au moyen de discours forts.


Toujours considéré comme un héros du XXe siècle, Gandhi est à la fois un leader nationaliste et une figure de la non-violence3. C’est lui qui porte les mouvements nationalistes réclamant l’indépendance de l’Inde à partir des années 1920, en lançant le swaraj, mouvement ayant pour but de paralyser le pays afin de forcer la Grande-Bretagne à coopérer. En 1922, il prononce son fameux discours Sur la non-violence lors de son procès à Ahmedabad, après que 22 policiers ont péri lorsque sa campagne dérape. Dans ce discours, Gandhi plaide coupable mais en profite pour retracer son parcours et expliquer comment la Grande-Bretagne a perdu sa confiance. Ce discours, qui ne lui évite pas la prison, contribue à la diffusion et à la popularité de ses idéaux6. Alors que la Seconde Guerre mondiale commence, Gandhi rédige le discours Quit India destiné aux Britanniques, un appel qui sera à l’origine d’un mouvement entier. Finalement, c’est en 1947 que le pays gagne enfin son indépendance. Si celle-ci a été obtenue grâce à la désobéissance civile et la non-violence, l’Inde va immédiatement se séparer en deux États (l’Inde et le Pakistan), une séparation, quant à elle, marquée par des violences extrêmes entre les communautés hindoues et musulmanes.


Hô Chi Minh, pour sa part, lutte pour l’indépendance du Viêt Nam face aux colons français7. C’est dans cet objectif qu’il fonde, avec le Parti Communiste Indochinois (PCI), le Viet Minh en 1941. Toutefois, c’était sans compter le coup de force du Japon qui, dans la nuit du 9 mars 1945, prend le contrôle du pays9. Suite à cet événement, les USA viennent en aide au futur Viêt Nam en fournissant des renseignements. Parmi eux, l’imminence des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki qui entrainent la révolution d’août 1945. Hô Chi Minh commence alors à fédérer l’opinion publique et c’est ainsi qu’il prononce son fameux discours, le 2 septembre 1945, pour l’indépendance du Viêt Nam3. A la tête de la présidence, Hô Chi Minh est aimé dans tout le pays8. Cependant, la France cherche à récupérer ses colonies. Hô Chi Minh, en grand négociateur, parvient presque à un accord quand un bombardement français marque la fin de toute tentative de négociation. Le 19 décembre 1946, Hô Chi Minh appelle la population à “battre la famine, battre l’ignorance, battre l’envahisseur”. Les termes sont clairs et c’est ainsi que se déclenche la première guerre d’Indochine.

Corpus

Pour répondre à nos questions de recherche, nous utiliserons plusieurs interfaces permettant la consultation d’archives de presse : Impresso7.1, RetroNews7.1 et E-Newspaper7.1. Sur Impresso et RetroNews, nous sélectionnerons l’intégralité des journaux disponibles sur la période d’intérêt afin d’avoir l’échantillon le plus représentatif possible. Toutefois, nous ne choisirons que les journaux écrits en français, afin de comparer par la suite les presses francophones suisses et françaises. ENewspaper sera utilisé pour des analyses plus qualitatives puisqu’il n’est pas possible d’extraire à partir de ce site. Nous décidons de nous concentrer sur les années entre 1920, année de création des premiers mouvements pour l’indépendance de l’Inde, et 1955, date du début de la guerre du Viet Nâm. Quand cela était possible, nous avons utilisé la fonctionnalité de recherche par personnalité pour isoler les articles parlant de Gandhi et Hô Chi Minh et ne pas prendre par exemple en compte la ville Hô Chi Minh.


Après avoir appliqué les critères ci-dessus, les articles ont été filtrés grâce à des mots clés, avec leurs variantes orthographiques et surnoms : “Gandhi” et “Hô Chi Minh”, (respectivement “Mahatma”, “Bapu” et “Ho Chi Minh”), “Inde”, et “Viet Nâm” (“Vietnam”), “décolonisation” (“decolonisation”) et “non-violence” (“non-violent”, “non violence”).

Analyse quantitative

Grâce au graphique ci-dessous (fig. 1), nous observons que RetroNews contient en pourcentage bien plus souvent les termes qui nous intéressent. De manière générale, les mots clés que nous avons recherchés apparaissent entre 0.1% et 1% des articles répertoriés sur chaque interface. Le terme “Inde” se retrouve dans énormément d’articles répertoriés sur RetroNews par rapport à Impresso et E-Newspaper, ceci est lié au fait que RetroNews sort tous les articles contenant “inde” comme dans le mot “index”. La comparaison entre interfaces n’a donc pas tellement de sens, ce qui constitue une limite importante à notre analyse.

Grâce au graphique ci-dessous (fig. 1), nous observons que RetroNews contient en pourcentage bien plus souvent les termes qui nous intéressent. De manière générale, les mots clés que nous avons recherchés apparaissent entre 0.1% et 1% des articles répertoriés sur chaque interface. Le terme “Inde” se retrouve dans énormément d’articles répertoriés sur RetroNews par rapport à Impresso et E-Newspaper, ceci est lié au fait que RetroNews sort tous les articles contenant “inde” comme dans le mot “index”. La comparaison entre interfaces n’a donc pas tellement de sens, ce qui constitue une limite importante à notre analyse.

En nous penchant sur le pourcentage des unes des journaux et des articles répertoriés sur Impresso contenant nos mots-clés d’intérêt, nous observons un pic clair en 1954 pour les termes “Vietnam” et “Ho Chi Minh” (voir fig. 2 et 3 pour “Vietnam” et fig. 4 et 5 pour Hô Chi Minh). Ceci s’explique facilement puisque c’est en 1954 que Hô Chi Minh signe les accords de Genève qui mettent fin à la guerre d’Indochine et qu’il accède à la présidence. Pour Gandhi, le pic a lieu en 1931. Ceci peut cette fois s’expliquer par le fait que cette année-là il fût couronné “l’homme de l’année” par le Time et qu’il s’est rendu en Europe pour prêcher la non-violence, notamment en Suisse où il a séjourné plusieurs jours et eu l’occasion de donner des conférences publiques. L’Inde, quant à elle, fait le plus souvent la une des journaux en 1941.
En comparant les graphiques pour Hô Chi Minh et Gandhi, bien que les deux aient atteint à peu près les mêmes pourcentages maximaux, nous remarquons de suite que Gandhi est un personnage qui continue bien plus d’être mentionné suite à la décolonisation de l’Inde alors qu’Hô Chi Minh perd vite en notoriété. Cela peut être dû à l’héritage de la non-violence que nous a laissé Gandhi. D’ailleurs, si nous observons les mêmes graphiques qui ont été réalisés pour le terme “nonviolence”/”non-violent” (voir fig. 10 et fig. 11), nous constatons que son apogée est posthume à la vie de Gandhi, dans les années 70-80. Il est aujourd’hui toujours plus utilisé que ce qu’il l’était dans les années contemporaines à Gandhi bien que cette expression ait commencé à être utilisée avec Gandhi puisqu’avant 1920 aucun journal n’y faisait référence. Son pic est atteint en 1942, ce qui peut être expliqué par le lancement du mouvement Quit India par Gandhi, mouvement prônant la non-violence.
De manière générale, on constate donc que les unes des journaux suivent les mêmes tendances que les articles.

Figure 2: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “Vietnam” en première
page entre 1920 et 1955.
Figure 3: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “Vietnam” entre 1920 et
1955.
Figure 4: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “Ho Chi Minh” en première
page entre 1920 et 1955.
Figure 5: % d’articles mentionnant “Ho Chi Minh” sur Impresso en %
Figure 6: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “Inde” en première page
entre 1920 et 1955.
Figure 7: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “Inde” entre 1920 et 1955.
Figure 8: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “Gandhi” en première page
entre 1920 et 1955.
Figure 9: % d’articles mentionnant “Gandhi” sur Impresso en %.
Figure 10: % des articles répertoriés sur Impresso contenant le terme “non-violence” en première
page entre 1920 et 2015.
Figure 11: % d’articles mentionnant “non-violence”/”non-violent” sur Impresso en %.

Il a également été possible grâce à l’outil IRaMuTeQ et après conversion des fichiers obtenus sur les différentes interfaces au moyen du notebook Python de produire les dendogrammes suivants (voir fig. 12 et 13). Celui de la fig. 12 est lié au sous-corpus d’Impresso avec les filtres Gandhi, 1920- 1955, en français, et permet d’établir 6 classes. L’analyse de ce dendogramme met en avant les sujets phares abordés en parlant du Mahatma, à savoir la religion, la politique, la violence et l’Inde. On observe ainsi l’utilisation de termes comme la “lutte” ou la “non-violence” que l’on s’attendrait effectivement à trouver dans un texte parlant de Gandhi. Malheureusement, on remarque aussi l’utilisation d’un vocabulaire plus agressif, avec les termes “tuer”, “blesser”, “incendie” ou encore “désobéissance”. Il semble donc que le corpus ait bien cerné la volonté de désobéissance civile de Gandhi pour la liberté de son peuple, mais qu’il n’omet pas la réalité de cette décolonisation avec les actes de répression ayant eu lieu.

Figure 12: Dendogramme descendant sur le corpus Gandhi via Impresso (1920-1955)

En ce qui concerne le dendogramme réalisé pour Hô Chi Minh, on retrouve également le vocabulaire de la politique, sans omettre la réalité du terrain, avec le champ lexical de l’armée “troupe, blessé, soldat…”.

Figure 13: Dendrogramme descendant sur le corpus Ho Chi Minh via Impresso (1920-1955).

Finalement, afin de mieux comparer les topics qui ressortent dans les articles mentionnant Hô Chi Minh entre les années de décolonisation et ces dernières années, deux représentations graphiques ont été réalisées (voir fig. 14 et fig. 15). Nous remarquons qu’entre 1920 et 1955 ce sont les sujets touchant à la guerre et à la politique qui sont le plus présents (en gris et en rouge respectivement), alors qu’entre 1990 et 2015 des sujets plus divers font leur apparition en plus de celui de la politique. On peut en conclure que c’est avant tout sa fonction de président et d’acteur majeur de la décolonisation du Vietnam que l’on a retenu et non plus son implication dans la guerre. La thématique de l’aviation vient du fait que Hô Chi Minh est aussi le nom d’une ville possédant un
grand aéroport.

Figure 14: Topics liés à Hô Chi Minh entre 1920-1955 sur Impresso.
Figure 15: Topics liés à Hô Chi Minh entre 1990 et 2015 sur Impresso.

Analyse qualitative

Figure 16: Article du Journal de Genève, le 13
janvier 1924

Comme il est compliqué de comparer les presses de gauche et de droite de manière quantitative en raison du déséquilibre du nombre d’articles répertoriés au détriment de la presse de gauche sur notre période d’intérêt, il semble plus pertinent d’effectuer une analyse qualitative. Pour ce faire, nous avons cherché un article de chaque bord politique sur Gandhi.

Figure 17: Article de La Sentinelle sur Gandhi, le 6 février 1925.

Nous allons comparer un article du Journal de Genève (JDG) (d’obédience libérale) et un article tiré du journal La Sentinelle (d’obédience socialiste) tous deux datant de 1924. Pour le JDG, nous avons sélectionné 4 extraits de l’article (voir fig. 16). On y trouve une reprise partielle de la biographie de Gandhi avec un extrait retranscrivant une image particulièrement péjorative du Mahatma. Ensuite, son aspect non-violent est subtilement critiqué pour qualifier par la suite Gandhi de “puéril”. L’article se finit en des termes violents, “Jamais il n’a existé de nation hindoue”, le nationalisme qu’il essaye de créer est un “pur non-sens” et que bien que Gandhi ait un grand cœur, il est “comme la plupart des hommes de sa race, débile dans l’action”. Le journaliste Paul Seippel ne tient pourtant pas des propos extrêmes dans ses autres publications, nous avons notamment trouvé un article tiré de ce journaliste publié une année plus tard et celui-ci ne tient plus du tout le même discours (voir fig. 18) :

Figure 18: Article de Paul Seippel dans Le Confédéré, le 28 octobre 1925.

En fait, Paul Seippel pourrait même être qualifié de pacifiste. Grand ami de Romain Rolland, auteur de la biographie sur Gandhi dont il tire un extrait au début de son article, Paul Seippel n’a à priori aucune raison de juger si durement Gandhi. On peut tout de même essayer d’expliquer cette critique par la peur de l’entre-deux-guerres de la montée du nationalisme.

Du côté du journal La Sentinelle, l’intégralité de l’article a pu être numérisé (voir fig. 17). S’il a été publié à la même période que l’article du JDG, nous observons immédiatement une différence de regard. Gandhi est mis en avant pour sa lutte pacifiste et est décrit à la fois comme un martyre, un leader pacifiste ainsi qu’un intellectuel dans ses manières de faire. La description crue de la situation en Inde met aussi en lumière ce que les Anglais ont fait subir à ce pays. Le journaliste n’hésite pas à choquer avec ses propos, et ainsi rétablir la vérité sur ce qu’a vécu le peuple indigène.

Il semble donc que le bord politique du journal influence grandement la tournure de l’article, puisque nous avons avec ces deux articles des visions diamétralement opposées.

Limites

Les limites de notre recherche sont nombreuses. La première est que même en ayant pris l’intégralité des titres disponibles sur les interfaces, ces échantillons ne sont en aucun cas représentatifs de la diversité de la presse à cette époque, et seuls les titres numérisés ont donc pu être analysés. La deuxième limite est liée aux capacités des différentes interfaces. En effet, il semblerait que la seule interface permettant d’extraire les données soit Impresso, la seule autre étant RetroNews mais cette dernière renvoie des fichiers trop compliqués à formater pour être convenablement utilisés. De plus, exception faite de Impresso, aucune interface ne suggère des variantes OCR existantes dans le corpus. L’outil IRaMuTeQ requiert des contenus textuels qui ne peuvent être extraits que depuis l’interface Impresso, ce qui limite encore une fois la diversité d’interfaces utilisables. Toutefois, pour l’analyse qualitative, ces autres interfaces sont amplement suffisantes puisqu’elles autorisent la consultation manuelle des articles. C’est donc pour pallier ces différents problèmes que nous avons décidé d’apporter une analyse qualitative afin d’identifier les différences entre les presses de gauche et de droite. Cette analyse ne prenant en compte qu’un article pour représenter chaque tendance politique n’est évidemment pas représentative des courants de pensée de la droite ou la gauche de ces années-là. Cependant, elle nous permet d’identifier les différences que l’on pouvait trouver entre ces deux types de presse et nous donne une idée de l’opinion de la droite et de la gauche sur Gandhi et Hô Chi Minh et plus largement sur la décolonisation de leurs pays respectifs.

Conclusion

Après avoir analysé une partie de la presse suisse et française concernant Gandhi, Hô Chi Minh et la non-violence, nous avons pu constater un certains nombre d’éléments. Tout d’abord, nous avons remarqué que ces presses ont bien plus évoqué la décolonisation en Inde avec Gandhi que celle au Viet Nam avec Hô Chi Minh. D’ailleurs, Gandhi continue aujourd’hui d’être cité dans bien plus d’articles qu’Hô Chi Minh. On peut expliquer ce phénomène par le fait que c’est avec Gandhi que nait le terme de non-violence qui est lui encore un terme très actuel et qui a accompagné des grands événements du XXe siècle.

L’analyse qualitative à pour sa part mis en avant les différences de regard de la presse selon leur bord politique. L’article de gauche se montre en adéquation avec les actions et les valeurs de Gandhi là où le journal de droite apporte un regard bien plus dur sur ces événements de décolonisation en Inde. Ces observations correspondent à ce que nous pouvions imaginer.

Bien que cette analyse ait de nombreuses limites liées en grande partie aux outils numériques que nous avons utilisés, ceux-ci nous ont tout de même permis de traiter un grand nombre de données efficacement et de nous montrer les grandes tendances concernant les décolonisations en Inde et au Viet Nam avec leur leader respectif.

Bibliographie

  • [1] Ageron, C-H., (1986), Les chemins de la décolonisation de l’empire colonial français, 1936-1956. Paris : CNRS Éditions. Disponible sur : https://books.openedition.org/editionscnrs/443
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  • [8] Miller, Robert Lawrence, (2017), Indochine et Vietnam : trente-cinq années de guerre : 1940-1975. Paris: Nouveau Monde.
  • [9] Neville, Peter, (2019), \textitHo Chi Minh. Routledge Historical Biographies.
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Webographie

  • [7.1] Perrin, O., (2012), “Gandhi, la voix de la désobéissance.”, Le Temps [en ligne], 06 juillet 2012, Consulté le 19.11.2022, Disponible sur :
  • https://www.letemps.ch/monde/gandhi-voix-desobeissance#:~:text=\%C2\%ABLa\%20non-violence\%20demande\%20qu\%E2\%80\%99on\%20se\%20soumette\%20volontairement\%20\%C3\%A0,3\%20mars\%201922\%20\%C3\%A0\%20Ahmedabad\%2C\%20dans\%20le\%20Gujerat.
  • [7.2] Site Impresso:https://impresso-project.ch
  • [7. 3] Site Retronews: https://www.retronews.fr
  • [7.4] Site E-Newspaper: https://www.e-newspaperarchives.ch/?l=fr

Annexes

Figures 19,20 et 21: