Improvement of the Relationship between Biodiversity and Nature’s Contribution to People

A case study on vertebrate and tracheophyte species with 17 NCPs in the Western Swiss Alps

Thèse en sciences de l’environnement, soutenue le 18 octobre 2024 par Pierre-Louis Rey, rattaché à l’nstitut des dynamiques de la surface terrestre (IDYST) de la FGSE.

Scheme of NCPs prediction based on species. Build on direct species-NCPs links (positive, neutral or negative), we can establish a SDM-based NCP prediction approach for current period and future scenarios and so compute maps for individual NCPs, NCP categories (i.e., Material, Non-material and Regulating/maintenance), and all NCPs. Thus, the SDM-based approach can allow to observe if an area with a species community turnover during the time can shift the bundles of NCPs. Icons illustrate individual NCPs linked with species.

La biodiversité est un bien commun de l’humanité soulignant que la protection de toutes les formes de vie est une responsabilité mondiale. Malgré cette mise en évidence faite par la convention sur la diversité biologique, le déclin de la biodiversité n’a jamais été aussi important depuis la période de l’industrialisation en Europe. La diminution de la disponibilité des terres a mis en évidence la nécessité de protéger les espèces ainsi que les Contributions de la Nature aux Populations (CNP) afin de maintenir un environnement durable pour le futur malgré l’intensification des menaces tel que le réchauffement climatique. 

Afin de proposer un plan de conservation commun pour la biodiversité et les CNP, l’objectif de cette thèse est d’améliorer la relation entre la biodiversité et les CNP. Après avoir reconnus les principaux liens, et les lacunes existantes entre la relation espèces-CNP, j’ai développé mon travail de thèse dans les Alpes Suisse occidentale (zone étudiée par les scientifiques depuis plus de 20 ans). En établissant les liens fonctionnels (qui peuvent être positif, neutre ou négatif) entre 2066 espèces (plantes et vertébrés observés dans la zone d’étude) et 17 CNP, j’ai montré qu’il était important de ne pas se concentrer uniquement sur les espèces menacées, mais également sur les autres (non menacées d’extinctions) pour garantir la protection des CNP. Enfin, en créant un modèle innovant pour prédire la distribution des CNP en fonction des prévisions de distribution des espèces actuelles et futures, j’ai pu mettre en avant que le déplacement ou la disparition d’espèces dans les Alpes Suisse occidentale pouvait engendrer une diminution globale des CNP pour le futur. 

Enfin, bien que cette recherche mette en lumière l’importance des relations entre les espèces et les CNP, les travaux futurs devraient inclure une plus grande diversité d’espèces pour mieux comprendre les dynamiques écologiques et révéler toute la complexité des relations entre la biodiversité et les CNP. Souligner ces valeurs intrinsèques peut permettre d’atteindre les objectifs du cadre mondial de la biodiversité et ainsi soutenir un avenir durable.

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