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Inigo Irarrazaval a obtenu une bourse Doc-Mobility pour son projet « Systèmes sous-glaciaires et dynamique de l’écoulement glaciaire induits par les lacs du glacier Exploradores, Patagonie » qu’il a commencé en octobre dernier. Il partage ici son expérience.
Pouvez-vous dire un mot sur la genèse de votre projet Doc.Mobility ?
De glaciers alpins relativement petits, je suis passé aux Champs de glace de Patagonie. L’idée est venue du désir d’utiliser mes acquis de début de doctorat pour élargir mon expertise à un cadre différent. Et de compléter ma thèse avec des compétences qu’il était difficile de développer à l’UNIL.
Avant de me lancer dans le Doc.mobility, j’ai obtenu une bourse de 1 mois (Mobility2018 CLS-HSG, Centro Latinoamericano-Suizo de l’Université de Saint-Gall) pour mener une étude pilote. Le succès de cette étude pilote m’a permis de bien définir les objectifs que je pouvais atteindre en un an de Doc.mobility. L’équipe de l’Université Aysén que j’avais rencontrée a tout de suite montré de l’intérêt et a soutenu mon projet.
Quelles difficultés avez-vous surmontées ?
Contrairement aux Alpes, il existe encore peu d’études en Patagonie. L’un des défis consistait à recueillir et compiler les quelques données d’observation disponibles. Le travail sur le terrain dans une région éloignée où les prévisions météorologiques sont imprécises pose un défi supplémentaire! Particulièrement pour piloter le drone, pour lequel il faut des conditions météorologiques sèches et sans vent…
Que va vous apporter cette expérience d’après vous ?
De nouvelles compétences en glaciologie bien sûr (comme la photogrammétrie et le bilan massique de glacier). Être pleinement responsable d’un projet, de la proposition à sa mise en œuvre, est aussi une magnifique expérience.
Un conseil pour les futurs doctorants en mobilité ?
Planifiez vraiment à l’avance et préparez des plans B et C. Et essayez de rencontrer en personne le superviseur à l’étranger avant d’établir une collaboration.
Comment envisagez-vous la suite, après le Doc.Mobility ?
Tant de questions sur les glaciers restent sans réponse ! La recherche en Patagonie prend de l’ampleur et j’aimerais continuer mes recherches là-bas en post-doctorat, en étant basé au Chili, en Suisse ou ailleurs.
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