Thèse soutenue par Hélène GALLEZOT, le 26 janvier 2018, Institut de géographie et durabilité (IGD)
Dans un contexte général qui est celui de la requalification des zones périphériques d’habitat individuel appelées à connaître, ces prochaines années de profondes mutations sociodémographiques, fonctionnelles et morphologiques, cette thèse interroge les modalités d’appropriation quotidienne des territoires ordinaires.
Cette interrogation aspire à identifier les leviers propres à permettre aux habitants de ces territoires de révéler la qualité paysagère de leur environnement de sorte qu’elle soit mieux prise en considération par les producteurs du territoire. Ce faisant, l’accent est mis sur le processus de production du paysage.
C’est en effet dans la confrontation et la controverse que les habitants d’un territoire donné en viennent à identifier une valeur esthétique (une « esthétique ordinaire ») à leur lieu de vie. La problématique de cette recherche s’applique plus spécifiquement à trois projets de densification de zones-villas à Genève (Mervelet, Chapelle-Les Sciers, Onex). Ce sont des zones-villas qui, dotées de structures sociodémographiques différentes, permettent de tester et de discuter le schéma analytique proposé.
Bonjour,
Votre sujet de thèse m’intéresse dans le cadre d’un projet d’étude que je mène sur les écos-quartiers. La dimension « paysage » pour une appropriation adéquate me semble importante. Serait-il possible d’avoir plus d’informations sur vos découvertes?
Merci d’avance