Thèse soutenue par Marta Alonso Provencio le 6 avril 2016, Institut de géographie et durabilité (IGD)
Les indicateurs d’identité collective se reformulent dans la ville actuelle, mais la société de l’hyperconsommation a permis au commerce, aussi transformé soit-il, de rester un lieu d’échange et de brassage social.
La marchandisation de la société prend des formes précises dans l’espace et a un impact certain sur le paysage urbain : multipliant les espaces marchands périphériques monofonctionnels ou encore transformant nos centres-villes en paysages anodins, présentant des vitrines semblables quel que soit le pays où elles se situent. Plus que jamais, une régulation des espaces de consommation semble incontournable pour l’aménagement du territoire et l’urbanisme dans une perspective de durabilité.
À travers le cas lausannois, cette thèse s’interroge sur la façon dont les modèles urbanistiques de régulation des jeux d’acteurs privés peuvent participer à la mise en place de stratégies de qualification urbaine et d’organisation des centralités commerciales sans céder à la tentation de la marchandisation des espaces publics.