Un état des lieux : contraintes et opportunités – 28 octobre 2019
Dominique Bourg. Dominique Bourg a un doctorat de l’université Strasbourg II et un doctorat de l’EHESS. Dès 2006, il est professeur ordinaire à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne et, depuis peu, professeur honoraire. Il a fait partie de la commission Coppens qui a préparé la charte française de l’environnement. Il codirige aux PUF, avec Alain Papaux, la collection Développement durable et innovation institutionnelle, la collection L’écologie en question et la revue La Pensée écologique. Il fut président du conseil scientifique de la fondation Nicolas-Hulot jusqu’en janvier 2019, date à laquelle il quitte ce poste pour les élections européennes de 2019 où il mène la liste Urgence Écologie. Son prochain ouvrage à paraître, en octobre de cette année aux PUF, s’intitule Le Marché contre l’humanité.
Référence bibliographique : Bourg Dominique, Une nouvelle Terre, Paris, Desclée De Brouwer, 2018.
Les effondrements – 2 décembre 2019
Arthur Keller. Arthur Keller est ingénieur en aérospatiale de formation, administrateur de l’association Adrastia, ex directeur de la communication d’une ONG de conservation marine et auteur d’un programme de transition (écologique, économique, politique, sociale et culturelle) pour la France. Prospectiviste systémicien aujourd’hui spécialisé dans la caractérisation des risques d’effondrement(s) et dans les stratégies de mutation vers des systèmes socio-écologiques résilients, il travaille comme conférencier, formateur, consultant et auteur, et enseigne à l’école des Ponts ParisTech et à l’école des Mines ParisTech. Également spécialiste de l’usage des récits comme outils de transformation, il mène des travaux relatifs aux mécanismes de la pédagogie et de la mobilisation. Ancien scénariste, il développe actuellement une série télévisée de fiction sur les thèmes des limites, des vulnérabilités sociétales et de la construction d’une résilience collective durable et digne.
Référence : Arthur Keller est actuellement en train d’écrire une série télévisée, Twice as Bright, qui porte sur l’effondrement de la civilisation et les transitions vers un monde viable.
Cynthia Fleury-Perkins. Cynthia Fleury-Perkins est professeur de philosophie à l’American University of Paris, psychanalyste et titulaire de la Chaire de philosophie de l’Hôtel-Dieu. De 2006 à 2009, elle est chercheuse à l’Institut des sciences de la communication du CNRS. Depuis 2017, Cynthia Fleury-Perkins est professeur associé à l’École nationale supérieure des mines de Paris (Mines-ParisTech) et dirige également la chaire de philosophie à l’hôpital Sainte-Anne (GHU Paris – psychiatrie et neurosciences). Elle travaille sur les outils de la régulation démocratique. La citoyenneté est l’un de ses sujets de réflexion phares. Elle a été nommée en 2013 membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et est membre fondatrice du Réseau international des femmes philosophes, parrainé par l’Unesco.
Référence bibliographique : Fleury Cynthia, Les pathologies de la démocratie, Paris, Fayard, 2005.
La technique – 3 février 2020
Mathieu Arnoux. Ancien élève de l’ENS Ulm, agrégé d’histoire, membre senior de l’Institut universitaire de France, Mathieu Arnoux est professeur d’histoire médiévale à l’université Paris VII-Diderot depuis 1991 et directeur de recherche à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ses thèmes de recherches sont l’économie européenne du Xe au XIe siècle, le travail et les techniques et la Normandie et le monde anglo-normand. Il est membre du comité exécutif de l’Association internationale d’histoire économique. Il est actuellement codirecteur de la revue Le Moyen Âge et dirige la collection Évolution de l’Humanité. Il est lauréat du Prix de l’Académie française – Prix Augustin-Thierry 2013, pour son ouvrage Le Temps des laboureurs : Travail, ordre social et croissance en Europe (XIe-XIVe siècle).
Référence bibliographique : Arnoux Mathieu, Le temps des laboureurs?: Travail, ordre social et croissance en Europe (XIe-XIVe siècle), Paris, Albin Michel, 2012.
Bernard Stiegler. Bernard Stiegler, philosophe, docteur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, est président de l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Georges Pompidou, professeur à l’Université de Londres (Goldsmiths College), professeur associé à l’Université de Technologie de Compiègne et enseigne à l’école polytechnique de Zurich. Il a été directeur de programme au Collège international de philosophie, directeur de l’unité de recherche Connaissances, Organisations et Systèmes Techniques de l’Université de Compiègne, qu’il y a fondée en 1993, directeur général adjoint de l’Institut National de l’Audiovisuel en 1996, directeur de l’IRCAM en 2001 et directeur du département du développement culturel du Centre Georges Pompidou en 2006.
Référence bibliographique : Stiegler Bernard, The Age of Disruption: Technology and Madness in Computational Capitalism, Medford, Polity Press, 2019.
Nouveaux paradigmes – 27 avril 2020
Guillaume Logé. Chercheur associé à la Sorbonne, Guillaume Logé est titulaire d’un doctorat en esthétique, histoire et théorie des arts à l’Ecole Normale Supérieure de Paris et d’un doctorat en sciences de l’environnement à l’Université de Lausanne. Il est également titulaire de masters 2 en Finance (SciencesPo), Droit (Paris II), Littérature (Paris III) et ancien auditeur libre à l’Ecole du Louvre. Il a développé les partenariats au musée du quai Branly, puis aux musées d’Orsay et de l’Orangerie, où il a occupé le poste de conseiller artistique auprès du président des musées d’Orsay et de l’Orangerie. Il est l’auteur du récent ouvrage Renaissance sauvage : L’art de l’Anthropocène aux Presses universitaires de France.
Référence bibliographique : Logé Guillaume, Renaissance sauvage?: L’art de l’Anthropocène, Paris, Presses Universitaires de France, 2019.
Virginie Maris. Virginie Maris a obtenu son doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. Sa thèse de doctorat s’intitule La protection de la biodiversité – entre sciences, éthique et politique. Virginie Maris est philosophe de l’environnement au CNRS. Elle travaille, en tant que Chercheuse en philosophie de l’environnement de l’unité Biodiversité et conservation, au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) à Montpellier. Ses travaux portent sur la biodiversité, la philosophie de l’environnement, l’épistémologie des sciences de la conservation, l’éthique environnementale, les valeurs de la nature ou encore les rapports entre écologie et économie. Elle a récemment publié, aux éditions du Seuil, l’ouvrage La part sauvage du monde?: Penser la nature dans l’Anthropocène.
Référence bibliographique : Maris Virginie, La part sauvage du monde?: Penser la nature dans l’Anthropocène, Paris, Seuil, 2018.