Au cœur de la recomposition du champ des études classiques : Kurd von Hardt et la Fondation Hardt pour l’étude de l’Antiquité classique (1948-1958)

Soutenance de Monsieur Nicolas Gex, candidat au doctorat ès Lettres.
Vendredi 2 octobre 2020, 17h00, Anthropole 2064.

Directeur de thèse:

  • François Vallotton, Professeur, Faculté des lettres, UNIL

Membres du jury:

  • Madame Corinne Bonnet, Professeure, Université de Toulouse
  • Monsieur Cédric Brélaz, Professeur, Université de Fribourg
  • Monsieur Stefan Rebenich, Professeur, Université de Berne

Notice bio-bibliographique

Né en 1983, Nicolas Gex a obtenu sa maturité (option spécifique grec, option complémentaire histoire) au Gymnase de La Cité (Lausanne) en 2002. Il a étudié l’histoire ancienne, l’histoire et l’archéologie à l’Université de Lausanne (licence en janvier 2009), avec un mémoire en épigraphie latine, consacré aux laterculi des castra praetoria. J’ai également obtenu, toujours à l’Université de Lausanne, un master avec spécialisation, « Histoire du livre et édition critique des textes », en septembre 2009.

De 2009 à janvier 2014, Nicolas Gex a travaillé comme archiviste et historien de la Fondation Hardt. Il a été, à ce titre, chargé de classer et de conditionner les archives déposées dans cette institution, puis, sous la direction du Prof. Pierre Ducrey, de rédiger une histoire de la Fondation et de son créateur, Kurd von Hardt. Cette monographie est parue en 2016 (La Fondation Hardt). De février 2014 à mars 2019, Monsieur Gex a été assistant diplômé du Prof. François Vallotton, en section d’histoire de l’Université de Lausanne. Dès 2013, il a rédigé, sous sa direction, sa thèse de doctorat en histoire contemporaine, consacrée à la recomposition du champ des études classiques du second après-guerre et à la place de la Fondation dans ce processus. Tout en rédigeant sa thèse, Nicolas Gex a présenté dans divers cadres plusieurs aspects de l’histoire de la Fondation et de la trajectoire de son créateur, qui ne touchaient que marginalement la problématique de sa recherche (Controverse scientifique ou politique ? Marcel Bénabou persona non grata à la Fondation Hardt).

Dès ses études, Nicolas Gex a publié des travaux sur différents aspects de l’histoire suisse et vaudoise. La plus importante d’entre elles est une monographie, rédigée en collaboration avec David Auberson, sur la famille Olivier (Urbain et Juste Olivier. Une grande famille vaudoise aux XIXe et XXe siècles). Il a consacré plusieurs articles à la vie et à l’œuvre de l’écrivain genevois Louis Dumur, en particulier aux divers aspects de son activité de commentateur de la politique suisse durant la Première Guerre mondiale. Son intérêt pour cette figure des lettres françaises et helvétiques l’a fait rejoindre le comité éditorial de la revue Cahiers Louis Dumur, publiée à Paris chez Classiques Garnier, dès sa fondation en 2014.

Enfin, Nicolas Gex attache de l’importance à poursuivre une activité de recension dans des publications savantes ou dans des revues à destination d’un grand public (notamment le magazine romand Passé simple), ainsi qu’à communiquer les résultats de la recherche à un grand public (articles de vulgarisation, présentations publiques, etc.).