Le FNS exige depuis 2007 que les bénéficiaires de subsides publient leurs résultats en Open Access. Or, une étude récente réalisée sur 32’000 publications issues de subsides du FNS entre 2014 et 2018 révèle que seulement 48% sont en libre accès. L’objectif de 100% d’Open Access d’ici 2020 nécessite donc encore des efforts. Désormais, le FNS vérifiera systématiquement que les publications issues de ses subsides sont disponibles en libre accès. Les bénéficiaires de subsides ont déjà reçu un courrier les informant de ce nouveau suivi individuel et leur rappelant la prescription relative à l’Open Access.
Le dépôt institutionnel SERVAL permet aux chercheur·se·s de l’Unil de répondre à l’injonction du FNS. Le texte intégral de la publication peut ainsi être déposé lors de la saisie de la notice bibliographique, c’est ce qu’on appelle l’auto-archivage. Selon les éditeurs, il est possible de publier librement le manuscrit d’auteur accepté (post-print) immédiatement à la publication ou après une période d’embargo. Les sites SHERPA/RoMEO (pour les revues anglophones) et Héloïse (pour les revues francophones) donnent des indications sur la politique pratiquée par les différents éditeurs et sur les possibilités d’auto-archivage selon la revue où l’article a été publié.
Pour les publications à venir, il est possible de demander un subside supplémentaire au FNS afin de couvrir les frais de publication en Open Access d’articles ou de livres.
Nathanaëlle Minard, pour le Dicastère Recherche