La visibilité des activités scientifiques constitue un véritable défi pour le monde de la recherche. Actuellement, cette question fait l’objet d’une réflexion au niveau de la Direction de l’Université de Lausanne.
Comment rendre mes recherches plus visibles pour mes collègues ? Comment les valoriser vis-à-vis du grand public ? Auprès de quel service obtenir l’information utile pour les réaliser et les développer ? Est-il possible de simplifier la rédaction des rapports scientifiques ? Trois groupes, constitués de chercheurs et de personnel administratif des Facultés et services centraux, ont abordé ces questions à l’initiative de la Commission consultative de la communication de l’Université de Lausanne (CCCom). La composition mixte des groupes visait à favoriser un échange basé sur la prise en compte de besoins concrets et la mise en commun de forces existantes pour les réaliser.
Après avoir inventorié les différentes manières dont l’Université prend cette question en compte dans son organisation, ces groupes ont esquissé quelques pistes visant à améliorer le soutien apporté par l’Université. Le premier groupe s’est intéressé à l’appui offert aux chercheurs par les services de l’Université pour que les informations pratiques en lien avec les activités de recherche soient plus visibles. Sous la responsabilité du vice-recteur Philippe Moreillon, assisté de Mme Claire Arnold, son adjointe, ce groupe a recensé l’offre existante et fait des propositions pour en faciliter l’accès. C’est à la question de la visibilité scientifique et de la valorisation des informations déjà répertoriées dans les bases de données de la recherche que s’est intéressé le deuxième groupe, conduit par Roseline Costaz Singh Virk, adjointe de la Faculté des SSP. Enfin, le troisième groupe, dirigé par Philippe Gagnebin, responsable d’Unicom, s’est penché sur la médiatisation des résultats de la recherche auprès du grand public.
Certaines des mesures proposées appellent une décision de la direction, lorsque, par exemple, elles demandent un développement informatique ou la mise en place d’une organisation inter-service particulière. D’autres sont déjà mises en place ou en passe de l’être (comme la création d’un réseau entre services centraux et Facultés, focalisé sur le soutien à la recherche).
La synthèse de ces travaux et les propositions formulées ont été soumis le 4 mai 2012 à la CCCom, puis ont été transmis à la Direction de l’Université. Espérons que le dialogue engagé se développe plus profondément encore, notamment sous l’égide d’une nouvelle Commission de la Recherche de l’Université, actuellement en gestation, dont la mission serait de promouvoir la réflexion sur les questions liées à la politique de la recherche d’une part et à l’organisation de la recherche d’autre part.