Michael Grätz

Portrait de Michael Grätz, Maître assistant Ambizione FNS à l’Institut des sciences sociales. Il a obtenu une SNSF Starting Grant qui débutera dès août 2023 dans le cadre de son projet « Liberal and radical equality of opportunity ».

Quel est le parcours vous ayant conduit à devenir chercheur ?

J’ai commencé à étudier les mathématiques et je les ai trouvées en grande partie trop abstraites. Je me suis ensuite orientée vers les statistiques et j’ai trouvé fascinant le fait de pouvoir faire des hypothèses sur le monde et de les tester avec des données quantitatives (ou qualitatives). Je trouve cela toujours aussi fascinant et cela me motive à continuer à élaborer des théories et des hypothèses et à les tester empiriquement.

Dans le cadre de votre carrière, que représente pour vous l’obtention d’un subside Ambizione du FNS puis d’un SNSF Starting Grants ?

D’une part, l’obtention de ces subventions est bien sûr agréable, car cela montre que tout ce que l’on a fait et que l’on a l’intention de faire n’est pas jugé inintéressant par les autres. D’autre part, ces subventions permettent de réaliser les recherches que l’on juge importantes et que l’on souhaite entreprendre. De plus, il est possible de décider de l’emplacement de ces subventions. Je suis venu à l’Université de Lausanne parce qu’avec LIVES et FORS, Lausanne compte plusieurs chercheur·e·s quantitatifs très qualifié·e·s et c’est formidable de travailler dans leur environnement.

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés lors de la soumission à ces deux instruments de carrière du FNS ?

Je pense que le plus grand défi, étant donné la faible probabilité de réussite (de 14%), est de se motiver encore et encore pour réviser la « grant application ». C’est une situation qui se produit souvent dans la recherche, où l’on doit faire beaucoup d’efforts pour peu de chances de succès.

De quoi traite votre projet de recherche ?

Il s’agit de mesurer empiriquement différentes conceptions normatives de l’égalité des chances. En particulier, les conceptions de l’égalité des chances développées par les philosophes diffèrent de celles qui sont mesurées dans la recherche empirique. L’objectif est de combler cette lacune.

Quel genre de contributions envisagez-vous à la fin du projet ?

D’une part, nous nous efforçons de publier des articles dans des revues internationales de premier plan. C’est le « output » principal du projet. D’autre part, nous avons l’intention de rédiger un livre résumant les résultats en fin de projet.