Ehsan Annahita

« Community-based social capital interventions and mental health promotion for older adults »

Annahita Ehsan a obtenu un bachelor en études du développement international à l’Université McGill et une maîtrise en santé mentale globale à King’s College London et à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Elle a également travaillé en tant que coordinatrice de recherche dans un laboratoire de recherche-action participative à l’Université McGill avant de commencer un doctorat en sciences sociales à l’Université de Lausanne. Spécialiste du capital social et de la santé mentale, sa thèse porte sur les déterminants sociaux de la santé et les interventions communautaires visant à promouvoir la santé mentale chez les adultes âgés. Elle soutient sa thèse le 29 juin 2020 sous la direction du Prof. Dario Spini

Les interventions communautaires en matière de capital social semblent prometteuses pour la promotion de la santé mentale. Elles fournissent des expériences naturelles intéressantes pour comprendre si les initiatives en cours ont des conséquences en ce qui concerne la santé mentale. Cette thèse porte sur la façon dont les interventions existantes en matière de capital social sont liées à la santé mentale des personnes âgées dans le canton de Vaud. Elle s’appuie sur les Quartiers Solidaires (QS), un projet de recherche-action locale visant à encourager les personnes âgées à renforcer leur capital social.

Elle examine comment les interventions favorisant le capital social peuvent promouvoir la santé mentale dans ce contexte en utilisant trois approches empiriques différentes, à trois échelles distinctes : une revue méta-systématique, une étude transversale portant sur plusieurs QS et une étude de cas longitudinale à méthodes mixtes. Ensemble, elles produisent quatre études empiriques qui illustrent les lacunes de la recherche sur le capital social et la santé mentale. Elles montrent l’importance des mécanismes psychologiques (compétence collaborative), des contextes géographiques (lieu) et des facteurs sociodémographiques (statut migratoire) lorsqu’on envisage des interventions communautaires en matière de capital social pour la santé mentale des personnes âgées en Suisse.

Cette thèse aborde une posture réflexive sur la façon dont l’accès aux QS a été négociée et la façon dont les connaissances ont été échangées entre les acteurs pour les informer au sujet l’intervention. Elle conclut en formulant quelques recommandations pour les QS et d’autres interventions favorisant le capital social qui visent à promouvoir la santé mentale.