Le rendement désigne la relation entre la variation de la quantité produite (output) et la variation des facteurs nécessaires à la production (input). On distingue les rendements factoriels et les rendements d’échelle. Les rendements d’échelle désignent la façon dont varie la quantité produite si l’on augmente dans la même proportion tous les facteurs de production.
Les rendements d’échelle peuvent être croissants, constants ou décroissants.
Exemple: si on multiplie les machines et les travailleurs par deux, et que la production est aussi doublée, les rendements d’échelles sont constants. Si la quantité produite a plus que doublé les rendements d’échelle sont croissants et si elle a moins que doublé, ils sont décroissants. Les rendements d’échelle sont différents des rendements factoriels, où l’on ne fait varier qu’un seul facteur de production, l’autre restant fixe (cf. loi des rendements décroissants).
Source: Échaudemaison, C.-D. (2009). Dictionnaire d’économie et de sciences sociales (8e éd.). Paris: Nathan.