Peut-on croire ces paris?

Peut-on croire ces paris?

Les parieurs de Marmix ont-ils vu juste par le passé? Trois exemples permettent de s’en persuader.

1 – La Bourse suisse

Le SMI a été donné gagnant trop tôt en juin dernier, mais à la fin de ce même mois, l’élan était pris pour franchir sans encombres l’obstacle en juillet! A savoir la barre des 7800 points pour le SMI, l’indice représentatif des grandes capitalisations à la Bourse suisse.

Un brin optimistes, une majorité des internautes actifs sur Marmix estimaient que la Bourse suisse atteindrait ce palier déjà à fin juin. En fait, il a fallu attendre juillet pour que cette prédiction se réalise. Et valide, du même coup, le pronostic positif – à près de 100% des votants à fin juillet – de ce marché de prédictions sur l’évolution de la corbeille helvétique.

Si, en Bourse, avoir raison trop tôt, c’est toujours avoir tort, sur Marmix, avoir raison avec un mois d’avance, c’est simplement avoir perçu très tôt la future tendance dominante de l’opinion.

2 – La Coupe du monde de football

Les supporters de l’équipe suisse au dernier Mondial y auront cru jusqu’au bout! Au point de remettre en cause la validité du marché de prédictions développé par Marmix sur les résultats de la compétition footballistique…

Confrontés à l’affirmation suivante: «Selon le modèle développé par des économistes de l’UBS, la Suisse se fera éliminer en 8e de finale contre l’Espagne. Si la Suisse se fait éliminer avant le 8e de finale ou si la Suisse se qualifie pour les quarts de finale, le contrat vaudra 0 HEC$, sinon le contrat vaudra 1 HEC$», ils ont majoritairement voté pour le zéro.

La prévision UBS s’est finalement révélée juste, pour ce qui est du sort de la Suisse, mais le nombre élevé de supporters parmi les votants sur Marmix a conduit la majorité des internautes qui se sont exprimés à se tromper…

Les marchés de prédictions, tout comme les autres, restent donc largement influencés par les émotions des participants.

3 – La Coupe du monde de football (bis)

L’Italie a été donnée gagnante avant l’heure sur Marmix.ch. Sans doute moins aveuglés par leurs émotions lorsqu’il s’agit de jauger les chances de l’équipe italienne que celles de la Nati, la majorité des votants sur Marmix a trouvé le vainqueur du dernier Mondial.

Confrontés à l’affirmation suivante: «Selon un modèle développé par des économistes de l’UBS, l’Italie sera championne du monde. Si l’Italie n’est pas championne du monde 2006, le contrat vaudra 0 HEC$, sinon le contrat vaudra 1 HEC$», les votants ont vu juste. Mais seulement à partir du 6 juillet, soit trois jours avant la finale.

Françoise Guy

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