S’habiller avec style et élégance tout en respectant la planète et les humains, c’est possible. Tel était le message délivré par le défilé de mode éthique, organisé par l’association d’étudiants Oikos Lausanne le 5 mars à l’UNIL, dans le cadre de la Semaine de la durabilité. «Le but est de montrer qu’il y a un moyen de réduire sa consommation de vêtements et qu’il existe des marques proposant des alternatives à la fast fashion», explique Florian Gagliardi, chef de projet du défilé, responsable des finances d’Oikos Lausanne et étudiant à la Faculté des hautes études commerciales (HEC). Pour cette deuxième édition, 12 marques suisses prônant la durabilité ont été mises sur le devant de la scène. Par exemple, Nikin basé en Argovie, qui promet de planter un arbre pour chaque bonnet ou t-shirt vendu, ou la marque Pura qui propose des maillots de bain et vêtements de sport composés à 100% de tissus recyclés. Des étudiants ont joué les mannequins devant près de 400 personnes. «Le casting était ouvert à tous, sans critères physiques. Nous voulions le plus de diversité possible», précise Florian Gagliardi.
Le défilé a été suivi d’une table ronde sur les perspectives de la mode durable, avec Laurent Maeder, professeur à la Sustainability Management School de Gland, Delphine Haccius, créatrice de la ligne de vêtements écologiques franco-suisse Avani et alumni HEC, Mathieu Voisard de l’association Fair’Act ainsi que Victoria Etchepareborda, cofondatrice de la plateforme Ecolabo.