Une récente étude publiée dans la revue Nature Communications à laquelle ont contribué 26 pays, grâce à leurs résultats de recherches respectives parmi lesquelles la Suisse via l’Institut des dynamiques de la surface terrestre de l’UNIL, vient prouver que le réchauffement climatique a un impact conséquent sur la température du sol. Plus précisément celle du pergélisol, la couche en permanence gelée, qui, rien que sur cette dernière décennie, a grimpé de 0,3 °C un peu partout sur le globe. C’est aussi le cas dans les Alpes, comme le confirme Christophe Lambiel, maître d’enseignement et de recherche à la Faculté des géosciences et de l’environnement, l’un des scientifiques à étudier ce phénomène depuis de nombreuses années. Cette hausse a un impact sur la stabilité du sol, et donc aussi sur la vitesse de déplacement des glaciers rocheux. Une tendance à regarder de près pour éviter qu’une partie de la population en fasse peut-être les frais dans un avenir proche.