
« Toute œuvre de fiction, faisait remarquer Diderot, repose sur un mensonge, mais ce mensonge, pour nous émouvoir, doit se rapprocher le plus possible de la vérité. »
De mon propre aveu, Jacques Vergès
« LA MARQUISE : On égorge une armée et l’on n’égorge pas un peuple. »
Acte III, Scène 6. Lorenzaccio, Alfred de Musset
Le théâtre
Indignez-vous ! vous dirais-je si j’étais Stephan Hessel. Quoi ?! Que se passe-t-il ?! Je n’ose à peine y croire ! de l’esclavage en Libye ?! Seigneur Dieu ! mais quand s’arrêtera la Barbarie humaine ? ! Je ne sais pas…Je ne sais pas…mais…mais…il faut combattre les barbares. Je le dis et je le reledis me répondrait l’Imam de Drancy, futur membre de l’Académie française, peut-être un jour, si l’humanité continue toujours à se diriger dans le caniveau. C’est horrible ! C’est affreux, les mots manquent. Là maintenant j’ai envie de prendre une casserole, un porte-voix, une banderole et descendre dans la rue pour hurler mon indignation face à cette horreur. Je n’en dors plus la nuit. J’en ai la nausée. Je vomi. J’en perd l’appétit. Je n’ai plus foi en l’homme. Je ne crois plus en rien !! Je gueule ! Je gueule ! Et autour de moi, tout le monde fait de même. Et oui et oui, on s’indigne, on crie, on condamne, on pleurniche, dans les rues comme chez les hauts fonctionnaires. Emmanuel Macron, le messie du pauvre, n’a pas hésité à dire, face au monde, qu’il s’agissait de « crime contre l’humanité » ! Et puis à l’ONU aïe ! aïe ! aïe !