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Protections hygiéniques gratuites dans les écoles et à l’UNIL

Autrice: Céline Rosat

 

Le 9 mars 2021, le Grand Conseil vaudois a accepté le postulat Thalmann visant à mettre à disposition gratuitement des protections hygiéniques dans les écoles. 

 L’OMS et l’UNICEF estiment qu’au moins 500 millions de personnes dans le monde vivent dans la précarité menstruelle. Dans les milieux où les tabous autour des menstruations sont très présents, certaines jeunes filles ont leurs règles pour la première fois sans même comprendre ce qui leur arrive. En Suisse, il existe certaines femmes (et tout autre personne ayant des menstruations) dont le budget est si serré qu’elles doivent parfois choisir entre se nourrir convenablement ou acheter des protections hygiéniques. Un grand nombre d’entre elles se voient obligées de garder leurs protections plus longtemps que recommandé, s’exposant ainsi à des risques d’infections comme le choc toxique. Ce dernier est une maladie infectieuse rare due à une bactérie qui se développe dans le sang accumulé dans les tampons ou les cups1. Les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe, puis on observe une tension artérielle très basse, une accélération du rythme cardiaque et des signes de confusion. Si l’infection n’est pas traitée immédiatement, les patientes peuvent devoir subir une amputation et risquent même la mort. 

Il n’existe aucune étude en Suisse quant à la proportion de femmes touchées par la précarité menstruelle, mais une recherche rapporte qu’en Ecosse, près d’une femme sur cinq s’est déjà vue dans l’impossibilité financière de se procurer des protections hygiéniques en quantité suffisante. Les sans-abris, les détenues et les étudiantes seraient les plus touchées. 

Plus grand que le canton 

La Suisse est loin d’être le premier pays à se soucier de la précarité menstruelle. En effet, l’écossaise Monica Lennon fait campagne depuis 2016 pour la distribution gratuite de produits hygiéniques dans tous les bâtiments publics. En novembre 2020, le projet de loi Period Products (Free Provision) (Scotland) Bill a été approuvé par le Parlement écossais, réalisant ainsi les demandes de la militante. 

Dans le même sens, le Canada, l’Angleterre et la Colombie ont déjà instauré un projet de loi visant à la disposition gratuite de produits hygiéniques dans les écoles et les universités. De leur côté, l’Australie, l’Inde, la Tanzanie, le Nicaragua, le Kenya, le Liban et le Nigeria ont arrêté toute TVA sur les protections hygiéniques. 

En Suisse, alors que le Valais et Berne ont largement refusé la proposition de loi pour des serviettes et tampons hygiéniques gratuits dans les écoles, le Jura l’a lui acceptée avec 40 voix pour, 11 voix contre et 7 abstentions. Genève a également accepté le projet, et a étendu la disposition des produits hygiéniques aux bibliothèques, musées, et lieux fréquentés par des personnes démunies. L’UNIGE a également installé 16 distributeurs de produits hygiéniques gratuits dans ses bâtiments principaux. 

Les discussions du Grand Conseil 

À la suite de la déposition d’un postulat par Muriel Thalmann, le Grand Conseil vaudois a dû discuter et voter sur le projet de loi visant à distribuer gratuitement les protections hygiéniques dans les écoles et au sein de l’administration cantonale. Le texte déposé commence comme suit : 

« Les protections relatives aux règles — serviettes, tampons, etc. — permettent de satisfaire un besoin élémentaire et impératif d’hygiène ; ce sont donc des produits de première nécessité, au même titre que le papier de toilette. Ne pas avoir accès à des protections hygiéniques au bon moment ou en quantité suffisante peut avoir des conséquences dramatiques pour les personnes concernées : atteinte à la dignité, atteinte à la santé, voire même exclusion sociale, certaines personnes renonçant à aller à l’école ou au travail. Cette problématique est donc à la source d’inégalités économiques, sociales et sanitaires, dans notre canton, qu’il convient de traiter. » 

Les discussions du Grand Conseil 

À la suite de la déposition d’un postulat par Muriel Thalmann, le Grand Conseil vaudois a dû discuter et voter sur le projet de loi visant à distribuer gratuitement les protections hygiéniques dans les écoles et au 

sein de l’administration cantonale. Le texte déposé commence comme suit : 

« Les protections relatives aux règles — serviettes, tampons, etc. — permettent de satisfaire un besoin élémentaire et impératif d’hygiène ; ce sont donc des produits de première nécessité, au même titre que le papier de toilette. Ne pas avoir accès à des protections hygiéniques au bon moment ou en quantité suffisante peut avoir des conséquences dramatiques pour les personnes concernées : atteinte à la dignité, atteinte à la santé, voire même exclusion sociale, certaines personnes renonçant à aller à l’école ou au travail. Cette problématique est donc à la source d’inégalités économiques, sociales et sanitaires, dans notre canton, qu’il convient de traiter. » 

A l’inverse, les députés favorables au postulat Thalmann rétorquent que la situation actuelle n’est pas suffisante pour lutter contre la précarité menstruelle. En effet, l’aide sociale ne prend pas en compte l’achat de protections hygiéniques, puisqu’elle n’accorde pas plus d’argent aux femmes ayant des filles à charge qu’aux hommes ayant des garçons. Le recours à l’infirmière scolaire, tout d’abord gênant pour un certain nombre de jeunes filles, ne peut être garanti, puisque l’infirmière scolaire ne peut pas être disponible tout le temps. De plus, le fait d’envoyer les jeunes filles chez l’infirmière scolaire perpétue l’idée que les règles sont une maladie et n’aide donc pas à briser les tabous qui les entourent. Ils soulignent de plus le fait que les mêmes arguments défavorables au postulat pourraient être utilisés contre la mise à disposition de papier toilette ; abus, responsabilité personnelle, etc. Une députée souligne même avec regret que le postulat aurait été accepté depuis bien longtemps si les hommes avaient des règles. Les personnes favorables au postulat voient cette proposition de loi comme une nécessité pour briser le tabou des règles et lutter contre une inégalité importante dont souffrent les femmes. 

Au vu du refus auquel le postulat faisait face, les députés favorables ont proposé de modifier légèrement le projet de loi, limitant la distribution aux établissements scolaires, et non pas aux bâtiments communaux. 68 députés se sont alors opposés au projet, contre 68 députés qui y étaient favorables. Il y eut une seule abstention. Comme le veut la loi en cas d’égalité, la présidente a alors dû trancher sur la question et a choisi d’accepter le postulat. 

De ce fait, plusieurs écoles du canton sont actuellement soumises à une étude pilote, consistant à un questionnaire soumis aux filles et aux garçons quant à leurs besoins et avis sur les protections hygiéniques, ainsi qu’à la mise à disposition de protections hygiéniques dans les toilettes des femmes. 

Bon à savoir 

A l’Unil, à la fin de l’année scolaire 2020-2021, grâce à un projet solidaire, on pouvait observer dans certaines toilettes un petit sachet en papier suspendu derrière la porte. Un écriteau encourageait les utilisatrices des 

toilettes à déposer si elles en avaient un produit hygiénique dans le cornet et invitait celles dans le besoin à se servir. Aujourd’hui, chaque bâtiment dispose, en général au niveau 0 mais parfois également dans les étages supérieurs, d’un distributeur gratuit. Ces toilettes sont marquées d’un petit logo collé sur la porte représentant soit une goutte de sang soit un carré violet arborant une serviette et un tampon hygiéniques. 

1Cup : alternative au tampon, c’est un petit récipient en caoutchouc qui est inséré dans le vagin et récolte le sang. Il doit être vidé et rincé toute les 5-8h et stérilisé dans l’eau bouillante à la fin de chaque cycle. 

Sources : 

Agir contre la précarité menstruelle. (s. d.). Etat de Vaud. https://www.vd.ch/toutes-les-autorites/departements/departement-de-la-formation-de-la-jeunesse-et-de-la-culture-dfjc/rentree-scolaire-2020-2021/troisieme-partie-lactualite-de-la-rentree/agir-contre-la-precarite-menstruelle/ 

Postulat Muriel Thalmann et consorts- Pour des protections hygiéniques en libre accès dans nos écoles et au sein de l’administration cantonale. (2021, 9 mars). Etat de Vaud. https://www.vd.ch/toutes-les-autorites/grand-conseil/seances-du-grand-conseil/point-seance/id/4e40a72a-42f4-4f1e-9b1a-58b5368fffbe/meeting/1000552/ 

Muriel Thalmann. (2020, 3 mars). Postulat Thalmann. https://ps-vd.ch/wp-content/uploads/2021/03/Postulat_Thalmann.pdf 

Protections périodiques gratuites en ville de Genève et à l’UNIGE. (2021, 31 août). Blick. https://www.blick.ch/fr/news/suisse/produits-dhygiene-protections-periodiques-gratuites-en-ville-de-geneve-et-a-lunige-id16793484.html 

Eric Budry. (2021, 20 mai). Des protections hygiéniques seront disponibles dans les écoles genevoises. TDG. tdg.ch/les-protections-hygieniques-seront-disponibles-dans-les-ecoles-106781856140 

Aurélie Toninato. (2021, 8 avril). Pour la première fois, des protections hygiéniques seront gratuites à l’école. TDG. https://www.tdg.ch/pour-la-premiere-fois-des-protections-hygieniques-seront-gratuites-a-lecole-461572738815 

Vaud offre à son tour des protections menstruelles à ses élèves. (2021, 2 juin). RTS info. https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12246965-vaud-offre-a-son-tour-des-protections-menstruelles-a-ses-eleves.html 

Le grand Conseil vaudois veut des protections hygiéniques gratuites dans les écoles. (2021, 10 mars). RTS info. https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12032997-le-grand-conseil-vaudois-veut-des-protections-hygieniques-gratuites-dans-les-ecoles.html 

Avoir ses règles sans serviettes, une précarité qui pénalise les femmes. (2020, 2 décembre). RTS info. https://www.rts.ch/info/monde/11791894-avoir-ses-regles-sans-serviettes-une-precarite-qui-penalise-les-femmes.html 

Des protections hygiéniques gratuites disponibles à l’école. (2021, 31 mars). Le 24 heures. https://www.24heures.ch/des-protections-hygieniques-gratuites-disponibles-a-lecole-731486248458 

Claire Diamond. (2020, 25 novembre). Menstruations : l’Ecosse, le premier pays à rendre les produits d’hygiène féminine gratuits. BBC News. https://www.bbc.com/afrique/monde-55074824 

Pas de serviettes hygiéniques gratuites dans les écoles valaisannes. (2020, 11 novembre). Le nouvelliste. https://www.lenouvelliste.ch/valais/pas-de-serviettes-hygieniques-gratuites-dans-les-ecoles-valaisannes-1004032 

Les étudiantes n’auront pas de tampons gratuits. (2020, 10 mars). Le 20 minutes. https://www.20min.ch/fr/story/les-etudiantes-n-auront-pas-des-tampons-gratuits-105792469449 

Le Neuchâtelois Jacques-André Maire s’attaque de nouveau à la « taxe rose ». (2018, 14 décembre). ARC Info. https://www.arcinfo.ch/neuchatel-canton/le-neuchatelois-jacques-andre-maire-s-attaque-de-nouveau-a-la-taxe-rose-807170 

Anne Xaillé. (2020, 21 janvier). Syndrome du choc toxique : symptômes, comment l’éviter ou le soigner ?. Le journal des femmes. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sexo-gyneco/1352232-syndrome-choc-toxique-tampon-cup-symptome-traitement-prevention/ 

Lien de l’image : https://cdn.unitycms.io/image/ocroped/2001,2000,1000,1000,0,0/RN5njJHnJyM/AncZOWw8aIiBSIJaAtOhl2.jpg 

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Consentante jusqu’à preuve du contraire

Flavia von Xylander

Tout d’abord, parlons de mythes, les mythes sur le viol

C’est l’histoire d’une femme qui marche dans la rue. Elle est seule et normalement vêtue. C’est l’histoire d’un homme qui marche dans la rue, il est seul mais on ne se demande pas comment il est vêtu. Cet homme rencontre cette femme et soudain il n’y voit plus. Le viol advient et personne n’y aurait cru.

Au cœur des thématiques actuelles sur le consentement, le viol et le harcèlement de rue, il est important d’avoir conscience qu’il existe de nombreux mythes planant autour du viol et que ceux-ci engendrent énormément de conséquences.

Le scénario venant d’être décrit fait partie de la représentation majoritaire que l’on se fait lorsque nous pensons au viol[1]. Mais celui-ci est appelé mythe car il est loin de représenter la majorité des viols qui adviennent réellement[2]. En fait, nous nous retrouvons dans une étrange situation où la norme est donnée par la minorité des situations, et non par la majorité.

En effet, dans le viol, on y voit quasiment toujours un inconnu aux mauvaises intentions qui voudrait faire du mal. Un individu anormal, car toute personne normale ne ferait jamais une chose pareille. Celui-ci agresserait la femme et serait tellement méchant qu’il ne prendrait même pas la peine de l’amener dans un lieu privé. Non. Il la violerait là, en public, et sera particulièrement violent[3].

Une vision du monde démunie de nuances, un certain nombre de stéréotypes vont de pair avec ce mythe du « vrai viol » : le violeur ne pourrait être qu’homme, il ne pourrait être qu’inconnu et la victime ne pourrait être qu’une femme qui n’aurait rien à se reprocher. Posant la question de ce qui est reprochable ou non, nous pouvons y voir un idéal du comportement féminin peu représentatif de la réalité mais surtout, très influencé par les dictats de la société.

Le Victim Blaming

Parce qu’un mythe est perçu par certain·e·s comme une réalité, toute agression sexuelle advenue mais n’entrant pas dans la norme invoquée par ce mythe serait sujette à interprétation. Celle-ci donnerait même naissance à un flou qui dérange. Selon des psychologues sociaux, la motivation à réduire l’incertitude serait une des motivations principales de tout individu : le monde doit être prévisible et compréhensible, sinon il engendre un profond inconfort.

Motivé·e·s par la volonté de se libérer de cet état d’inconfort le plus rapidement et le plus efficacement possible, les stratégies employées sont nombreuses mais peuvent mener à des conclusions erronées. Ce mécanisme est, selon les psychologues, déclenché par la croyance en un monde juste[4] : le monde serait un environnement profondément juste et donc on ne pourrait qu’obtenir « ce qu’on mérite ou mérite[r] ce qu’on obtient »[5].

Il ne s’agit donc pas de trouver des arguments réels pour expliquer un phénomène pour nous incompréhensible, mais il s’agit de trouver des arguments – pas toujours solides – nécessaires pour ne pas devoir remettre en question cette croyance sous-jacente. En effet, si tout le monde mérite ce qu’il·elle obtient, alors comment cela peut-il arriver à quelqu’une qui n’a rien à se reprocher ?

Dans le cas du viol, le victim blaming est une des stratégies principales mises en œuvre par les individus afin de réduire leur inconfort. Celle-ci consiste à blâmer la victime à la place de se concentrer sur l’agresseur lui-même[6]. Conséquence directe du stéréotype de la « vraie victime », elle semblerait être particulièrement efficace. Il s’agit de tous les comportements cherchant à trouver les causes de l’incident en amont du crime, mettant la femme au centre des préoccupations : on lui demandera comment elle était vêtue, si elle avait bu, ou si elle a fait quoi que ce soit pour instiguer son agresseur.

Puisqu’il est plus facile de trouver une faute chez la victime plutôt que chez l’agresseur, celle-ci serait de toute façon reprochable et donc, elle serait en partie responsable[7]. De ce fait, l’agresseur se verrait béni d’une certaine empathie, lui retirant ainsi une part de responsabilité sur les évènements : il n’a juste pas su lire les messages contradictoires dégagés par la femme. Elle avait qu’à être plus claire après tout, ne pas montrer ses jambes, sa poitrine ou son fessier ; ne pas être trop discrète ou au contraire trop se montrer ; ne pas être seule, ne pas être ivre, ne pas être en train de dormir… Ou bien, tout simplement, ne pas exister.

La législation suisse

Les mythes sur le viol sont nombreux et il est malheureusement impossible de tous les évoquer dans cet article. Mais rien que le mythe d’un viol violent et ses stéréotypes associés nous permettent de comprendre qu’il y a un réel problème de fond à éradiquer dans nos sociétés. Un problème qui nous empêche de pouvoir reconnaître l’action subie par certaines victimes et agir sur toute action pouvant être menée par un·e agresseur·seuse.

Car l’Inconscient collectif, ce n’est pas seulement les citoyens, c’est les institutions elles-mêmes qui fondent leurs lois, leurs attitudes et leurs décisions par rapport aux croyances partagées. Ainsi, se déploie tout le problème de la crainte de la dénonciation et donc, celui du silence des victimes.

Il n’a pas été très dur de voir inscrit, noir sur blanc, la représentation totalement réductrice que la loi elle-même donne à voir sur ce que nous considérons comme un viol. Et donc, ce sur quoi il est possible d’avoir un pouvoir d’action.


[8]« Viol – Article 190

1Celui qui, notamment en usant de menace ou de violence, en exerçant sur sa victime des pressions d’ordre psychique ou en la mettant hors d’état de résister, aura contraint une personne de sexe féminin à subir l’acte sexuel, sera puni d’une peine privative de liberté de un à dix ans. »


En effet, la première chose sautant aux yeux est le côté genré de l’article : celui-ci suppose qu’une victime de viol ne peut être que de sexe féminin. Les hommes, eux, passeraient donc totalement à la trappe. Deuxièmement, on y voit également se manifester une représentation du viol ne pouvant qu’être violent : il y a nécessité de « menace » et de « violence » explicite pour considérer un viol comme tel. Ceci renforce l’idée d’une domination forte de l’agresseur sur la victime, étant tellement puissante qu’il la mettrait « hors d’état de résister ». En d’autres termes, si la personne avait pu résister et qu’elle ne l’a pas fait, on ne l’a pas violée. Les autres raisons qui pourraient amener une victime à ne pas résister, comme l’amour que l’on peut porter à une personne, le fait de ne pas se rendre compte tout de suite de ce qu’il se passe, ou bien simplement d’être pris·e par une paralysie, demeurent encore des oubliés.

Ainsi, la victime aurait presque intérêt à être gravement blessée/marquée par l’acte lorsque celui-ci se passe, pour avoir l’infime espoir d’être crue et que ce qu’il·elle a subi lui soit reconnu. Sans preuve de résistance ou de lutte de sa part, sans preuve de vrai traumatisme, en d’autres termes, sans séquelles visibles, la victime ne sera pas considérée comme crédible. Ainsi, elle demeurera consentante jusqu’à preuve du contraire.


[1] Du Mont, 2003

[2] http://www.victimedeviol.fr/concernant-les-victimes.html

[3] Du Mont, 2003

[4] Burt, 1980

[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Croyance_en_un_monde_juste

[6] Burt, 1980

[7] Carmody & Washington, 2001

[8] Code pénal suisse, page 90

Références :

  • Burt, M. R. (1980). Cultural Myths and Supports for Rape. Journal of personality and Social Psychology, 38 (2), 217-230.
  • Carmody, D.C. & Washington, L.M. (2001). Rape Myth Acceptance Among College Women: The Impact of Race and Prior Victimization. Journal of Interpersonal Violence, 16, 424-436.
  • Code penal Suisse, version révisée (2020)
  • Du Mont, J. D., Miller, K.-L., & Myhr, T. L. (2003). The Role of « Real Rape » and « Real Victim » Stereotypes in the Police Reporting Practices of Sexually Assaulted Women. Violence Against Women, 9(4), 466-486.
  • Image : https://thecreative.cafe/four-years-ago-i-was-sexually-molested-4bc4e8e886fc
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Recrutement Tuteur·trice·s SSP

Depuis, 2010, l’AESSP en collaboration avec la faculté des Sciences sociales et politiques ont mis en place des ateliers de tutorats de pairs. Ces derniers sont dispensés par des étudiant.e.s avancé.e.s de la faculté. Ils portent sur plusieurs thématiques dont la dissertation, la lecture de textes académiques ou encore la préparation aux examens, la recherche documentaire et la présentation orale. La faculté des SSP est à la recherche de deux :

Tuteur·trice·s dans le cadre des ateliers de tutorats de pairs en SSP à 10%

Informations liées au poste 

Entrée en fonction : 1er août 2020

Durée du contrat : 31.07.2021 Avec possibilité de renouvellement

Taux d’activité : 10 %

Lieu de travail : Université de Lausanne

Vos activités 

Dans le cadre de vos fonctions, vous serez amené·e à : 

  • Prendre la responsabilité d’un ou plusieurs ateliers thématiques.
  • Suivre une formation pédagogique.
  • Elaborer et concevoir des activités d’enseignement pour les ateliers.
  • S’approprier le matériel existant pour la préparation des ateliers.
  • Travailler de manière collaborative avec les autres tuteur·trice·s.
  • (CO)-Animer des atelier(s).
  • Répondre aux demandes des étudiant·e·s ayant suivi l’atelier.
  • Participer à l’auto-évaluation des ateliers. 

Votre profil

Nous sommes à la recherche d’une personne avec les qualités suivantes :

  • Etudiant·e immatriculé·e en SSP à l’UNIL, dans l’une des trois filières suivantes : sciences sociales, science politique ou psychologie, en deuxième partie de BA ou en MA.
  • Etre disponible pour les semestres d’Automne et Printemps.
  • Avoir la flexibilité quant aux horaires pour l’animation de séances en petits groupes.
  • Avoir un intérêt pour l’enseignement, en particulier avoir des compétences pour la dissertation. 
  • Avoir de l’expérience dans l’enseignement serait un atout.

Dossier de candidature 

Lettre de motivation, CV, attestation d’inscription en SSP la plus récente (téléchargeable sur MyUnil, sous « dossier administratif ») doivent être envoyés en PDF par courriel à aessp.dep.academique@gmail.com , avec mention recrutement tutorats SSP.

Délai de candidature

Candidatures jusqu’au 22.05.2020

Personne de contact

Département Académique, aessp.dep.academique@gmail.com

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Liste des tutorats du semestre de printemps 2020

Retrouvez ci-dessous la liste des tutorats que l’AESSP vous propose pour ce semestre ! Vous pouvez vous inscrire à ceux-ci via le lien suivant :

https://moodle.unil.ch/course/view.php?id=14879

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Abus sexuels : on en parle ?

Dans le cadre de mon master en Ethique, j’ai rédigé un mémoire sur « Les répercussions de la communication sur les victimes d’abus sexuels ». J’ai donc travaillé durant deux ans sur ce mémoire, ai lu de nombreux témoignages de victimes, analysé différents documentaires sur ce sujet, et rencontré plusieurs victimes d’abus sexuels. Les victimes que j’ai rencontrées sont toutes des femmes issues du milieu universitaire. 

Le sujet des abus sexuels est un sujet tellement vaste que j’ai dû limiter mes recherches à certains aspects. Ce travail ne tendait donc pas à être exhaustif mais simplement à questionner certaines de nos certitudes. Mes lectures étaient pluridisciplinaires, allant de la philosophie à la psychologie en passant par la sociologie. 

J’ai tenu à écrire ces articles afin de partager mes réflexions, et surtout les connaissances que j’ai pu acquérir à ce sujet. Il n’apporte pas de réponse à ce problème mais permet de questionner et de mieux comprendre certaines de nos réactions. Plusieurs articles seront publiés sur ce sujet afin d’aborder les aspects qui me paraissent les plus importants. 

Fil conducteur de ma recherche

L’actualité de ces dernières années montre des victimes d’abus sexuels osant « se donner la parole ». Que ce soit par l’intermédiaire des mouvements #metoo, #balancetonporc ou Time’s Up, la parole des victimes de violences sexuelles semble se libérer. Le langage est central dans ces histoires et la parole semble contribuer à la guérison des victimes. J’ai effectivement été interpellée par le nombre de personnes de mon entourage osant enfin dire ou écrire ce qu’elles avaient vécu. La multiplication des témoignages écrits ou oraux irait effectivement dans le sens d’une guérison possible par la parole. Les mouvements comme #balancetonporc ont eu des répercussions politiques : le Président de la République Française, François Hollande, a demandé en 2016 à la journaliste Flavie Flament de travailler sur la question de la prescription des agressions sexuelles en France. Ce phénomène est donc devenu social et politique. Ces affaires taboues il y a encore quelques années prennent le devant de la scène. 

Mais pourquoi, malgré toutes les connaissances que nous avons sur les répercussions des abus sexuels sur les victimes, les réactions des confidents s’avèrent si souvent inadéquates et malvenues ? Quelles sont les répercussions de la révélation des faits, tant sur le récepteur que sur l’émetteur ?

Article 1 : « Pourquoi n’as-tu pas parlé plus tôt ? »  

« Pourquoi n’as-tu pas parlé plus tôt ? ». Telle est l’une des premières questions qui est souvent posée aux victimes d’abus sexuels lorsqu’elles révèlent ce qu’elles ont subi. Avant de se demander pourquoi cette question est posée, on peut se demander d’abord pourquoi les victimes ont des difficultés à parler de leur agression ? Quels peuvent-être les sentiments et les émotions à l’origine de leur silence ? 

La honte, la culpabilité et la dimension sociale du secret

Bernard Rimé (2009) a étudié « le partage social des émotions » et a cherché à comprendre pourquoi certains événements émotionnels très puissants n’étaient pas soumis au « partage social »[1]. Il a donc donné différentes pistes pour comprendre les origines du silence d’une victime d’abus sexuel et deux sentiments se révèlent avoir des conséquences importantes sur la parole des victimes : la honte et le sentiment de culpabilité. 

Pourtant, ces deux sentiments ne sont pas les seules causes du silence des victimes. Le secret n’a pas qu’une fonction individuelle mais aussi une fonction sociale. En effet, il est fréquent que les victimes ne parlent pas de ce qu’elles ont subi de peur de faire du mal à quelqu’un, à un proche le plus souvent. Prenons le cas de l’inceste, il est facile d’imaginer qu’une victime n’ose pas parler de ce qu’elle a subi en raison des conséquences et de la peine qu’une telle révélation entrainera dans sa famille. De nombreuses victimes m’ont confié, en substance « je ne le dirai jamais à mes parents car je ne veux pas leur imposer cette douleur ».

Une autre dimension sociale intervient. Les faits peuvent être gardés secrets afin de préserver une certaine image de soi aux yeux d’autrui. C’est une façon pour les victimes de se protéger du regard des autres. La révélation peut être une menace pour l’intégration sociale et entrainer une perte des liens d’appartenance. Une victime est sensible à ce que l’on va penser et dire de ce qu’elle a subi. L’estime de soi d’une victime est souvent fragilisée en raison d’un fort sentiment de culpabilité. Or l’estime de soi est la condition du partage social de l’émotion. Par conséquent, une restauration de l’estime de soi est nécessaire pour permettre un partage, ce qui peut prendre du temps.

Un silence mortifère ?

« Le silence tue… Une fois qu’on met le doigt dans le silence c’est fini, on ne parle plus. »[2]

Ainsi parle Laurent Boyer dans le documentaire Enfance abusée diffusée sur France 2 le 20 novembre 2018. Au cours de ce documentaire, j’ai pu relever différentes phrases allant dans ce sens, montrant le caractère mortifère du silence. Toutes les victimes qui témoignent lors de cette émission soulignent et insistent sur l’importance de la parole dans leur processus de guérison. Tous ont gardé ces histoires secrètes durant de nombreuses années en raison de la proximité de leur agresseur, qu’il soit ami de leur parent ou membre de leur famille. Tous sont catégoriques et affirment que le silence est ce qui les a détruits, ce qui les a emprisonnés dans leur histoire et ce qui les a éloignés du reste de leur famille ou des autres en général. Il est en effet assez commun de penser que le fait de parler de son vécu, le mettre en mots est un moyen de guérir. Dès lors, on pense souvent que le non partage des émotions a des conséquences néfastes sur la victime et que cela peut entrainer un stress et des troubles de la santé physique[3]. Des études rapportées par Bernard Rimé (2009) montrent par exemple que les personnes détenant des secrets indicibles seraient moins satisfaites de leur vie. 

Mais la parole est-elle véritablement libératrice et guérisseuse ? 

J’ai pourtant été interpelée par la réaction de certaines victimes dans le film Grâce à Dieu.[4] Notamment deux des victimes, qui ne font que des apparitions rapides ou sont simplement mentionnées. Elles ne veulent pas parler de ce qu’elles ont subi, car parler remue en elles trop de souvenirs douloureux. Les deux victimes ont des comportements révélateurs de leur mal-être, l’une ne peut s’empêcher de pleurer au téléphone tandis que l’autre est très violente. Je me pencherai sur ce deuxième exemple. Après avoir nié pendant des années avoir été victime d’abus sexuel, le jeune homme finit par en parler à sa famille. Il révèle les faits mais par la suite refuse tout dialogue à ce propos. Il ne veut pas parler de cette histoire et ne veut pas être vu comme une victime. Il martèle « je ne témoignerai pas, je ne veux plus entendre parler de cette histoire ». Une simple allusion à ce qu’il a subi le rend fébrile. Pour celui-ci, la parole ne semble pas être un moyen de guérison, bien au contraire. La violence de ses mots et de son comportement semble indiquer un véritable mal-être. Je me suis donc demandée si ces personnes qui témoignent à la télévision ou qui écrivent sur leur vie n’ont pas une certaine manière de guérir qui leur est propre. La parole a une importance capitale pour ces personnes en particulier, c’est pourquoi elles ont accepté de témoigner publiquement. Cela ne permet pas pour autant d’en faire une généralité.

Les études de Bernard Rimé (2009) confirment l’hypothèse que parler ne guérit pas toujours. Le partage social n’entraine pas nécessairement une régulation des émotions et n’éliminerait pas le stress qui y est lié. Il n’y a pas plus de rumination mentale et de pensées intrusives quand l’événement émotionnel n’est pas partagé. Certes, les souvenirs non partagés suscitent plus d’efforts cognitifs que les souvenirs partagés, dans la mesure où ils demandent plus de recherche de sens, plus d’efforts pour comprendre ce qu’il s’est passé et plus de tentatives pour remettre de l’ordre. Cela peut être assimilé à une tâche cognitive inachevée. Mais au niveau de la santé mentale de la personne, cela ne semble pas véritablement améliorer la situation. 

Il est certainement possible de très bien vivre avec un tel secret, mais ces secrets n’étant jamais exprimés, je n’ai pas pu les étudier. Je n’ai donc aucun élément de comparaison et ai été obligée de me concentrer sur des témoignages exprimés. Je ne peux que m’appuyer sur les témoignages de personnes ayant gardé le secret pendant un certain temps. Sauf quelques rares exception, comme les exemples cités plus haut extraits du film Grâce à Dieu, ces témoignages vont dans le sens d’un sentiment de libération au moment de la révélation des faits, dans la sphère privée. 

Il est intéressant de voir la différence entre le ressenti des victimes et les études de Bernard Rimé, qui montrent donc que le partage social n’aide pas les victimes et ne ferait que les soulager. Pourtant, les victimes ne s’estiment pas simplement soulagées mais affirment aller mieux et disent « revivre ».

Ainsi, il est difficile pour une victime de répondre à la question « pourquoi n’as-tu pas parlé plus tôt ? ». Ces révélations impliquent des émotions très fortes tant pour la victime que pour le récepteur, ce qui rend la communication difficile. Toutefois, une agression a des répercussions sur le comportement des victimes : si la communication n’est pas verbale, n’est-il pas possible qu’elle soit comportementale ?

Rédactrice : Blanche Moinard 

Source image : https://www.curml.ch/sites/default/files/rubriques/3.png


[1] B. RIME, Le partage social des émotions, Paris, Presses universitaires de France, 2009.  

[2] E. GUERET, « Enfance abusée » [documentaire], France 2, première diffusion le 20 novembre 2018, 84min. 

[3] B. RIME, Le partage social des émotionsop.cit. 

[4] F. OZON (réalisateur), Grâce à Dieu, Mars Films, 2019, 137min. 

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Invitation à l’AG de l’AESSP

Chères étudiantes, chers étudiants,

Comme tout-e étudiant-e en sciences sociales, science politique, psychologie ou sciences du sport, tu es un-e membre (passif-ve ou actif-ve) de l’AESSP!  Nous te convions à notre dernière assemblée générale du semestre qui se tiendra le 03 décembre 2019 ‪à 18h en salle 1612 de Géopolis !
Voici l’Ordre du Jour :

  1. Formalités de bienvenue et adoption de l’ODJ
  2. Adoption du PV de l’Assemblée Générale du 05.11.19
  3. Elections complémentaires du Comité
  4. Elections complémentaires des Représentant.e.s étudiant.e.s
  5. Charte interne : Sponsoring
  6. Présentation des comptes 2019
  7. Verrée de clôture

C’est l’occasion pour toi de mieux saisir le fonctionnement de notre association et de rencontrer les gens du comité. Les votes se faisant de manière électronique, nous te rappelons de prendre un ordinateur ou un téléphone avec accès au Wi-Fi.  

Comme tu le constateras, la co-présidence de la section ESSOPOL pour la Science politique est ouverte à candidature. Si ce poste t’intéresse, n’hésite pas à nous écrire un mail et nous t’expliquerons la démarche de postulation. 
Tu trouveras ci dessous : 

Nous clôturerons l’assemblée par un apéro auquel tu es cordialement invité-e !
Nous nous réjouissons de ta présence !
Meilleures salutations estudiantines,

La Présidence de l’AESSP 

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Illustrateur/trice pour SSP

Tu adores dessiner ce qui t’entoure ? 

Le décanat SSP recherche un·e étudiant·e illustrateur/trice ou dessinateur/trice pour la rubrique « Entre étudiant·e·s » de la newsletter facultaire. Intéressé·e ? Ecris rapidement à eventssp@unil.ch.

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Assemblée générale du 5.11

Chères étudiantes, chers étudiants,

Comme tout-e étudiant-e en sciences sociales, science politique, psychologie ou sciences du sport, tu es un-e membre (passif-ve ou actif-ve) de l’AESSP!  Nous te convions à notre deuxième assemblée générale qui se tiendra le 05 novembre 2019 ?à 12h en salle 1612 de Géopolis !

Voici l’Ordre du Jour :

  1. Formalités de bienvenue et adoption de l’ODJ
  2. Adoption du PV de l’Assemblée Générale du 26.09.19
  3. Elections complémentaires du Comité
  4. Présentation des comptes
  5. Présentation des Statuts 2020
  6. Présentation des Cahiers des Charges 2020
  7. Divers et propositions individuelles
  8. Verrée de clôture

C’est l’occasion pour toi de mieux saisir le fonctionnement de notre association et de rencontrer les gens du comité. 
Tu trouveras en annexe  : 

Nous clôturerons l’assemblée par un apéro auquel tu es cordialement invité-e !
Nous nous réjouissons de ta présence !
Meilleures salutations estudiantines,
La Présidence de l’AESSP

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Table ronde « Science Po Lausanne, et après », compte rendu

Suite à la table ronde sur « Science Po Lausanne, et après? », en voici le compte rendu. Ce compte rendu a été fait en collaboration avec COSPOL.

Contrairement aux formations au sein desquelles compétences et diplômes acquis permettent l’exercice d’une profession bien précise, celle en science politique ouvre la porte à de nombreuses perspectives professionnelles. Ces larges débouchés représentent bien entendu une richesse et une chance, mais peuvent également nourrir une certaine incertitude chez les étudiants. En effet, on observe fréquemment que les étudiants choisissent cette voie par intérêt pour la formation dispensée, mais ne savent pas encore exactement vers quel(s) secteur(s) s’orienter?: dès lors, quelles portes s’ouvrent-elles après une maîtrise universitaire en science politique ou encore quelles compétences acquiert-on, et comment faudrait-il les mobiliser sur le marché du travail?? Pour répondre à ces questions, l’Institut d’études politiques, historiques et internationales (IEPHI) a organisé une table ronde entre les étudiant·e·s et des diplômé·e·s du Master en science politique de l’UNIL en collaboration avec le Réseau ALUMNIL de SSP, l’AESSP et le COSPOL. Elle visait à présenter la grande variété et l’hétérogénéité des parcours professionnels entrepris par 8 diplômés de Science politique de l’UNIL, qui, depuis la fin de leur formation académique, s’activent dans des secteurs aussi variés que l’administration, le secteur privé, les métiers du politique, les médias, l’événementiel et la recherche.
Ainsi, nous avons accueilli?dans le cadre de cette table-ronde :

  1. Jeremy Repond (GICHD) [CDD]
  2. Camille Gerber (DFAE) [CDI]
  3. Alberto Mocchi (ASI) [CDI]
  4. Nathalie Grandjean (Nestlé Waters) [CDI]
  5. Talissa Rodriguez (CSP – Jet Service) [CDI]
  6. Alev Ucar (CSP – Jet Service) [CDI]
  7. Yannick Fankhauser (Grand Chelem Event) [CDI]
  8. Yassin Boughaba (Office fédéral de la statistique) [CDD]
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Assemblée générale

Tout-e étudiant-e en sciences sociales, science politique, psychologie ou sciences du sport, es un membre (passif-ve ou actif-ve) de l’AESSP!

Nous avons donc le plaisir de t’inviter à notre Assemblée Générale semestrielle :

Le mercredi 14 mars 2018 ?en salle 2121 du Géopolis de 17 à 19h.

Dont voici le présent Ordre du Jour :

  1. Formalités de bienvenue, adoption de l’ODJ et du PV de la dernière AG
  2. Rapports d’activités
  3. Aperçu des comptes et adoption du budget semestriel
  4. Election du comité (places vacantes)
  5. Election des représentant-e-s étudiant-e-s (places vacantes)
  6. Charte GT Journalisme
  7. Divers et propositions individuelles
  8. Verrée de clôture

Tu auras l’occasion de découvrir nos activités passées et futures et de rencontrer les personnes du Comité. Tu pourras également participer aux élections et même te proposer comme responsable 🙂

Les postes suivants sont disponibles :

    • Responsable administratif (1 place)
    • Coprésident-e ESSOL (2 places)
    • Coresponsable GT Interdisciplinarité (2 places)
    • Coresponsable GT Sports (2 places)
    • Coresponsable GT Photo (1 place)
    • Coprésidence EPSYL (1 place)
    • Représentant-e- étudiant-e commission enseignement de Science Politique (2 places)
    • Représentant-e étudiant-e commission enseignement de Sciences Sociales (1 place)

Toute candidature doit être envoyée à aessp@unil.ch avant le 13 mars à 23h59. Pour plus d’informations vous pouvez nous contacter!

Nous nous réjouissons de ta présence 🙂