Gendering the academy and research : combating career instability and asymmetries (Projet GARCIA)

Le projet GARCIA, portant sur les inégalités de genre dans les carrières académiques en Europe, est dirigé à l’UNIL par Nicky Le Feuvre (ISS), en collaboration avec Farinaz Fassa (ISS), Gaële Goastellec (ISS) et Maria del Rio Carral (IP).

© Jakub Jirsák - Fotolia
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Par un curieux hasard de calendrier, le mois de février a vu la suspension de la participation helvétique à ERAMUS+ et à HORIZON 2020 et le démarrage d’un nouveau projet européen au sein de notre Faculté.

Financé pour une durée de 3 ans dans le cadre du sous-programme 4 (Capacités) du 7ème PCRD (Science & Sociétés) de la Commission européenne, le projet GARCIA (Gendering the Academy and Research: Combating Career Instability and Asymmetries) vise à soutenir des initiatives en faveur de l’égalité femmes – hommes au sein des institutions de recherche. Outre l’Université de Lausanne, le consortium GARCIA est composé de partenaires originaires d’Autriche (Graz), de Belgique (Louvain-La-Neuve), d’Islande (Reykjavik), d’Italie (Trento – coordination), des Pays Bas (Nijmegen) et de Slovénie (Ljubljana). Il bénéficie d’un budget total de 3’000’000€, dont environ 360’000€ pour l’UNIL.

Sous la responsabilité scientifique de Nicky Le Feuvre (Labso, ISS), l’équipe de recherche de l’UNIL est composée de Farinaz Fassa (LabEduc, ISS), Gaële Goastellec (OSPS, ISS), Maria del Rio Carral (CerPsa, IP), Sabine Kradolfer (chercheuse senior, ISS) et Michael Posse (assistant étudiant, ISS). Le projet bénéficie du soutien du secrétariat de l’ISS (Alba Brizzi).

S’inscrivant dans la continuité de plusieurs recherches menées au sein de notre Faculté, le projet GARCIA prête une attention particulière aux processus de « flexibilisation » / « précarisation » / « dérégulation » du marché du travail scientifique. Il s’intéresse notamment aux effets potentiellement discriminatoires de ces évolutions sur les débuts de carrière académique, aussi bien dans les sciences humaines et sociales (SSH) que dans les sciences « dures » (STEM). Il s’agira donc d’analyser les mécanismes sexués à l’œuvre dans le recrutement, la promotion et l’évaluation des jeunes générations de chercheur-e-s en Europe.

Comme pour tous les projets du 7ème PCRD, l’Union européenne exige que les résultats de GARCIA soient immédiatement traduits en recommandations d’actions. C’est pour cela que les différentes étapes du projet seront menées en étroite collaboration avec la Vice-Rectrice en charge de la relève, le Bureau de l’égalité des chances de l’UNIL, les groupes de travail chargés de la mise en œuvre des Plans d’action égalité des Facultés SSP et FBM, mais aussi avec la Direction du sous-programme CUS « Égalité des chances, 2013-2016 ».