La politique de la recherche à la Faculté des SSP

L’auto-évaluation effectuée par la Faculté en 2007 a mis en avant le besoin de mieux suivre et soutenir la recherche au sein de la Faculté. Par la création, en 2008 d’une Commission facultaire de la Recherche, la Faculté des SSP s’est ainsi donné les moyens de mieux connaître et valoriser ce domaine, derenforcer la gestion politique et l’inscrire dans une vision à long terme. Mais qui sont les membres de la commission de la recherche (CR) ? Quelle est sa mission? Et quelles sont ses réalisations ?

Les membres de la Commission de la Recherche
Les principales réalisations
Ce qui est en cours
Ce qu’il reste à faire….

Présidée par le vice-doyen en charge de la recherche, la commission comporte des représentants des professeurs (4), du corps intermédiaire supérieur (2), des assistants doctorants (2), du personnel administratif et technique (1), de la commission de la recherche de l’Université (1) et le chargé de recherche du Décanat. Ces deux derniers membres ont une voix consultative. Dans sa composition, la commission cherche également à refléter le plus largement possible les domaines de la Faculté et est attentive à ce que les instituts soient au mieux représentés.

Les membres de la Commission de la Recherche

Ont ainsi été élues par le Conseil de Faculté pour la période 2011-2014 :

  • Prof. Fabrizio Butera, Institut des sciences sociales (ISS)
  • Prof. Nicolas Bancel, Institut des sciences du sport (ISSUL)
  • Prof. Florence Passy, Institut d’études politiques et internationales (IEPI)
  • Prof. Christine Mohr, Institut de psychologie (IP)
  • Mme Gaële Goastellec, maître d’enseignement et de recherche, Observatoire science, politique et société (OSPS)
  • M. Philippe Gottraux, maître d’enseignement et de recherche, Institut d’études politiques et internationales (IEPI)
  • Mme Hélène Carole Edoa Mbatsogo, assistante doctorante, Institut de psychologie (IP)
  • M. Pierre Raboud, assistant doctorant, Institut d’histoire économique et sociale (IHES)
  • Prof. Laurence Kaufmann,Institut des sciences sociales (ISS), membre de la Commission de recherche de l’UNIL
  • M.Davide Morselli,chercheur PAT, Institut des sciences sociales (ISS)

La commission est actuellement présidée par la Prof. Michèle Grossen, vice-doyenne chargée de la recherche.

Les trois missions principales de la Commission de la Recherche

De manière générale, la commission de la recherche se préoccupe des moyens qui permettent l’élaboration d’une politique facultaire de la recherche. Elle poursuit plus particulièrement trois missions :

  • Soutenir et développer la recherche de la Faculté constitue la première mission de la CR. L’amélioration de la communication est un pan essentiel de cette mission : mieux se connaître, être informé des recherches qui se développent, mieux connaître le réseau suisse et international de la recherche, les fonds existants, les procédures. Développer la recherche, c’est aussi développer le soutien aux chercheurs. Mon projet a été refusé, pourquoi ? Puis-je le présenter dans un autre cadre ? Comment pourrais-je l’améliorer ? Comment améliorer mon réseau ? Mais pour soutenir la recherche, il faut la connaître.
  • La deuxième mission de la commission est en effet de mettre en place les conditions permettant d’établir un état annuel de la recherche dans la Faculté. Quelles données sur la recherche faut-il répertorier et conserver ? Où et sous quelle forme ? Que mettre en place pour disposer simplement des données utiles et réagir rapidement ?
  • La troisième mission de la commission est de soutenir une politique de la relève, par exemple en encourageant la mise en place d’écoles doctorales, en promouvant une “culture de la recherche” qui favorise les échanges entre chercheurs et doctorants et en créant les conditions de réalisation des thèses.

La mission de la commission est donc vaste et la commission et, sans renoncer à rien, la CR a établi des priorités dans son action.

Les principales réalisations

  • Suite à l’auto-évaluation de la Faculté en 2007, un rapport de suivi qui concerne les réalisations faites dans le domaine de la recherche est établi chaque année ; il constitue ainsi un premier outil permettant d’avoir une vision d’ensemble de la politique de recherche suivie et de ses effets ;
  • Dès 2009, une Journée de la Recherche de la Faculté, qui donne une large part aux travaux menés par les doctorants et cherche à stimuler les échanges entre chercheurs de la Faculté a été organisée ;
  • Une politique de redistribution des reliquats du budget annuel de la Faculté au profit de la recherche a été adoptée par le Décanat ;
  • La CR a aussi travaillé activement à la conception et à la réalisation de la présente lettre d’information, eSSPace recherche.

Ce qui est en cours…

Les réflexions de la CR ont principalement porté sur les conditions favorisant le développement de la recherche dans la Faculté. En effet, la CR a estimé que dans l’état actuel, il était plus profitable de se centrer sur “l’amont” de la recherche que sur les “produits” (ou “outcomes”). Dans cet esprit, elle a travaillé d’une part sur l’introduction de congés de recherche pour les professeur.e.s et maîtres d’enseignement et de recherche, d’autre part sur l’amélioration des conditions de recherche des maîtres-assistant.e.s.

Elle a par ailleurs réfléchi aux conditions qui permettraient au Décanat d’avoir une vision d’ensemble des activités de recherche menées dans la Faculté, des points forts, des difficultés rencontrées, des éléments à améliorer. Pour lors, il est impératif que la Faculté se dote d’outils de pilotage qui lui permettent de mieux identifier les problèmes et donc d’élaborer des solutions aux difficultés rencontrées.

Ce qu’il reste à faire…

Certaines tâches se révèlent particulièrement ardues, en particulier celles qui sont liées à des éléments de politique de la recherche ou d’organisation qui dépassent le cadre de la Faculté. Ces tâches sont de trois types :

  • Promouvoir les conditions qui favorisent la recherche, notamment au niveau de la recherche de fonds, de la rédaction de projets scientifiques, de l’appui linguistique, des collaborations internes, nationales et internationales.
  • Elaborer, sous une forme qui reste à déterminer, des outils d’évaluation de la recherche : Ce travail pose des questions cruciales, comme : Pourquoi veut-on évaluer ?A quelles questions cherche-t-on à répondre ? Que veut-on évaluer ? A quoi mesure-t-on la qualité et l’impact d’une recherche ?Quelles distinctions s’agit-il d’opérer selon les disciplines concernées ? Objets de débats scientifiques, ces questions sont discutées au sein de la CR, qui a procédé à une analyse approfondie de la question sans fournir pour l’instant des propositions concrètes.
  • Permettre la visibilité de la recherche à l’intérieur même de la Faculté mais aussi à l’extérieur. En effet, il est actuellement difficile d’avoir une vue d’ensemble des projets de recherche menés dans la Faculté et des moyens financiers externes obtenus par les chercheurs. La base de données Unisciences et le serveur SERVAL sont des moyens d’y parvenir, mais leur fonctionnement et leur utilisation posent encore problème à l’heure actuelle.Trois groupes de travail interfacultaire travaillent actuellement sur divers aspects de la visibilité de la recherche.

Notons enfin que pour avoir une vision globale de la politique de la recherche dans la Faculté, un rapport sur la politique de la recherche de la Faculté est actuellement en cours de rédaction. Son but est de dresser un état des lieux qui puissent par la suite constituer un des outils de pilotage dont la Faculté doit se doter pour donner une ligne à sa politique de la recherche.