L’Ecole néoclassique

L’Ecole néoclassique, née dans les années 1870, regroupe des économistes rattachés au courant marginaliste. Ses théories sont en grande partie encore dominantes aujourd’hui et elles se basent sur les notions d’utilité marginale et d’équilibre du marché et sur une conception de l’individu en tant qu’Homo œconomicus.

L’Ecole néoclassique emploie une base microéconomique fondée sur l’individualisme méthodologique : elle analyse les comportements des individus et en déduit des phénomènes collectifs, notamment l’offre, la demande et l’équilibre sur le marché.Ce même présupposé théorique se retrouve aussi dans la théorie des choix publics.

Libéraux, les économistes néoclassiques s’opposent à l’intervention de l’Etat dans l’économie. Ils font confiance au marché pour allouer efficacement et justement les ressources.

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L’école classique

Les Classiques sont des économistes anglais et français du 18e et 19e siècle. On date le début de ce courant à 1776 avec la parution de la « Richesse des nations » d’Adam Smith. Dans un contexte de révolution industrielle, les auteurs classiques analysent les phénomènes économiques et recherchent les lois universelles de l’économie. Leurs préoccupations sont notamment la nature de la richesse, sa création et sa répartition, la monnaie, la valeur, les prix et la croissance. Ils sont également partisans du libéralisme : l’intervention de l’Etat dans l’économie doit être minimale pour garantir un bon fonctionnement du marché. Lire la suite