Persévérer

Pas toujours facile d’y voir clair pendant le semestre! Dans certaines facultés, l’agenda est très chargé (travaux de groupes, examens intermédiaires…) tandis que dans d’autres facultés, la matière s’accumule peu à peu sans échéance à court terme. Pour traverser cette période, nos sherpas vous donnent un repère: se fixer des objectifs.

Des objectifs par jour

Avant chaque cours, je parcours mes notes du cours précédent. Si possible, je jette un oeil sur les dias du cours à venir pour m’en imprégner et voir si la matière est nouvelle ou non. Après le cours, je complète mes notes: les points sur lesquels le professeur a insisté, les questions qui me viennent, etc.

Chaque jour, je me fixe des objectifs à atteindre (un nombre de feuilles à lire, des pages web à consulter, etc.). Au fur et à mesure de la journée, je note mes objectifs pour le lendemain.

Pour être plus efficace et ne pas m’éparpiller, il arrive que je consacre une journée complète à une seule tâche. Par exemple, l’écriture d’un dossier.

Se fixer des échéances de travail journalières, ça peut être angoissant! Je préfère des fixer des objectifs hebdomadaires voire mensuels, pour être plus flexible. 

Des objectifs par semaine et par mois

J’ai 4 demi-jours de temps libre sur ma semaine: ça fait quand même 2 jours complets! C’est tentant de ne pas les utiliser pour travailler 😉 Dès le début du semestre, j’attribue une tâche à chaque créneau libre: lire les textes de tel ou tel cours le mardi matin, par exemple.

Bosser pendant les heures sans cours, c’est un vrai gain de temps. C’est difficile car ça demande d’anticiper, d’avoir ses notes avec soi. Mais en 2 heures, on peut faire une série en math!

Avoir une vue sur les objectifs à long terme, c’est important pour établir des priorités. Par exemple, j’ai une présentation dans un mois: je sais que j’aurai besoin de 2 semaines pour produire quelque chose d’assez bien!

J’essaie toujours d’évaluer le temps que me prendra un travail pour ne ne pas commencer les trucs trop long trop tard. Si j’ai un livre de 200 pages à lire en 1 mois, je me fixe l’objectif de 50 pages par semaine.

Des objectifs pour la vie

Mon conseil: fixe-toi un objectif pour l’avenir que tu veux. À partir de là, tout est possible!

Prendre ses études au sérieux et se projeter dans l’avenir, ça peut aider à assumer une grande charge de travail en mettant du sens dans ce qu’on fait. Tu ne peux pas réussir ta 1ère si tu n’y crois pas. Après un semestre, tu te rends compte que tu n’es pas motivé et que l’envie n’y est pas, plutôt que de te forcer, prends le temps de faire autre chose.
Des conseils pour se réorienter 

Comment s’organiser?

Pour tenir ses objectifs, nos sherpas partagent leurs astuces:

À la fin de chaque cours, je regarde ce que j’ai à faire pour le cours suivant, j’imprime les documents nécessaires que je complète avec des notes ou des post-it.

Avec un agenda papier, tu peux faire des to-do lists. Quel sentiment de satisfaction quand on peut barrer une tâche accomplie! On se voit avancer…

J’ai besoin d’avoir une vue globale sur toute mon année, en la visualisant sur une seule page. 
Mon fichier de planification sur l’année 

Bien tenir son agenda, c’est vraiment essentiel pour organiser sa vie universitaire. Au minimum, tu peux y mettre les horaires de cours et les échéances à venir (dates des présentations orales, des exercices à faire…), mais aussi les tâches à faire, les informations importantes, etc.

J’utilise le calendrier de ma messagerie UNIL, sur Outlook. C’est tellement pratique! Je l’ai synchronisé avec mon smartphone, pour en disposer à tout moment.

D’autres ressources liées à la persévérance:

Cette ressource t’a été utile? D’autres questions te préoccupent? Soumets tes idées de thématiques à nos sherpas!

Persévérer, oui. Mais sans s’épuiser! Nos sherpas livrent leurs astuces pour connaître ses limites et se respecter.

Chacun son rythme!

Quand tu te fixes des échéances en début de semaine, tiens compte qu’il y a des jours où tu seras peut-être moins motivé·e. Mon secret: être gentil avec soi-même 🙂

Dans ton planning, n’oublie pas de prévoir aussi des moments de détente (sport, soirées, cinéma). Si tu as prévu une soirée la veille d’une journée d’étude, ne rentre pas trop tard pour rester productif le lendemain! Also, dis-toi que tant que le travail n’est pas fini, on ne va pas voir ses amis (ça motive à travailler efficacement avant la sortie du soir 😉 ). 

Je ne bosse jamais le week-end. Mais si tu préfères bosser le week-end et te reposer le mercredi, c’est toi qui voit! 

Ce semestre, je n’ai pas cours le lundi et le mardi. Je garde ces plages pour moi. J’essaie de finir toutes mes lectures le dimanche, et si besoin, je déborde sur le lundi.

Dès que possible, je travaille à 100% pendant 2 ou 3 jours, puis je me relaxe complètement le 4^ème jour. Ce fonctionnement me permet de déculpabiliser quand m’accorde une journée de détente. Le soir, je marque une transition en me faisant plaisir avec un bon repas ou une série. Je peux ensuite ré-attaquer une nouvelle journée de travail plein d’énergie.

Pas de pression!

Parfois, il faut accepter d’être perdu. C’est normal: on est en train d’apprendre. Par exemple, si tu ne comprends pas toutes pages d’un livre, ne t’affole pas et continue jusqu’à la fin, pour avoir une familiarité avec son contenu. Avec les cours, les TP et les discussions, les choses vont se clarifier. Ce qui est important c’est qu’à la fin du semestre, tu aies tout bien compris. 

Il faut savoir s’arrêter. Quand tu fais un travail, tu n’as jamais fini: on peut toujours le relire et l’améliorer. À un moment donné, tu dois pouvoir te dire que tu as consacré le temps nécessaire et que ton travail est satisfaisant.

Il n’est jamais trop tard! Même si tu as le sentiment d’être pris au piège par les délais, ne lâche rien! Essaie, en allant à l’essentiel. Rien n’est perdu d’avance!

Il n’y a pas de petite tâche! Être étudiant·e, ce n’est pas seulement étudier: c’est aussi s’organiser, lire, s’exercer, échanger… Par exemple, lire c’est aussi travailler!

Des bulles d’air!

Avec une activité hors de l’UNIL, tu peux garder un équilibre physique et psychique indispensable. Cela peut être du sport, de la musique… Dans une mesure raisonnable, bien entendu! 

Je fais du sport au moins une fois par semaine. C’est essentiel! Quand je n’arrive pas à me concentrer, je pars marcher 1 heure, et à mon retour, il arrive qu’en 15 minutes je résolve un blocage de plusieurs heures.
Services des Sports de l’UNIL

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