NEDA 18146
Illustré de 4 planches dépliantes gravées.
Le baron Jules de Catus (1838-1910) a été le principal constructeur de bateaux actif sur l’arc lémanique à l’aube de la navigation de plaisance.
Illustré de 4 planches dépliantes gravées.
Le baron Jules de Catus (1838-1910) a été le principal constructeur de bateaux actif sur l’arc lémanique à l’aube de la navigation de plaisance.
Duncan McPherson, Antiquities of Kertch and researches in the Cimmerian Bosphorus : with remarks on the ethnological and physical history of the Crimea, London : Smith, Elder & Co., 1857
AC 544
Ouvrage fondateur des études archéologique relative à la Crimée.
Les lithographies illustrant le volumes (dont la planche dépliante et les planches I à IX en couleurs), ont été imprimée par W. West d’après les dessins et les pierres originales de C.F. Kell.
Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Yverdon : [F.-B. de Félice], 1781, 6 tomes
AZ 8708
Contrefaçon yverdonnoise de l’édition originale de la traduction française de cet ouvrage fondateur du père des sciences économiques modernes, parue à La Haye de 1779 à 1779.
Couverture illustrée signée du monogramme TS, pour Thékla Stilling (née Thékla Dor, fille d’un opticien veveysan), épouse du professeur Henri Stilling (Cassel 1853, Lausanne 1911), chirurgien et anatomiste de premier plan et bibliophile raffiné. Le style du dessin n’est pas sans évoquer le décor des livres de Marguerite Burnat-Provins, légèrement postérieurs.
Edition privée limitée à 40 exemplaires.
Jean-Pierre-Louis de Luchet, Essai sur la secte des illuminés, Londres : [s. n.] 1789
AZ 8392
L’adresse de Londres est fictive. Cette édition sort en fait des presses lausannoises d’Abraham-Louis Tarin, identifiable à son matériel typographique, probablement pour le compte du libraire-éditeur François Grasset.
[Anonyme], Le Robinson français, ou histoire d’une famille française habitant une île de la mer du sud…
Lausanne : Hignou aîné, 1822, 4 tomes
AZ 8376
L’auteur n’a pas pu être identifié ; l’ouvrage est parfois attribué à J. F. Wyss [sic!], allusion imprécise à l’auteur du Robinson suisse, Johann David Wyss.
L’illustration consiste en 16 planches lithographiés par R. Haag à Berne et 2 cartes dépliantes de l’île Robinson (aux tomes 1 et 3).
Vittorio Alfieri, Della tirannide, Torino [i. e Paris?] : Della Stamperia filantropica [Giovanni Claudio Molini?], anno IX (1800)
AZ 8369
Ecrivain et philosophe issu de la vieille noblesse piémontaise, Vittorio Alfieri (1749-1803) rédigea le livre Della tirannide à Sienne en 1777 et à Paris en 1787. Publié contre son gré à Paris en 1789, ce livre condamne toute forme de tyrannie, y compris la monarchie parlementaire chère à Montesquieu (et plus largement à toute une frange des Lumières).
Le statut de cette édition, parue de toute évidence sous une adresse fictive, n’est pas établi ; il pourrait s’agir de la contrefaçon réalisée par le libraire Molini sur un exemplaire volé de l’édition originale de 1789, dont la plupart des exemplaires ont été saisis par les sans-culottes lors du sac de l’appartement d’Alfieri en 1792, contrefaçon dénoncée par l’auteur par voie de presse.
François-Amédée Doppet, Aphrodisiaque externe, ou Traité du fouet et de ses effets sur le physique de l’amour : ouvrage médico-philosophique ; suivi d’une dissertation sur les moyens capables d’exciter aux plaisirs de l’amour, [S. l.] : [s. n.], 1788
AZ 8362
François-Amédée Doppet, fils d’un fabricant de cire de Chambéry est né dans cette ville en 1753. En 1771, il s’enrôle dans un régiment de cavalerie, d’où il passe dans les Gardes-françaises. Il sert trois ans dans l’armée, avant d’entreprendre des études de médecine à Turin, au terme desquelles il est reçu docteur en médecine. De retour à Chambéry, il tente sans succès de s’attirer les bonnes grâces de la Cour de Savoie. Ne parvenant pas à ses fins, il décide de voyager, parcourt la Suisse et s’établit à Paris. C’est probablement durant un séjour à Lausanne que, sous couvert de son statut de médecin, il publia le Traité du fouet, ouvrage où il est question :
On y trouve également un catalogue des substances aphrodisiaques.
Edition sortie des presses lausannoises d’Henri Vincent, identifiable à son matériel typographique (Pascal Delvaux, étude en cours). On connaît très peu de livres érotiques imprimés à Lausanne sous l’Ancien régime.
Jean-Philippe de Loys de Cheseaux, Traité de la comète qui a paru en décembre 1743 et en janvier, février et mars 1744 : contenant outre les observations de l’auteur, celles qui ont été faites à Paris par Mr. Cassini et à Genève par Mr. Calandrini, A Lausanne et à Genève : chez Marc-Michel Bousquet & Cie, 1744
AZ 8626
Exemplaire enrichi d’un envoi de Loys de Cheseaux à sa soeur, « Madame de Chandieu Veuillens » [i.e Vulliens?], sous forme d’une lettre reliée à la suite du titre contenant un poème de six vers dont les initiales de chaque mot forment apparemment un message chiffré ; la clé de ce message n’a pas pu être trouvée.
Edizione ultima dell’ anno MDCCLXIX, coll’aggiunta del Commentario alla detta opera del Signor di Voltaire, tradotta da celebre autore, A Lausanna : a richiesta universale, [1769]
AZ 8622
La parution, en 1764 à Livourne sous l’adresse fictive de Lausanne, de l’édition originale italienne du Traité des délits et des peines de Beccaria a connu un très grand retentissement dans l’Europe des lumières. Ce livre, où se trouve développée la toute première argumentation contre la peine de mort, est généralement considéré comme le fondement du droit pénal moderne. On ignore les raisons de l’utilisation, par Beccaria ou son imprimeur Giuseppe Aubert, de l’adresse de « Lausanne », adresse sous laquelle paraîtra également en 1766 la première traduction française de l’ouvrage, due à l’abbé Morellet.
Cette édition de 1769 sort des presses de Giuseppe Aubert à Livourne. Dotée d’un frontispice allégorique non signé dénonçant l’application de la peine de mort, elle contient la traduction italienne du Commentaire sur le Traité des délits et des peines de Voltaire.
Héron d’Alexandrie, Gli artifitiosi et curiosi moti spiritali di Herrone. Tradotti da M. Gio. Battista Aleotti d’Argenta Aggiontovi dal medesimo Quattro theoremi non men belli & curiosi de’ gli altri et il modo con che si fa artificiosamente salir un canale d’acqua viva, o morta, in cima d’ogn’alta torre, In Ferrara : per Vittorio Baldini, 1589
AB 2609
Héron d’Alexandrie imagina toutes sortes de machines hydrauliques et s’intéressa à la vapeur et à l’air comprimé. Principalement connu pour les machineries décrites dans son Traité des pneumatiques (??????????), on lui doit par exemple un projet de machine utilisant la contraction ou la raréfaction de l’air pour ouvrir automatiquement les portes d’un temple ou faire fonctionner une horloge. Sa redécouverte au XVIe siècle est à mettre en relation avec la fascination des savants de la Renaissance pour l’ingénierie, qui trouvera sa pleine expression, par exemple, dans les ouvrages de Jacques Besson – le célèbre ingénieur français, concepteur entre autres du mécanisme de la fontaine de la Palud à Lausanne.
Cette édition imprimée à Ferrare est illustrée de dizaines de gravures sur bois (non signées) représentant autant d’inventions mécaniques.
Contrefaçon de l’édition originale parisienne, imprimée à Lausanne par Henri Vincent, identifiable à son matériel typographique (Pascal Delvaux, étude en cours) ; elle reprend l’adresse de « Pampelune » utilisée par le premier éditeur.
Cette satire assez violente, principalement dirigée contre Beaumarchais et Le Mariage de Figaro, comporte une foule d’allusions et de traits contre les personnalités et les modes de l’époque. Elle sera réimprimée en 1788, sous le titre Le Rabelais moderne.
Seconde édition, publiée la même année que la première, augmentée d’un frontispice gravé par Dheuffand (Guillaume d’Heuland) d’après Maugein représentant plusieurs orbites de comètes au sein du système solaire.
Pierre-Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759), philosophe, géomètre et astronome français, fut également un grand voyageur. Il se lia avec les Bernouilli, à Bâle, ainsi qu’avec La Condamine et Voltaire dont il devait faire un disciple enthousiaste du système de Newton.
«La comète observée le 2 mars 1742 à l’Observatoire de Paris fut pour lui l’occasion d’adresser à une dame une lettre où il rassemblait tout ce qui avait été dit de faux ou de vrai sur ces astres. Mais, loin de rassurer les hommes, il montre les ravages que les comètes pourraient causer dans l’univers par leur rencontre avec notre planète.» (Biographie générale, t. 34, p. 389)
Ex-libris gravé du mathématicien français Michel Chasles (1793-1880).
Panorama de Lausanne avec ses environs et le lac de Genève : dessiné d’après nature sur le toit de l’Abbaye de l’Arc à Montbenon, Bâle ; Berne ; Lausanne : publié par J. P. Lamy, [ca 1815]
NEDA 17902
1 feuillet lithographié dépliant
Mme Goyet, Le bouquet du sentiment, ou allégorie des plantes & des couleurs. A Chalon s. S. : chez J.-B. Goyet, 1816
AZ 8728
Ce charmant opuscule contemporain de la parution d’Adolphe, un des premiers livres consacrés au langage des fleurs, a connu un tirage confidentiel (le seul autre exemplaire localisé se trouve à la BN, à Paris).
L’illustration consiste en un titre et deux planches signées par le peintre Jean-Baptiste Goyet (époux de l’auteure ?), délicatement aquarellées.
Anton Francesco Doni, La zucca del Doni [I cicalamenti della zucca del Doni, Le baie della zucca del Doni, Le chiachiere della zucca del Doni]. In Vinegia : per Francesco Marcolini, 1551
AZ 8663
Ouvrage composé de trois parties, chacune dotée d’une page de titre et d’une pagination propres. L’illustration consiste en un frontispice et de nombreuses vignettes et encadrements gravés sur bois, non signés.
Anton Francesco Doni (1513-1574) a été longtemps décrié par la critique, victime de l’étiquette de « cervellaccio bizzaro e fantastico » que lui attribua Apostolo Zeno (1669-1750). Geneviève Duval-Wirth a démontré, dans un article publié dans la revue Chroniques italiennes (n° 13-14, 1988, « Un moraliste méconnu »), combien ce personnage mérite que l’on redécouvre son œuvre à la lumière de notre sensibilité contemporaine, dont il est finalement assez proche, abordant sans tabou de nombreux domaines du savoir humain susceptibles d’améliorer la vie: médecine psychosomatique, technique du placebo, diététique, télépathie, hypnose, chiromancie, criminologie, etc.
Innocent Gentillet, Discours d’estat sur les moyens de bien gouverner & maintenir en bonne paix un royaume ou autre principauté. Dernière édition corrigée et augmentée de plus de la moitié, A Lausanne : par Jehan Chiquelle, 1585
AZ 8547
Edition probablement imprimée à Genève, et non à Lausanne: Chiquelle obtient du Conseil de Genève le 15 juin 1585 l’autorisation d’imprimer ce livre ; il ne s’établira à Lausanne que l’année suivante.
Huguenot modéré, avocat à Grenoble et à Vienne, puis parlementaire, Innocent Gentillet (1535-1588) fuit à Genève après le massacre de la Saint-Barthélemy, puis rentre en France après l’édit de Beaulieu de 1576. Ses opinions protestantes le font à nouveau exiler à Genève en 1585.
Son Discours d’estat sur les moyens de bien gouverner, dans lesquels il condamne les idées de Nicolas Machiavel, soupçonné de vouloir introduire l’impiété et l’immoralité dans le gouvernement, a paru en 1576. Il y accuse les Italiens de l’entourage de Catherine de Médicis de s’en faire les propagateurs.
L’ouvrage, qui paraît d’abord en latin, puis en français et en anglais, connaît une diffusion considérable à travers toute l’Europe jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Gentillet affirme que la source de la richesse d’un État vient de sa forte population. Il estime que les luttes intestines et les mauvaises lois sont contraires au développement de la population et condamne le luxe comme nuisible au bien-être national. (Informations tirées de Wikipédia)
Sept brochures recueillies et commentées (à la plume) en 1849 par Antoine Baron, premier archiviste du Canton de Vaud, qui a ajouté en tête une caricature de l’époque représentant un jésuite aux ordres d’un Français (?) faisant un pied de nez à un ours bernois enchaîné par le pacte de 1815 et sacrifié au peuple souverain.
Les amours de Sainfroid, jésuite, et d’Eulalie, fille dévote : histoire véritable, A La Haye : chez Isaac vander Kloot, 1743
AZ 8700
Contrefaçon publiée à Lausanne par Marc-Michel Bousquet sous le nom d’emprunt d’Isaac van der Kloot, décédé en 1741, chez qui a paru l’édition originale de ce texte en 1729.
Reliure signée Smeers (Isidore Smeers, relieur belge établi à Paris, décédé vers 1896) en maroquin rouge avec triple filet doré encadrant les plats, caissons décorés aux petits fers, dentelle intérieure, le tout à chaud, tranches dorées, gardes de papier fantaisie au peigne.
Marc-Michel Bousquet, l’un des éditeurs les plus actifs à Lausanne au XVIIIe siècle, a publié successivement trois éditions de ce best-seller de la littérature grivoise des Lumières, en 1743, 1748 et 1760. Seule l’édition de 1748 manque encore aux collections de la BCU Lausanne.
Dans cette collection figurent de nombreux livres précieux, à l’instar de cet exemplaire de L’Affaire Crainquebille, d’Anatole France, illustré de 62 dessins de Théophile-Alexandre Steinlen (Paris: Edouard Pelletan, 1901).
Un des 25 ex. de tête contenant un dessin original et une collection d’épreuves sur chine (n° 17, imprimé sur japon ancien), avec l’ex-libris gravé d’Anatole France et diverses notes autographes de ce dernier ; ont été ajoutés deux portraits de l’auteur par Steinlen au crayon gris et rouge.
Louis Jurine, [Planches de l’Histoire abrégée des poissons du lac Léman], Le Mont-sur-Lausanne : J. Genoud, 1976
NEDC 292
Réédition des planches parues en 1825 dans les Mémoires de la société de physique et d’histoire naturelle de Genève, augmentée d’un tirage en couleurs des planches 2, 3, 5, 8, 9, 10, 12, 13 et 15 réalisé à l’atelier de Saint-Prex sur les cuivres originaux conservés au Muséum d’histoire naturelle de Genève.
Tirage limité à 12 exemplaires hors commerce numérotés de I à XII, celui-ci offert à la BCU Lausanne par Jean Genoud.
Passionné par les revues satiriques, Bernard Schira a fait don en 2011 à la BCU Lausanne d’une riche collection de journaux, publiés principalement à Paris, mais aussi en terre romande, depuis la seconde moitié du XIXe siècle.
Cette collection fera prochainement l’objet d’une exposition particulière.
L’Hydropathe : journal littéraire illustré, Paris, 1879-1919
B 19878
Revue du club littéraire parisien « Les Hydropathes » fondé par le poète et romancier Emile Goudeau.
Illustrations de Cabriol.
Seul le titre du premier numéro renvoie directement au club homonyme ; les numéros suivant présentent le titre L’hydropathe.
Le Chat Noir : organe des intérêts de Montmartre, Paris, 1882-1899
B 19981
Revue du célèbre cabaret montmartrois fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis. Emblématique de la presse humoristique Belle Epoque, Le Chat noir a bénéficié du concours de nombreux artistes, dont le Vaudois Théophile-Alexandre Steinlen.
La rencontre, en 1847, à Paris, de Charles Philipon, qui dirige les éditions Aubert & Cie et le Journal pour rire, est décisive pour la carrière de Gustave Doré, alors âgé de 15 ans à peine. C’est sous les auspices de Philipon que paraîtront ses premiers albums de caricatures, aujourd’hui rarissimes.
Eugène Grasset, Calendrier 1886 [Paris] : Au Bon Marché, 1866
NEDB 5526
Calendrier créé pour le magasin « Au bon marché » par Eugène Grasset (1945-1917), né à Lausanne, un des maîtres de l’illustration art nouveau, dont le monogramme figure sur le titre. L’ensemble a été gravé par Gillot.
Exemplaire comportant les douze planches en couleurs avant la lettre, montées sur onglets avec la planche de titre monochrome.
[Anonyme], Lo conto d’au craizu : coq à l’âne dans le patoi [sic] du canton de Vaud [Lausanne, vers 1803?]
NEDB 5596
L’auteur de ce conte serait, d’après le doyen Bridel, cité par Gauchat, un certain M. De la Rue, de Lutry. Il n’a pas été possible d’identifier celui-ci.
La date et le lieu d’édition (probablement Lausanne) ne sont pas déterminés avec précision. Les dates de 1780 ou 1785, parfois avancées, paraissent trop anciennes eu égard à la typographie, assez caractéristique des dernières années du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle ; l’existence du « Canton de Vaud » à proprement parler n’est par ailleurs pas antérieure à 1803.
Jacques Rothmüller, Souvenirs du Lac Léman, Genève : Lith. de Spengler et Cie, [ca 1830]
OBLA 2180
Contient 12 planches lithographiées par Spengler et Engelmann:
Reliure avec décor à la plaque à froid, titre poussé à chaud « Souvenirs de la Suisse » sur le 1er plat, avec étiquette du relieur, Simier (Paris). Exemplaire incomplet du titre gravé.