L’UNIL cofinance une ligne de bus : Champagne ! 

Un partenariat tl, UNIL et EPFL

ÉCLAIRAGES

Une nouvelle ligne de bus dessert le site universitaire, testée ici par Christelle Monvoisin (tl), Julien Meillard (UNIL) et Luca Fontana (EPFL, assis).

Fabrice Ducrest © UNIL

Fabrice Ducrest © UNIL

ÉCLAIRAGES

Une nouvelle ligne de bus dessert le site universitaire, testée ici par Christelle Monvoisin (tl), Julien Meillard (UNIL) et Luca Fontana (EPFL, assis).

La mobilité durable progresse !

L’arrêt «Champagne» de la ligne 1 dessert l’UNIL (sur la route cantonale au bout du Batochime). Deux autres arrêts (Allée de Dorigny et Blévallaire) permettent de rejoindre facilement l’Unicentre, le Centre sportif ou le Biophore. Pour clore la ligne, deux arrêts desservent tour à tour le futur siège de la RTS (inauguration prévue en 2025) puis l’EPFL (terminus Colladon à Ecublens). Pour l’instant, cette nouvelle offre démarrée le 21 août 2023 est assurée uniquement en semaine, de 6h30 à 9h30, puis de 15h30 à 19 heures. Le service pourrait être étoffé dans les années à venir…

L’idée était de favoriser l’accès aux hautes écoles depuis la ville, notamment la gare de Lausanne, en réduisant l’impact de la mobilité pendulaire, et de décharger le métro m1 aux heures de pointe. Les 17 véhicules tl desservant la ligne 1 n’achèvent plus systématiquement leur course à Sablons ; avant d’entamer leur longue remontée vers la Blécherette, ils gagnent donc, aux heures indiquées, la région de Dorigny.

Partenariat entre les tl, l’UNIL et l’EPFL

Cette prolongation concrétise un partenariat original noué entre les tl, l’EPFL et l’UNIL. En effet, les deux hautes écoles contribuent au financement de la ligne pendant une période pilote de trois ans, à hauteur de 200 000 francs par institution et par an. La part restante est prise en charge par les quinze communes de l’agglomération, selon la clé de répartition des indemnités en vigueur. «C’est la première fois que l’UNIL investit dans les transports publics de cette manière», relève Julien Meillard, adjoint de la Direction au dicastère Transition écologique et campus.

Des trolleybus à batterie

La solution choisie a permis d’éviter la construction de nouvelles infrastructures. Cheffe de projet du prolongement de la ligne 1 aux tl, Christelle Monvoisin explique que ce sont des «trolleybus à batterie», qui abaissent leurs perches sur le toit en arrivant au bout de leur ligne aérienne de contact, pour réaliser les derniers kilomètres en mode batterie (7,5 kilomètres en tout, une première pour les tl à pareille distance). «Les batteries de ces véhicules se rechargent soit en marche, soit au freinage», indique-t-elle. La mobilité durable (et plus silencieuse) progresse : Champagne ! – NR