Julia Steinberger est l’auteure principale du groupe n°3 du GIEC et professeure ordinaire d’économie écologique à l’UNIL. Ses axes de recherche porte sur les liens entre énergie et bien-être.
Julia Steinberger recherche et enseigne dans le domaine interdisciplinaire de l’économie écologique. Ses travaux examinent les interconnections entre l’utilisation des ressources biophysiques (énergie, émissions) et la performance sociétale, focalisée sur le bien-être humain. Elle emploie des méthodes quantitatives d’analyse et de modélisation issues de l’écologie industrielle, et des approches qualitatives et participatives, issues de l’économie politique et hétérodoxe, avec le but de guider la transformation vers une société décarbonisée.
Après une formation en physique aux Etats-Unis (Bachelor à Brown University et doctorat en 2004 à MIT), Julia Steinberger est revenue en Europe et a changé de domaine, se penchant vers les conséquences environnementales des activités socioéconomiques. Elle a poursuivi des posdoctorats en écologie industrielle aux Universités de Lausanne (avec professeurs Suren Erkman et Dominique Bourg) et Zurich (avec professeure Claudia Binder) en 2006-2007, avant de rejoindre l’Institut d’écologie sociale à Vienne en Autriche comme chercheuse. En 2011, elle devient professeure assistante à l’Institut de recherche durable de l’Université de Leeds au Royaume Uni, où elle est actuellement professeure ordinaire en écologie sociale et économie écologique.
Julia Steinberger est auteure principale du 3e groupe de travail du GIEC. Elle a publié plus de 55 articles consacrés à la durabilité et au changement climatique dans des revues scientifiques avec comité de lecture, et supervisé plus de 15 doctorant·e·s. Elle a mené un grand projet financé par le Leverhulme Trust intitulé « Living Well Within Limits » (bien vivre à l’intérieur des limites planétaires) et vient de recevoir des financement pour le plus gros projet de recherche sur la post-croissance au monde, REAL, pour un «deal postcroissance»