Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1980, Palmyre avait aussi été inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2013 avant de subir les destructions de Daech en 2015. Dans l’Antiquité, le site connut pourtant un destin hors norme.
Habitée dès la Préhistoire, cette palmeraie au milieu de la steppe jouit d’une situation remarquable qui en a fait un relais privilégié entre la Méditerranée et le golfe arabo-persique. Mais au-delà de l’image d’Épinal d’une ville se rebellant, sous la conduite de la reine Zénobie, contre la domination romaine, que savons-nous réellement de son histoire ?
Patrick Michel (Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité) revient sur un passé plurimillénaire et pluriculturel, où s’entremêlent des populations juives, romaines, puis chrétiennes et musulmanes, et où convergent des influences gréco-romaines et orientales. Le temple de Bêl n’en porte-t-il pas les traces, qui de temple est devenu une église puis une mosquée ?
Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du projet de recherche Collart-Palmyre. Des documents supplémentaires sont accessibles sur unil.ch/collart-palmyre.
Patrick M. Michel, Palmyre, Paris, PUF, Que sais-je?, 2020.