L’œuvre de Hans Jakob Oeri (1782-1868) et sa réception témoignent de quelques-unes des relations artistiques et culturelles les plus marquantes de la création artistique suisse à l’époque tourmentée du passage de l’Ancien Régime au jeune État confédéral.
Élève de Johann Heinrich Lips, marqué par différentes formes de classicisme dont celui du peintre Jacques-Louis David, dans l’atelier duquel il est formé à Paris, Oeri est un artiste inclassable. Ayant vécu huit ans dans l’Empire russe où il est le témoin privilégié des tensions entre le Tsar Alexandre Ier et Napoléon, il est l’un des premiers artistes suisses ayant su dépasser les limites des genres artistiques et les frontières des États.
Ce volume retrace le parcours de cet artiste à la carrière prometteuse, inventeur d’une nouvelle technique de dessin (la « stigmagraphie »). Première monographie sur Hans Jakob Oeri, cette publication richement illustrée de Valentine von Fellenberg (Section d’histoire de l’art) accompagne l’exposition homonyme tenue au Kunsthaus de Zurich en 2016.
Valentine von Fellenberg, Hans Jakob Oeri. Ein Schweizer Künstler in Paris, Moskau, Zürich, Zürich, Scheidegger & Spiess, 2016.
ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
- Die Augen eines Träumers, Neue Zürcher Zeitung, 31.08.2016.
- L’œuvre de Hans Jakob Oeri pour la première fois exposée, Swissinfo.ch, 08.10.2016.
- Einen alten Zürcher Maler neu entdecken, SRF Journal, 11.08.2016.