Mené en collaboration avec les Universités de Vienne et Gemersheim, le projet FNS « Traductrices et traducteurs en exil – traduire face à la tyrannie » retracera la vie et le travail des traductrices et traducteurs sous (la menace de) la persécution nationale-socialiste.
Les traductrices et traducteurs en exil ne sont pas seulement absent·e·s dans les discours de la traductologie, de la recherche sur les transferts de savoir, des études littéraires, de l’historiographie ou des sciences sociales – elles et ils sont également absent·e·s dans les recherches sur l’exil. S’il est possible de se référer à de nombreuses synthèses sur les auteur·e·s, les musicien·ne·s, les architectes, les scientifiques ou les politicien·ne·s en exil, il n’existe pour l’heure rien de la sorte au sujet des traductrices et traducteurs. Le projet examinera des figures largement inconnues de traductrices et traducteurs en exil et mettra sur pied une plateforme numérique de recherche pour les membres de la communauté académique et la Cité. Ce faisant, il proposera d’une part une contribution durable à l’histoire des littératures européennes, et d’autre part présentera une spécificité du paysage littéraire suisse de la première moitié du XXe siècle comme un réseau international complexe d’institutions, de personnes et de formes littéraires.
Equipe de recherche:
- Prof. Mag. Dr. Gerhard Budin, coordinateur (Vienne)
- Prof. Dr. Dr.h.c. mult.Andreas F. Kelletat (Germersheim)
- Prof. Dr. Larisa Schippel (Vienne)
- Prof. Dr. Irene Weber Henking (Unil, Section d’allemand)