Plusieurs sont les chercheurs/euses en SSP qui collaborent déjà avec des collègues d’Amérique latine et qui ont profité de la journée organisée à l’EPFL pour discuter du développement des programmes de coopération bilatérale entre la Suisse et cette région. Un bref compte rendu de cette rencontre vous est présenté ici (1).
Renforcer la coopération scientifique qui existe entre la Suisse et l’Amérique latine et explorer de nouvelles possibilités de partenariat : tels étaient les objectifs de la journée qui s’est tenue à EPFL en septembre dernier. Dans ce cadre, les chercheurs/euses intéressé-e-s ont eu l’occasion de rencontrer des représentant-e-s du monde politique (Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation, Département fédéral des affaires étrangères, ambassades d’Amérique latine), des relations internationales de l’EPFL et des organismes de financement de la recherche (comme le FNS et le Collège des Humanités de l’EPFL).
Il s’agissait, tout d’abord, de présenter un état des lieux des collaborations de recherche entre la Suisse et l’Amérique latine, sur la base d’une enquête menée par le CODEV-EPFL (Centre Coopération & Développement) : projets actuels, relations scientifiques déjà existantes, besoins de recherche. Avec la participation active des chercheurs/euses présent-e-s, il s’agissait, ensuite, de mettre en perspective ces premiers résultats en envisageant les obstacles et les opportunités rencontrés lors de la mise en place concrète de projets et d’échanges, ainsi que d’élaborer des recommandations.
Actuellement, le SEFRI propose des programmes de coopération bilatérale avec quelques pays comme le Chili, la Colombie, le Pérou et le Mexique. Dans ce cadre, un appel à projet avec l’Amérique latine est ouvert jusqu’au 26 mai 2015. Dans l’avenir immédiat, le CODEV-EPFL poursuivra son étude dans le but de promouvoir des partenariats entre groupes de recherche de haut niveau scientifique travaillant sur des questions urgentes en lien avec les thématiques environnementales, le développement économique, les échanges culturels, les technologies. A moyen terme, le SEFRI souhaiterait élargir l’offre des programmes bilatéraux en prenant aussi mieux en compte les sciences humaines et sociales.
Astrid Ruffa, chargée de missions-recherche
1) Je remercie Mme del Rio Carral (IP, UNIL) qui a participé à la journée et qui a écrit un rapport sur la base duquel a été rédigé cet article.