Engagée à 60% début mai 2025, Kalina Anguelova fait rayonner les recherches et les activités du Centre LIVES. Retour sur son parcours riche et créatif, à la croisée du journalisme, de la science et de l’illustration.
Pouvez-vous nous raconter brièvement votre parcours avant de rejoindre le Centre LIVES ?
Après un Bachelor en biologie et sciences de l’information et de la communication, puis un Master en journalisme, j’ai travaillé durant 12 ans en tant que journaliste pour divers médias: le Matin, 20 Minutes, Femina, Agrihebdo. J’ai aussi collaboré avec des magazines spécialisés. J’ai notamment vulgarisé des articles scientifiques pour HORIZONS, le magazine du Fonds National Suisse, et réalisé des portraits de scientifiques pour La Jeune Académie Suisse des Sciences. En 2023, j’ai choisi d’adopter le statut d’indépendante pour ajouter une dimension visuelle à mon approche: l’illustration et le graphisme. Je proposais alors des services complets: rédaction, communication, graphisme pour la Ville de Morges, des organisations ou associations.
Quel est votre rôle au sein du Centre LIVES ?
Mon rôle, dans un premier temps, est d’évaluer la communication menée jusqu’à présent au sein du Centre LIVES. Il s’agira ensuite de la développer, l’inscrire dans une vision sur le long terme, et de la rapprocher des enjeux stratégiques du Centre LIVES. Concrètement, cela signifie faire un état des lieux des outils et pratiques existants, puis construire une stratégie cohérente qui serve les objectifs poursuivis par le Centre.
Mon but est de faire rayonner les recherches et activités menées au sein de LIVES. Ma double compétence – journalistique et graphique – me permet de mettre en place un panel complet de services: de l’écriture d’articles de vulgarisation à la création d’infographies, en passant par la réalisation de capsules vidéos.
Dans le cadre de mon travail, je devrai aussi accompagner les scientifiques dans leurs démarches de communication et de diffusion. En somme, traduire les travaux scientifiques en contenus compréhensibles selon les publics visés.
Qu’appréciez-vous le plus dans votre nouvelle environnement professionnel ?
Les études portent sur les trajectoires de vie, les inégalités, les vulnérabilités – des sujets qui résonnent profondément avec mon engagement journalistique passé. Ici, je retrouve, indirectement, cette mission de service public, mais sous un angle scientifique. Contribuer à diffuser des connaissances qui peuvent influencer les politiques publiques et améliorer la vie des gens, c’est exactement ce qui me motive. Et puis, travailler dans un environnement académique, cela stimule la curiosité.
Et le moins ?
Peut-être la complexité parfois intimidante de certains travaux académiques! Passer du journalisme grand public à la recherche universitaire demande une certaine adaptation. Il faut jongler entre la rigueur scientifique exigée et la nécessité de rendre les contenus
accessibles et compréhensibles. C’est un défi stimulant, mais qui demande beaucoup d’humilité et un apprentissage continu.
Dites-nous-en un peu plus sur vous. Quels sont vos centres d’intérêt ?
Je suis une passionnée de communication visuelle. En 2022, j’ai co-réalisé le roman graphique «Ce sera pour la prochaine fois» sur les fausses couches, un projet qui m’a permis de participer à des festivals littéraires et de réaliser une exposition.
Au-delà du graphisme, de l’illustration et de la peinture, je m’engage pour des causes qui me tiennent à cœur. Je gère actuellement la communication du projet écologique BottleBack de réutilisation des bouteilles en verre. Je continue également d’animer des tables rondes publiques sur des sujets sociétaux, souvent dans ma ville, à Morges, mais aussi à Genève et bientôt à Lausanne.
Mon leitmotiv, c’est de garder, partout, une dimension humaine. Que ce soit dans mes projets personnels, mes mandats de communication (hors UNIL) ou aujourd’hui dans ma nouvelle fonction de chargée de communication de LIVES: je cherche toujours à créer du lien, à toucher les gens au-delà des simples informations.

