Nouveau: un chargé de communication « Relations médias » pour SSP 

Nicolas Vos a rejoint l’équipe de communication de la Faculté début juin 2025 à 80% en tant que chargé de communication et relations médias. Diplômé d’un bachelor en science politique à la Faculté des SSP et d’un master en durabilité à la FGSE, il s’est ensuite formé comme journaliste scientifique au CFJM. Il a ensuite exercé plusieurs années en tant que journaliste vidéaste pour une société de production audiovisuelle.

nicolas vos

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous orienter vers la communication universitaire et plus précisément au sein de la Faculté des SSP ?

J’ai toujours été animé par l’idée de rendre accessibles les savoirs et les enjeux complexes de notre société. Rejoindre la Faculté des SSP, où j’ai étudié, est une manière de prolonger cet engagement. C’est un lieu qui est riche en débats, en idées et en recherches ancrées dans le réel. Participer à leur diffusion me permet de créer des ponts entre le monde académique et la société civile.

En quoi votre expérience de journaliste vous aide-t-elle dans votre nouvelle fonction ?

Mon parcours de journaliste vidéaste m’a appris à identifier rapidement ce qui fait « une bonne histoire », à structurer l’information et à m’adapter à des publics variés. J’apporte aussi une attention particulière à la narration visuelle et à la rigueur des sources. Ces compétences sont précieuses pour valoriser les recherches de manière vivante, sans en trahir la complexité.

Comment comptez-vous valoriser les recherches menées au sein de la Faculté, tant auprès du grand public que des médias spécialisés ?

Je m’appuie sur une double stratégie : d’une part, renforcer notre présence médiatique avec des formats adaptés aux journalistes, articles vulgarisés, communiqués clairs, contacts directs et d’autre part, développer des formats audiovisuels et numériques pensés pour les réseaux sociaux, afin de toucher des publics plus larges et parfois plus éloignés du monde académique.

Quels sont, selon vous, les défis de la communication dans une faculté comme celle des sciences sociales et politiques ?

L’un des principaux défis réside dans la diversité des objets de recherche et dans leur ancrage souvent critique ou engagé. Il ne s’agit pas seulement de vulgariser, mais aussi de respecter les nuances, les méthodologies et les débats internes. Un autre enjeu est de rendre visibles des disciplines parfois moins médiatisées, sans céder aux logiques de simplification excessive.

Comment pensez-vous accompagner les chercheuses et chercheurs dans la vulgarisation scientifique ?

J’aimerais être un partenaire de confiance, capable d’écouter, de conseiller sur les pratiques journalistiques actuelles, et de traduire les contenus en fonction des publics cibles. Cela passe par des échanges individuels, et par la mise en place de formats collaboratifs. L’idée est de co-construire des récits qui respectent la voix des chercheuses et chercheurs tout en renforçant leur impact dans l’espace public.

Dites-nous-en un peu plus sur vous. Quels sont vos centres d’intérêt ?

Je suis passionné par l’image, la narration documentaire et les enjeux liés à la relation au vivant. J’aime explorer la manière dont les récits peuvent éveiller les consciences, en donnant à voir des trajectoires humaines, des luttes ou des idées nouvelles. En dehors du travail, je co-anime un collectif de création audiovisuelle et je m’intéresse aux formats innovants de journalisme numérique.