Tess Schweizer est doctorante à l’Institut des sciences du sport (ISSUL). Elle a obtenu une bourse de mobilité Mobi.Doc et entamera un séjour de six mois à l’Université de Tsukuba au Japon dès le 1er octobre 2023.
Quel est le parcours vous ayant conduit à devenir doctorante ?
Je n’y avais jamais pensé ! C’est mon directeur de mémoire de Master, le Prof. Denis Hauw, qui m’a contactée pour me proposer de travailler avec lui en tant que chargée de recherche sur un projet se rapprochant de ma thématique de mémoire. Nous avons donc cherché des fonds pour débuter un nouveau programme de recherche s’intéressant aux caractéristiques psychologiques des sportifs de haut niveau pouvant mener à des conduites dopantes. C’est durant cette période que le poste de doctorante que j’occupe actuellement au sein de l’ISSUL s’est ouvert et le Prof. Denis Hauw m’a fortement encouragée à soumettre ma candidature.
De quoi traite votre thèse en deux phrases ?
Les politiques éducatives, instances gouvernementales nationales et internationales ainsi que bon nombre d’ONG s’accordent pour attribuer au sport et à l’Education Physique et Sportive (EPS) une capacité particulière à développer des valeurs chez ses pratiquant·e·s. Ma thèse s’intéresse alors à la spécificité de la pratique sportive permettant ce développement.
Pourquoi réaliser votre thèse à la Faculté des SSP de l’UNIL ?
C’est ici que j’y ai réalisé mon Master et que j’ai forgé de très bons contacts avec ma direction de mémoire. Réaliser mon mémoire en psychologie du sport m’avait étonnamment énormément plu et lorsque j’ai eu la possibilité de retravailler sur cette thématique, je n’ai pas hésité. Puis, quand le poste d’assistante diplômée que j’occupe actuellement en orientation enseignement du sport s’est ouvert, c’était pour moi évident. Ayant enseigné l’EPS en école spécialisée après mon Master, je pouvais me lancer dans une carrière académique dans mon domaine de prédilection.
Dans le cadre de votre carrière, que représente pour vous l’obtention d’une bourse Mobi.Doc?
C’est pour moi l’opportunité de développer mes relations et surtout, de donner du sens aux recherches que je mène en me rapprochant le plus possible de la réalité du terrain. J’ai vraiment envie que mes études aient du sens, une portée, et qu’elles soient innovantes. Ainsi, je voyais en cette opportunité de Mobi.Doc l’occasion pour moi de boucler ma thèse de la meilleure et plus complète des manières. Finalement, je vois l’obtention d’une bourse Mobi.Doc comme une nouvelle corde à mon arc, notamment en ce qui concerne les capacités transversales que j’ai développées pour déposer ce projet, telles que la confiance en soi et la détermination.
Quels conseils donneriez-vous à un·e étudiant·e qui souhaiterait entamer une thèse ?
Je dirais qu’il n’y a pas de description clé en main de ce que cela signifie « entamer une thèse ». Chaque personne débute une thèse pour ses propres raisons et la vit à sa manière. Il n’y a pas deux thèses qui soient identiques. Le plus important, c’est de ne pas oublier qu’une thèse, c’est avoir la possibilité de comprendre ce qu’on ne comprend pas encore, et d’en devenir l’expert·e. De plus, il faut saisir toutes les opportunités qui s’offrent à nous durant ces quelques années, car l’UNIL offre de nombreuses possibilités de formation et d’expériences qu’on ne pourrait pas trouver ailleurs. Par exemple, les cours de langue, les ateliers des diverses écoles doctorales ainsi que la possibilité de partir se former à l’étranger.
Comment envisagez-vous votre séjour de mobilité ?
J’ai hâte de vivre ce Mobi.Doc et de voir tout ce qu’il va m’apporter. D’ailleurs, je me réjouis de le mettre en avant lors de ma défense de thèse. Ce qui est sûr, c’est que je veux me servir de cette expérience dans ma carrière et que je souhaite continuer à développer les collaborations que j’aurai créées lors de ce séjour au Japon.