Rita Schmutz est doctorante à l’Institut des sciences sociales. Elle a obtenu une bourse de mobilité Mobi.Doc et entamera un séjour de six mois à Harvard et UCLA dès le mois de février 2024.
Quel est le parcours vous ayant conduit à devenir doctorante ?
J’ai obtenu mon bachelor en politiques publiques à l’Université de São Paulo (Brésil) et mon master en économie appliquée à l’Université de Neuchâtel. J’ai ensuite travaillé dans différents secrétariats gouvernementaux au Brésil, ce qui impliquait d’évaluer l’efficacité des politiques publiques à travers des visites dans des écoles, des hôpitaux, des prisons, etc. J’ai également travaillé aux Nations Unies, me concentrant sur le suivi des efforts mondiaux de relèvement post-COVID. Toutes ces expériences, couplées à mon parcours académique, m’ont permis de me spécialiser en politiques publiques.
De quoi traite votre thèse en deux phrases ?
Dans ma thèse, j’analyse les inégalités dans le domaine de l’éducation et j’explore les mesures prises par les cantons suisses pour améliorer l’égalité des chances dans le système scolaire obligatoire. Je me concentre en particulier sur la récente réforme scolaire HarmoS pour savoir si les changements mis en œuvre ont réduit les inégalités sociales.
Pourquoi réaliser votre thèse à la Faculté des SSP ?
La Faculté des SSP, en particulier le centre de recherche LIVES auquel je suis affiliée, offre un environnement exceptionnel pour mener mes recherches. Je bénéficie grandement des échanges interdisciplinaires et des discussions intéressantes qui ont lieu lors des séminaires et des ateliers à LIVES. Cette atmosphère de collaboration favorise une expérience d’apprentissage riche et améliore la qualité de mon travail.
Dans le cadre de votre carrière, que représente pour vous l’obtention d’une bourse Mobi.Doc?
L’obtention de la bourse Mobi.Doc représente pour moi une réalisation importante dans ma carrière. Non seulement elle reconnaît la valeur de mon projet de recherche, mais elle offre également une occasion unique de participer à des échanges dans des universités réputées telles que Harvard et UCLA. Ces expériences vont considérablement améliorer mes connaissances, élargir mes horizons et me permettre d’établir des liens avec des expert·e·s renommé·e·s dans mon domaine.
Quels conseils donneriez-vous à un·e étudiant·e qui souhaiterait entamer une thèse ?
Je leur conseille de choisir un sujet qui les intéresse vraiment et qui soit pertinent pour la société. Lorsque vous vous plongez dans une recherche qui vous captive vraiment, vous restez motivé·e et engagé·e dans votre travail. En outre, le fait d’opter pour un sujet d’étude qui a un impact tangible sur la société ajoutera de l’importance aux résultats de vos recherches.
Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?
J’ai l’intention de continuer à travailler dans le domaine de l’évaluation des politiques sociales, soit dans le milieu universitaire, soit dans d’autres organisations publiques. Mon principal objectif est de contribuer à améliorer l’efficacité des politiques publiques afin de réduire les inégalités sociales.