Correlates of work-related boredom and technological changes at the workplace
Diplômée d’un bachelor en psychologie et d’un master en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université de Lausanne, Cecilia Toscanelli a réalisé un mémoire de Master dans le champ de la psychologie sociale. Après le master, elle a débuté sa formation doctorale au sein du Centre de recherche en Psychologie du Conseil et de l’Orientation (CePCO), dans le domaine de la psychologie du travail. Ses intérêts de recherche se centrent sur l’ennui et la sous-stimulation au travail, l’utilité sociale du travail et les bullshit jobs. Elle a soutenu sa thèse le 20 septembre 2022, sous la co-direction de Koorosh Massoudi, Professeur à l’Institut de Psychologie, et Hans De Witte, Professeur à KU Leuven.
L’objectif de cette thèse est de contribuer à la recherche sur l’ennui et la sous-stimulation au travail, un sujet relativement peu exploré dans le domaine de la psychologie organisationnelle. Pour ce faire, ce travail propose d’abord une revue de la littérature existante puis se concentre sur deux parties principales.
La première partie se concentre sur l’étude de l’ennui au travail et de la sous-stimulation sous le prisme de la définition générale et du cadre théorique du bien-être psychologique au travail. Une première étude portant sur trois clusters composés de différentes combinaisons de caractéristiques professionnelles et leur effet sur le bien-être sera présentée. Deuxièmement, cette recherche se concentrera sur une analyse plus approfondie, basée sur une étude transversale des caractéristiques professionnelles en interaction avec des variables individuelles en tant qu’antécédents de l’ennui au travail. Troisièmement, une étude transversale portant sur le lien entre l’ennui au travail et l’épuisement sera présentée. La deuxième partie se concentrera sur les enjeux liés aux innovations technologiques rapides et continues au travail dans le contexte de ce que l’on appelle la quatrième révolution industrielle. Cette thèse présentera d’abord une étude théorique générale sur les effets de ces innovations technologiques sur le monde du travail et les travailleur·e·s. Finalement, cette thèse présentera une étude empirique sur l’impact de l’évaluation des technologies sur plusieurs indicateurs de bien-être, dont l’ennui au travail.
Les implications pratiques de ces résultats seront discutées principalement en termes d’implications possibles pour les organisations professionnelles et pour les pratiques et interventions en matière de ressources humaines. L’accent sera mis sur l’importance d’accroître les ressources professionnelles porteuses de stimulation et de sens car elles peuvent contribuer à promouvoir des environnements organisationnels sains et à améliorer les expériences des travailleur·euse·s au travail.