La nouvelle consultante de recherche, qui a pris ses fonctions le 1er avril dernier (voir l’annonce ici), décrit plus amplement son rôle dans l’accompagnement des chercheur·euses de la Faculté.
Vos principales missions de soutien auprès des chercheur·euses de la Faculté se manifestent par différentes actions, dont le conseil dans la préparation des requêtes de financements. Combien de demandes le service d’administration de la recherche reçoit-il annuellement et comment les aidez-vous ?
Les demandes d’aide pour la préparation des requêtes de financement fluctuent fortement au cours de l’année et cette cadence dépend principalement des agendas et délais fixés par les bailleurs de fonds. Le conseil s’organise dans un premier temps, sous forme de discussion pour identifier les besoins, comprendre la trajectoire professionnelle et voir si les critères d’éligibilité sont remplis. Ce type de conseil est souvent sollicité par les jeunes chercheur·euses.
Puis il y a la relecture des plans de recherche. Il ne s’agit pas de commenter le fond du propos puisque seuls les requérant·e·s en sont les véritables spécialistes. Néanmoins, il s’agit de commenter la structure discursive, la cohérence du discours et voir surtout si la requête répond aux attentes et critères du FNS. Puis, il s’agit de regarder si le budget est construit de manière réaliste et approprié au projet. Enfin, une de mes missions est de fournir les outils nécessaires pour la rédaction d’un DMP et sa relecture par la suite.
Pouvez-vous nous expliquer votre rôle par rapport aux questions sur la gestion des données ?
Mon rôle en tant que data steward pour la Faculté SSP est né d’un constat général, celui des besoins grandissants des chercheur·ses en matière de planification, de gestion, de dissémination, d’ouverture et de préservation des données de recherche.
Auprès des chercheur·euses, ma mission dans ce domaine commence donc par la sensibilisation aux nouvelles exigences mis en place par l’Unil, les bailleurs de fonds publics et éditeurs scientifiques et l’accompagnement dans la réflexion sur le rapport aux données. Ensuite, en coordination avec divers services centraux de l’Unil impliqués dans la gestion des données, j’informe sur les infrastructures institutionnelles existantes. Par exemple, j’aide à la préparation, la rédaction et la relecture des DMP, notamment via l’outil DMPonline mis en place par le service UNIRIS. Puis, au sein de SSP la gestion de données personnelles ou sensibles représente un véritable enjeu. Je conseille sur les techniques d’anonymisation et de désidentification des données, sur les lieux de stockage de ces données. Un conseil est également fourni sur les questions de partage et d’ouverture des données, d’archivage et de valorisation (sélection des données, choix et utilisation des dépôts de préservation à long terme).
Comment communiquez-vous avec les chercheur·ses de la Faculté ?
En parallèle des échanges individuels avec les chercheur·euses, différents canaux de communication sont déjà mis en place au sein de la Faculté SSP pour diffuser l’information de soutien à la recherche. Je compte capitaliser sur ces acquis tout réfléchissant à l’avenir aux meilleures manières de parler aux chercheur·euses. Un outil majeur d’information au sein de la Faculté est l’eSSPace Recherche. Il informe deux fois par an sur la vie facultaire et ses rayonnements dans la Cité, sur les changements institutionnels impactant les chercheur·euses, sur les personnes et les projets qui contribuent à faire vivre la Faculté. Je gère la rubrique appel à projets qui informe quant à elle de manière hebdomadaire sur les bourses, les appels à candidatures, les prix et distinctions, ou encore les formations. J’invite les chercheur·euses à consulter cette page régulièrement. En outre, des ateliers et séances d’information auront lieu dès l’année prochaine sur des thèmes tels que la gestion des données, la rédaction de DMP, ou encore la préparation aux requêtes FNS. Un classique, mais efficace si utilisé à bon escient, l’information par email reste un outil important pour informer, de manière plus ciblée, les différents instituts, unité de recherche et individus. Si les membres de la communauté SSP souhaitent communiquer leurs recherches plus largement, je mets en relation avec le service communication de la faculté.
Quels sont vos liens avec les différents services de soutien à la recherche de l’UNIL ?
L’Université de Lausanne a en effet développé un vaste réseau de soutien à la recherche qui regroupe en son sein les consultant·e·s de recherche et data steward des facultés, les adjoints à la direction et les spécialistes des services centraux qui accompagnent les chercheur·euses lors des différentes étapes de leurs projets. Mon rôle est d’être un point relais entre ce réseau de soutien et les chercheur·euses de la Faculté. C’est grâce au travail de ces services et ces personnes ressources que je suis en mesure de transmettre des informations adéquates, par exemple sur les subsides des différents bailleurs de fonds (FNS, Fondations privées, UE). Une collaboration étroite et une communication fluide au sein de ce réseau est donc fondamentale pour bien informer la communauté SSP et pour apporter des réponses complètes aux questions qui nous sont adressées par les chercheur·euses. Pour cela, des séances de coordinations sont régulièrement organisées et des canaux de communication sont mis en place.