Après une Maîtrise universitaire ès Lettres à l’Université de Genève, Simon Mastrangelo a été engagé comme doctorant FNS dans le cadre de l’Institut des sciences sociales des religions (sous la direction de la Prof. Monika Salzbrunn). Bénéficiaire d’une bourse FNS Doc.Mobility, il a ensuite effectué un séjour de recherche aux États-Unis d’une durée de 8 mois, entre la Columbia University (New York) et l’University of California, Berkeley. Simon Mastrangelo a soutenu sa thèse de doctorat ès Sciences sociales le 17 novembre 2017 (membres du Jury : Prof. Nicky Le Feuvre, Vice-doyenne (Présidente); Prof. Monika Salzbrunn, ISSR (Directrice de thèse); Prof. Katia Boissevain, Université d’Aix-Marseille; Prof. Katherine Ewing, Columbia University, New-York, Prof. Alessandro Monsutti, Institut de hautes études internationales et du développement, Genève; Prof. Ilario Rossi, ISS.)
Entre désillusions et espoirs. Représentations autour des migrations et revendications des harraga tunisiens
Cette thèse, qui se focalise sur le cas de la migration non documentée (harga) tunisienne, se base sur des données ethnographiques récoltées en Tunisie, en Suisse et en Italie ainsi que sur des données digitales collectées sur Internet, principalement sur Facebook.
Se concentrant sur le discours et les représentations des acteurs eux-mêmes, ce travail aborde deux aspects en particulier. Il s’agit premièrement d’analyser comment les harraga tunisiens revendiquent leur droit à émigrer, ceci en s’intéressant aux différentes façons dont leur argumentaire est construit puis mobilisé. Le second objectif est de comprendre comment les harraga tunisiens donnent du sens à leur parcours migratoire et comment ils gardent espoir face à un avenir incertain.