Après une riche expérience dans les domaines du management sportif et culturel, Gianluca Sorrentino a été engagé par le Décanat SSP pour coordonner la cellule des stages de master et développer la structure des alumni de la Faculté.
Pourriez-vous en quelques mots présenter votre parcours ?
Après l’obtention d’une licence en Sciences Sociales à l’Université de Lausanne, je me suis orienté vers la gestion d’entreprises en suivant des formations en HEC et à l’IDHEAP. Un stage professionnel en 2005 a par la suite lancé ma carrière dans le domaine de l’événementiel sportif et culturel. Après avoir occupé successivement les fonctions de chef de projet et de responsable des ressources humaines au sein de la société Grand Chelem Management, j’ai finalement assumé la direction générale du FC Lausanne-Sport de juin 2009 à décembre 2015.
Qu’est-ce qui vous a motivé à présenter votre candidature pour ce poste ?
En vertu de sa mission, de son environnement international et multiculturel, l’Université représente, à mes yeux, la plus belle des institutions. Je trouve le fait de pouvoir contribuer à son développement et à son rayonnement un défi vraiment très stimulant. Ce d’autant plus au sein de « ma Faculté », celle où j’ai étudié. Clairement, le fait de rejoindre cet environnement représentait un objectif dans mon projet professionnel. Dès que s’est présentée l’opportunité de pouvoir m’y investir en mettant à contribution mon expérience, mes compétences et mes réseaux, je l’ai saisie.
Quelles sont vos missions ?
L’une de mes tâches consiste à développer une plateforme professionnalisante de réseautage et de stages destinée aux étudiant-e-s en master de sciences sociales, sciences politiques et sciences du sport. L’objectif de cette plateforme est celui de créer un lien entre le monde académique et la cité afin de faciliter l’entrée des étudiant-e-s en fin de parcours universitaire dans le monde professionnel. Cela se réalise concrètement dans le développement de différents projets qui visent à mettre en perspective les compétences acquises par nos étudiant-e-s en cours de formation et la transposition de celles-ci sur le marché du travail.
D’autre part, je suis également en charge du développement du réseau des alumni pour la Faculté, une structure regroupant les ancien-ne-s étudiant-e-s issu-e-s de la Faculté des SSP. Il s’agit d’une communauté de partage et de reconnaissance, qui a un rôle important à jouer dans le cadre du positionnement aussi bien des étudiant-e-s que de la Faculté et de l’Université.
Comment percevez-vous votre rôle au sein de la Faculté ?
Mes fonctions se déclinent à l’intersection de différents « publics » ou « utilisateurs ». Mes interactions se développent aussi bien avec les étudiant-e-s, professeur-e-s, responsables d’instituts, dirigeant-e-s ou autres représentant-e-s du monde professionnel. Dans cette configuration, mon rôle est celui d’agir en qualité d’interface entre ces différents milieux, afin de faciliter les échanges entre des environnements à la fois très différents mais logiquement interdépendants.
A quels défis êtes-vous actuellement confronté ?
D’un point de vue stratégique j’interviens à la croisée des chemins entre l’environnement académique et le monde professionnel. La mise en relation de ces deux univers implique une réflexion et des prises de décision qui doivent tenir compte d’enjeux parfois assez différents : le rôle de l’Université consiste à former des individus en mesure de produire une réflexion et une approche critique alors que le marché du travail répond à des logiques qui peuvent comporter une dimension plus immédiate et utilitariste. D’un point de vue plus technique, la multiplicité de règlements et directives à maîtriser requiert également une attention particulière. Provenant pour ma part d’un environnement très différent, il s’agit pour moi, dans un premier temps, de les comprendre et de m’en imprégner afin de pouvoir par la suite développer des outils et des modèles aussi utiles qu’efficaces.