Gros plan sur la Commission de la recherche

La Commission de la recherche est peut-être une des grandes méconnues de notre faculté. Au-delà des visages familiers de l’un ou de l’autre de ses membres et au-delà des missions inscrites dans le règlement des commissions permanentes, quelles sont ses fonctions réelles ?

En premier lieu, la Commission de la recherche (CR de son petit nom) prend connaissance des projets de thèse. Héritée du Conseil de Faculté, cette prérogative permet un examen beaucoup plus détaillé des dossiers, puisqu’il s’agit d’un plus petit cénacle. Un membre fait un rapport détaillé de chaque projet : il reprend non seulement la problématique mais aussi le calendrier et la faisabilité du projet, avec pour objectif de faire aboutir (presque) toutes les thèses entamées. Au besoin, et afin de communiquer d’éventuels commentaires, la CR prend ensuite contact avec le directeur de thèse.

En deuxième lieu, elle préavise, à l’intention du décanat, les demandes de soutien à la recherche. La mise au concours a lieu deux fois par année et permet, entre autres, de solliciter des aides financières pour la valorisation d’une recherche (correction d’un texte en une langue étrangère, par exemple) ainsi que des soutiens à la préparation d’une requête.

En troisième lieu, la CR se propose de réfléchir à une politique de la recherche de la faculté. Cela implique non seulement d’envisager des critères qui permettent de penser à la finalité de nos activités de recherche, mais aussi de mettre en place la meilleure manière d’y parvenir. Loin de nous l’idée d’une évaluation quantophrène, mais peut-être que le développement d’une pluralité de critères offre l’occasion de rendre compte et mettre en valeur ce qui constitue une part importante de nos activités. Là aussi, l’établissement de contacts étroits avec les instituts pour réfléchir aux évolutions de nos unités de recherche, dont la diversité est tout à la fois un atout et une potentielle faiblesse, est une priorité. S’il est trop tôt pour évoquer en détail la suite du processus d’auto-évaluation au sujet de la valorisation de la recherche, il est clair qu’un chantier important va s’ouvrir ici.

En quatrième lieu, la CR cherche à assurer la circulation de l’information . Au printemps prochain, elle organisera ainsi une séance sur les commissions d’éthique et la législation en la matière, elle publie également régulièrement sur le site d’eSSPace recherche, un espace d’échanges et d’information réservé aux chercheurs/euses en SSP.

Enfin, la préparation de la journée de la recherche de la faculté est aussi, en appui d’un comité ad hoc, une de ses tâches. Cette année, celle-ci portera sur les carrières des docteur-e-s : pour échanger autour de ce thème, apprécier les projets en cours et aussi vivre un moment festif en fin de journée, rendez-vous le 31 octobre !

Dominique Joye, vice-doyen pour la recherche
Astrid Ruffa, chargée de missions – recherche