Quelque 300 chercheurs/euses de 15 pays ont démarré une étude sur la complexité croissante des structures familiales contemporaines. L’Unil y collabore grâce au réseau international de la Prof. Laura Bernardi (PRN LIVES).
Nouvelles formes de familles, relations intergénérationnelles en mutation, liens entre famille et travail, inégalités « genrées » des chances, soins des enfants et des personnes âgées, trajectoires familiales des migrants, politiques sociales existantes ou à créer dans une perspective « parcours de vie »,… Autant de questions qui ont motivé l’Union européenne à débloquer 6.5 millions d’euros pour trois ans afin de financer une recherche interdisciplinaire et comparative dont le lancement officiel a eu lieu en février 2013. L’Unil touchera 2% de cette somme.
Le projet était en gestation depuis septembre 2011, date du premier brainstorming auquel Laura Bernardi a participé à Stockholm. Professeure associée à l’Institut des sciences sociales et vice-directrice du Pôle de recherche national LIVES – Surmonter la vulnérabilité : perspective du parcours de vie (PRN LIVES), elle a pu insérer dans le projet ses propres centres d’intérêt et ceux de trois jeunes chercheurs/euses en SSP de l’Unil : la Dr. Doris Hanappi, chercheuse post-doc au PRN LIVES, ainsi que Eder Andres Guarin et Isabel Valarino, tous deux inscrits au Programme doctoral du PRN LIVES.
La collaboration à un projet européen de cette envergure a été possible grâce au réseau développé par la Prof. Bernardi, notamment quand elle dirigeait un groupe de recherche sur la culture de la reproduction à l’Institut Max Planck pour la recherche démographique (Allemagne).
Les contributions lausannoises toucheront à trois domaines : les liens entre changement économique et évolution de la fécondité, l’impact des congés parentaux sur la construction de la paternité et de la maternité, et, enfin, les trajectoires familiales des migrants de la seconde génération.
Les participants au projet se retrouveront en janvier 2014 en Estonie pour un premier échange, puis chaque année jusqu’à la fin des trois ans. Plusieurs publications sont attendues dans le cadre de ce projet, dont l’une des originalités est la participation à la réflexion de parties prenantes non académiques, nationales et internationales, en plus de 25 universités et instituts de recherche.