Inauguré en 2015, le monitoring de l’égalité à l’Université de Lausanne joue un rôle de boussole pour les actions menées dans ce domaine par l’institution. L’analyse approfondie de la répartition femmes-hommes dans les différents corps, fonctions, instances et facultés de l’Université met en lumière la situation de l’UNIL par rapport à l’égalité, les écueils rencontrés et les progrès accomplis. Des progrès qui ne tiennent pas au hasard, mais à la politique de promotion de l’égalité menée par l’Université depuis de nombreuses années.
Après le monitoring 2015, ce rapport est le second du genre. Comme le précédent, il est le fruit d’une collaboration avec le Service de Système d’information et statistiques (UNISIS).
Quelles évolutions peut-on observer depuis deux ans ? Si la répartition femmes-hommes dans les fonctions dirigeantes (chef·fe·s de services, Direction et décanats) reste stable à hauteur de quelque 80% d’hommes, une Rectrice, Nouria Hernandez, est pour la première fois – depuis 2016 – à la tête de l’institution. Le soutien à la réussite des carrières des femmes, du personnel administratif et technique comme du corps académique, reste l’un des domaines centraux de l’action du Bureau de l’égalité.
Dans le corps académique justement, les assistantes doctorantes sont toujours en légère majorité et leur part a fortement augmenté à la Faculté de biologie et médecine. En revanche, la part de femmes est en léger recul parmi les postdocs et les maîtres d’enseignement et de recherche de type 1, les hommes occupant 7 postes sur 10 à cette dernière fonction.
Et au niveau du corps professoral, dont la féminisation constitue l’un des objectifs phares du Plan d’action de l’UNIL pour l’égalité entre femmes et hommes 2017-2020, la hausse de la proportion de femmes aux postes professoraux stables se poursuit, bien que lentement. Elle est par contre en baisse constante parmi les professeur·e·s assistant·e·s, ce depuis 2014. Dans l’ensemble du corps professoral, la part des femmes a augmenté depuis 2015, pour atteindre désormais un quart. Surtout, le taux de recrutement de femmes professeures a grimpé de 32.7% à 37.5%, s’approchant ainsi de l’objectif de 40% fixé dans le Plan d’action.
Il est encore trop tôt pour mesurer l’effet du nouveau suivi égalité des commissions de recrutement professoral, mis en place fin 2017 et assuré par un·e expert·e du Bureau de l’égalité : ce sera fait dans le prochain rapport de monitoring. Un prochain rapport qui devrait aussi intégrer la mesure de l’égalité salariale à l’UNIL.
Au-delà de ce rapport écrit, une vue interactive des différents indicateurs vous est offerte sur cette page. Nous vous souhaitons une bonne lecture et une bonne visite!
Le rapport (PDF)