Souvenez-vous : c’était en 2012. Pour la première fois, la Direction de l’UNIL ancrait officiellement un objectif ambitieux dans son plan d’action égalité 2013-2016 : « Nommer au minimum 40% de femmes aux postes professoraux ». Le délai pour atteindre cet objectif avait été fixé à 2016 et, signe encourageant, un peu plus de 36% de femmes furent nommées professeures (tous rangs confondus) cette année-là.
Rebelote donc, le même objectif allait à nouveau être inscrit dans le plan d’action 2017-2020. 40%, ce n’est certes pas la parité, mais c’est déjà un premier pas vers l’égalité, nous disions-nous : avec un peu de patience et beaucoup d’énergie, les mentalités peuvent changer… Aujourd’hui, nous le proclamons avec fierté : nous avions raison ! Comme le montre le graphique ci-dessous, la parité parfaite entre les femmes et les hommes professeur·e·s a enfin été atteinte… en ce jour de l’an 2047*.
*Note : ce graphique représente une prévision de l’évolution du nombre d’équivalents plein temps des femmes et hommes professeur·e·s (tous rangs confondus), calculée sur la base de l’évolution des chiffres entre 2010 et 2017. Il ne s’agit évidemment que de tendances. Comme le montrent les lissages en entonnoir qui suivent les courbes de prévision, les intervalles de ces dernières s’élargissent exponentiellement à mesure que la prévision est lointaine.