La stratégie de transition CAP 2037 vise à réduire les impacts environnementaux de l’UNIL afin de permettre à l’Université d’être sur une trajectoire compatible avec le respect de l’Accord de Paris et des limites planétaires.

Si les 20 objectifs de transition fixé à l’horizon 2037 sont atteints, il est estimé que l’empreinte carbone de l’UNIL aura diminué de 45% et celle sur la biodiversité globale de 34%.

Ces diminutions d’impacts sont considérables, mais ne sont pas suffisantes pour atteindre les seuils définis, notamment une réduction des émissions de CO2 eq. de 75% d’ici 2037 (cf. Courbe de descente des émissions de gaz à effet de serre).

Pour aller au-delà des diminutions possibles à l’échelle de l’UNIL, des changements sociétaux seront nécessaires. Ainsi, plusieurs objectifs de la stratégie CAP 2037 visent à stimuler ces évolutions à différents niveaux, notamment au travers de :

  • La formation, tant de la communauté UNIL qu’au-delà, via des formations continues et des collaborations avec les écoles.
  • La recherche sur les thématiques liées à la durabilité et les transformations qu’elles impliquent.
  • La collaboration avec les acteur·trices du terrain sur les problématiques de transition.

Ces interventions à différents niveaux ont le potentiel d’accélérer la transition de l’UNIL et de la société dans son ensemble.

Scénario tendance (business as usual)

Les effets attendus des objectifs de transition sont calculés sur la base d’un scénario tendance, soit une projection des impacts de l’UNIL en 2037 qui suit les évolutions des dernières années.

Ce scénario tendance s’appuie sur les hypothèses suivantes :

  • Croissance de la communauté universitaire de 32% entre 2019 et 2037 conformément aux projections du modèle Arima (base de prédiction conforme à l’OFS pour le calcul des effectifs universitaires depuis 2000).
  • Augmentation des surfaces bâties, des kilomètres parcourus pour les déplacements pendulaires, des achats nécessaires aux activités de l’UNIL, de la nourriture servie dans les cafétérias, etc. proportionnelle à l’augmentation de la communauté.
  • Pas d’évolutions majeurs des comportements de la communauté universitaire en matière de régimes alimentaires, d’habitudes de pendularité, de déplacements professionnels, de consommation, etc.
  • Pas d’évolutions majeurs du contexte local, national et international (ex. pas de réduction des impacts environnementaux du mix énergétique).

Conformément à ce scénario, les besoins en surfaces bâties qui ne sont pas couverts par les futurs bâtiments prévus à ce jour (Biocosme et NBSH) s’élèvent à 78’000m2.

L’impact lié à la construction de ces surfaces est pris en compte et réparti sur 30 années. L’estimation de la consommation d’énergie supplémentaire pour l’infrastructure et les process de recherche est calculée en proportion de l’augmentation de la surface construite supplémentaire.

Selon ce scénario tendance, il est estimé que l’empreinte carbone de l’UNIL augmenterait de 32% d’ici 2037 et celle sur la biodiversité globale de 32% également.