Quelques familles de jeux sous la loupe:
La baston (FPS)
Genre le plus décrié, le First Person Shooter (FPS) place le joueur dans la peau d’un personnage dont le but est de zigouiller un maximum d’ennemis avec les armes les plus destructrices possibles. L’angle de vue recoupe celui du héros – c’est donc un jeu à la première personne où le joueur est immergé dans l’action. C’est Doom qui a donné ses lettres de noblesse à cette variété. L’univers proposé est souvent historique (une bataille célèbre, une guerre), mais peut aussi parfois être fantastique.
La stratégie (RTS)
Age of Empire, Civilization, Warcraft: autant de jeux qui remportent un vif succès auprès surtout des adolescents – avant 12-13 ans, il est rare que les enfants s’y intéressent. Dans le monde merveilleux du Real Time Strategy (RTS), il faut gérer la logistique de son camp (planter des champs de blé pour nourrir une armée, créer des agriculteurs pour faire les foins, des éleveurs pour nourrir tout ce petit monde), et élaborer une stratégie pour gagner contre l’armée ennemie. Le tout pour finir si possible maître du monde.
C’est le jeu qui, en termes de ressources intellectuelles, ressemble le plus aux échecs, avec la même nécessité d’anticiper les coups par exemple, et la même importance déterminante pour les ouvertures de partie», explique Coralie Magni-Speck.
Je est un autre (RPG)
Le jeu vidéo de rôle (Role Playing Game) est la version virtuelle du jeu de rôle réel, type Donjons et dragons. Le joueur est un personnage qui s’intègre avec d’autres dans un scénario, généralement une quête (Dragon Quest, Final Fantasy). C’est souvent par le biais de ce genre que les jeunes s’intéressent aux parties en ligne (sur Internet) avec une multitude de joueurs, ce que dans le jargon on nomme les MMORPG (massively multiplayer online role-playing games). C’est le type de jeu considéré comme le plus addictif.
La plate-forme
«Le titre qui incarne par excellence ce type de jeu, c’est Mario», explique Coralie Magni-Speck. Le joueur guide son personnage à travers des échafaudages, évite les bombes et autres pièges placés sur son chemin pour atteindre le niveau supérieur. D’abord assez basique, en 2D et doté d’un graphisme très dessin animé, ce genre s’est développé vers plus de complexité et de réalisme (avec notamment le jeu Prince of Persia).
Typiquement le genre de jeux auquel un jeune enfant peut avoir du plaisir à jouer, pour autant que ses parents se renseignent sur le contenu.
Le sport
Football, hockey, basket, tennis, golf ou encore course automobile (Gran Turismo), les sports traditionnels sont très bien représentés dans l’offre des jeux vidéo à disposition. Les grandes associations ou fédérations qui chapeautent ces différentes disciplines sont associées à leur commercialisation, certains sportifs professionnels aussi.
«On sait par ailleurs que les sportifs d’élite sont très friands de ce passe-temps, que ce soit dans leur domaine ou dans un autre», explique Olivier Glassey. Le principe est assez simple: le joueur «est» une équipe, qu’il peut selon les options composer à sa guise; son but est de battre l’équipe adverse, que celle-ci soit menée par l’ordinateur ou par un camarade.
Sonia Arnal