2019

Fürstabt Celestino Sfondrati von St. Gallen 1696 als Kardinal in Rom, Peter Erhart (Hg.), Wien, Böhlau Verlag, 2019, 724 s.

Der Fürstabt des Klosters St.Gallen, Celestino Sfondrati, wurde am 12. Dezember 1695 von Papst Innozenz XII. zum Kardinal erhoben. Einen Monat später reiste der aus einem italienischen Adelsgeschlecht stammende Benediktiner über die Residenzen seiner Familie am Comer See und in Mailand möglichst inkognito nach Rom. Der Papst nahm den neuen Purpurträger freundlich auf und berief ihn alsbald in sieben Kardinalskongregationen. Doch verschlechterte sich der Gesundheitszustand des Kardinals rasch und er starb bereits am 4. September 1696. Sein Grab fand er in seiner Titelkirche Santa Cecilia in Trastevere. Sein Herz hingegen wurde in sein Heimatkloster übertragen und in der Klosterkirche beigesetzt. Berichte seines Privatsekretärs und seines Kammerdieners sowie zahlreiche Briefe und Rechnungen vermitteln erstmals eine Nahaufnahme der Mobilität hoher Geistlichkeit und der römischen Gesellschaft in der Barockzeit.

 

 

«OGGNI COSA È MAL INCAMINATA». Il diario di Giovanni Anastasia (1797-1883), contadino di Breno, G. CeccarelliD. Pedrazzini e D. Robbiani (a cura di), Centro di dialettologia e di etnografia, 888 p.

Per molti anni della sua vita Giovanni Anastasia, un contadino di Breno nel Malcantone, ha quasi quotidianamente lasciato traccia delle sue giornate in un voluminoso diario, dove espone non solo le sue molteplici attività, ma anche le sue preoccupazioni e i suoi pensieri: «oggni cosa è mal incaminata» scrive più volte. Il manoscritto, a lungo creduto scomparso, consta di circa 2100 pagine e le annotazioni giornaliere sono poco meno di 4500 sull’arco del periodo 1817-1866, pur con qualche interruzione. L’autore del diario si sofferma sulle condizioni meteorologiche, descrive le difficoltà della produzione agricola e dell’allevamento e sottolinea i problemi legati all’emigrazione stagionale. Nelle sue pagine si possono altresì cogliere i numerosi aspetti sociali e le dinamiche che caratterizzano un villaggio ticinese nella prima metà dell’Ottocento, anche se i passaggi di maggiore interesse sono probabilmente quelli che riguardano la tribolata vita quotidiana della sua famiglia.

La pubblicazione, di un migliaio di pagine, contiene la trascrizione integrale del diario (curata da due collaboratori del Museo del Malcantone – Daniele Pedrazzini e Damiano Robbiani – e da Giovanna Ceccarelli del Centro di dialettologia e di etnografia di Bellinzona) arricchita da note, immagini e schede di approfondimento. In un volumetto separato sono racchiusi tre saggi (di Bernardino Croci Maspoli, curatore del Museo, di Giovanna Ceccarelli e di Miriam Nicoli) e gli strumenti (nota editoriale, glossario, indice toponomastico, indice biografico, albero genealogico, cronologia).

Bulletin annuel de l’Association Culturelle pour le Voyage en Suisse, Dossier thématique : « Jeunesse et voyages », 2019. 

Durant l’époque moderne, les jeunes sont de plus en plus nombreux à tenir un journal dans lequel ils consignent leurs voyages, accompagnés de leurs parents, amis ou enseignants. Ce numéro du Bulletin leur est dédié.

Vers la fin du XVIIIe siècle, faisant écho à l’attente des familles bourgeoises et nobles, qui elles-mêmes les proposent (ou les imposent…) à leurs enfants, les pensionnats mettent à leur programme des voyages et courses destinés à offrir à leurs élèves l’occasion d’apprendre. C’est-à-dire d’acquérir des connaissances « réelles », en opposition au savoir purement livresque, de plus en plus décrié à l’époque. Les voyages effectués dans le cadre de l’institut Naville que relate le fils de son fondateur, étudiés par Fiona Fleischner, ou le voyage de Jean Benjamin Jaïn dont nous éditons le journal, participent de cet usage, où la plume se fait le support des connaissances acquises. Voyage et formation sont étroitement liés, comme le montre également Meike Knittel à l’exemple du jeune Johannes Gessner, dont les premiers voyages dans les Alpes, au début des années 1720, constituent une véritable porte d’entrée dans le microcosme des botanistes. Dans le cadre familial, l’objectif didactique paraît tout aussi essentiel ainsi qu’en témoignent les journaux tenus en parallèle par Johanna Schoppenhauer et son fils Arthur au début du XIXe siècle sur lesquels Ivana Lohrey montre l’impact ineffaçable des impressions suscitées par le paysage helvétique. Moins féru de paysage, Louis Odier herborise dans la campagne genevoise en compagnie de ses camarades joignant à la récolte des plantes la recherche d’une certaine liberté que le cadre urbain n’offre guère.

Ce dossier s’intéresse autant aux pratiques viatiques qu’à celles de l’écriture, étroitement liées à une époque marquée par un fort intérêt pédagogique. Ces pratiques d’écriture, recommandées par la littérature d’éducation de l’époque – Rousseau, Mme de Genlis, Basedow, etc. – commençaient parfois avant même que l’enfant sache manier la plume. Ainsi en est-il de Gonzalve Grand d’Hauteville, fils de la famille d’Hauteville propriétaire du château du même nom. En 1819, alors âgé de 7 ans, il dicte son journal à sa mère, chaque soir, à l’occasion d’un voyage en Italie. Il s’agit pour le garçon d’apprendre les codes d’un genre dont l’usage apparaît comme une obligation. Les comptes rendus des jeunes gens, formatés par une culture commune et l’influence des récits de voyage, apparaissent étonnamment proches. Il s’agit de prendre note de l’itinéraire, de décrire le chemin et le paysage en évaluant leur beauté et leur intérêt. Répondant aux préceptes de la littérature pédagogique, d’autres vont plus loin en commentant l’histoire des lieux visités, les formes de gouvernement, l’état du commerce et de l’agriculture, joignant à l’éducation du regard la formation du jugement. Au-delà des connaissances acquises, des paysages observés et des visites effectuées dont rend compte l’exercice formaté du journal, c’est entre les lignes qu’il faut tenter de lire l’expérience viatique des jeunes scripteurs et… des scriptrices. Bien qu’absentes de ce numéro, les jeunes filles, à cette époque, n’en voyagent pas moins et pour des raisons similaires, alliant plaisir et découvertes. Mais si les archives helvétiques conservent de beaux exemples de journaux qu’elles ont tenus à l’occasion de déplacements plus lointains, principalement en France, leurs éventuels récits de voyage en Suisse – à l’exception du journal d’Aimée Grand d’Hauteville dont il a été question dans un précédent numéro du Bulletin – restent encore à découvrir.

Le Bulletin peut être commandé via le formulaire de contact au prix de 5 fr.

«Unglaubliche Bergwunder» Johann Jakob Scheuchzer und Graubünden. Ausgewählte Briefe 1699 –1707, Simona Boscani Leoni (Hg.), 2019.

Johann Jakob Scheuchzer (1672–1733), Stadtarzt in Zürich und Naturforscher von europäischer Statur, publizierte 1699 einen Fragebogen zur «Erforschung natürlicher Wunderen, so sich im Schweitzer-Land befinden». Dieser umfasste 189 Fragen und zielte auf ein Wissen, das von der Beschaffenheit der Schneekristalle über die Fressgewohnheiten der Wildtiere bis zur Milch- und Alpwirtschaft reichte. Im Freistaat der Drei Bünde, dem heutigen Graubünden, konnte Scheuchzer auf dieser Grundlage viele Informanten gewinnen. Es kam zu einem regen Briefwechsel zwischen dem Berggebiet und der Stadt. Zusätzlich reiste der Zürcher Gelehrte bis 1707 mehrere Male selbst nach Graubünden, um die «unglaublichen Bergwunder» dieses Landes mit eigenen Augen zu sehen. Der vorliegende Band macht wichtige Dokumente dieser frühen, faszinierenden Forschungsinitiative erstmals öffentlich zugänglich.

Editionsidee und Transkription: Simona Boscani Leoni, SNF-Förderprofessorin am Historischen Institut der Universität Bern.
Lateinische Übersetzungen: Bärbel Schnegg

 

Damien Savoy, Église, sciences et révolutions. La correspondance du chanoine Charles-Aloyse Fontaine (1754-1834), Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, 2019.

Le nom du chanoine Charles-Aloyse Fontaine (1754-1834) reste indissociablement attaché à l’histoire politique, religieuse et culturelle du canton de Fribourg. Ecclésiastique libéral, partisan et acteur de la révolution helvétique, dévoué administrateur de l’école du Père Girard, pionnier de l’historiographie fribourgeoise et premier contributeur des musées cantonaux, il dynamisa la vie de sa cité durant plus d’un demi-siècle.

L’ouvrage de Damien Savoy assemble 160 lettres du Fribourgeois, qui le relient à une quarantaine d’interlocuteurs originaires de Suisse, d’Allemagne, de France et d’Italie. Sa correspondance rend compte de l’action réformatrice du chanoine et de la plupart de ses travaux scientifiques. Elle met en exergue les occupations éclectiques d’un savant universel et la vie domestique d’un riche bourgeois en quête de prestige social.

 

 

 

Sebastian Brändli, Chorherr Leonard Brennwald (1750-1818). Ein Zürcher schreibt Tagebuch in unruhigen Zeiten, Chronos, 160 S., 2019

Das ausgehende Ancien Régime der Schweiz erhielt durch die Französische Revolution starke Impulse. Diese wurden freilich von den verschiedenen Akteuren in Zürich und anderswo sehr unterschiedlich aufgenommen. Vor allem Vertreter der Landschaft sahen in den Entwicklungen deutlich mehr Chancen als die Vertreter der bisher regierenden Stadt. Diese Polarisierung zeichnet indessen ein zu einfaches Bild.
Die Tagebuchaufzeichnungen des Zürcher Pfarrers und Chorherrn Leonhard Brennwald – Zeitgenosse der grossen europäischen Umwälzungen der französischen und auch der helvetischen Revolution – ergänzen und differenzieren dieses Bild. Über 5000 Folioseiten schrieb er in den Jahren 1795–1812. Seine Tagesnotizen sind vielfältig, berühren sowohl Fragen der Welt- als auch der Zürcher Geschichte, nennen Freuden und Sorgen der Landbevölkerung, insbesondere in den von ihm betreuten Gemeinden des Zürcher Unterlandes sowie des Knonauer Amts. Er hatte keinen entscheidenden Anteil an den politischen Ereignissen jener Jahre – dem Übergang vom Ancien Régime zur modernen Gesellschaft, der in mehreren Schüben erfolgte –, war aber ein interessierter, gut informierter und reflektierender Beobachter. Politische Ereignisse finden in seinen Aufzeichnungen ebenso einen Niederschlag wie der Gedankenaustausch mit zahlreichen Gesprächspartnern seiner Umgebung.
Sebastian Brändli leistet mit dieser Biografie einen Beitrag zum Verständnis der lokalen und regionalen Geschichte und zur Mentalitäts- und Alltagsgeschichte des ausgehenden 18. Jahrhunderts und beginnenden 19. Jahrhunderts in der Schweiz.