La chouette n’a pas tout dit

Assistant au Département d’écologie et évolution, Paul Béziers tient une chouette effraie, à Domdidier (FR). Photo Fabrice Ducrest © UNIL
Assistant au Département d’écologie et évolution, Paul Béziers tient une chouette effraie, à Domdidier (FR). Photo Fabrice Ducrest © UNIL

L’Université de Lausanne a posé et contrôle 250 nichoirs installés dans des granges, autour de Moudon, Orbe, Yverdon, Payerne et Avenches. Les chercheurs du groupe d’Alexandre Roulin s’intéressent à plusieurs aspects de la vie de ces oiseaux. Par exemple, la communication chez les jeunes, qui, en attendant le retour de leurs parents partis chasser, échangent des cris pour déterminer pacifiquement qui d’entre eux aura la priorité sur la prochaine proie rapportée. «Nous avons montré que les poussins d’une fratrie se reconnaissent les uns des autres, ne se coupent pas la “parole” et se souviennent de “qui a dit quoi”», explique Amélie Dreiss, post-doctorante. La couleur de ces animaux est un autre objet d’étude (lire également Allez savoir! 53). Enfin, les scientifiques se sont penchés sur les liens entre la capacité des chouettes à mener à bien une couvée et leur environnement (la présence d’autres rapaces ou le bruit des activités humaines ont de l’influence sur leur reproduction).

Pour davantage de détails scientifiques www.unil.ch/dee/page7006_fr.html

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