On parle de « concours », en grec agôn, à Olympie, Delphes, Némée ou à l’Isthme, et non de « jeux ». Les concours étaient « gymniques », car les concurrents étaient nus (du grec gymnos, nu). La trêve correspondait à l’interdiction de « porter la main » sur les athlètes et leurs accompagnants (ekecheiria, « hors de la portée de la main »). Elle relève du domaine religieux. La course à pied se déroulait dans un stade. Elle se mesurait en nombre de stades parcourus (en moyenne 190 m.). Le coureur qui l’emportait sur les autres concurrents était déclaré vainqueur. La plupart des cités grecques possédaient un stade.
Des athlètes féminines étaient admises à certains concours gymniques de la Grèce antique. Il s’agissait de jeunes adolescentes impubères et elles s’affrontaient principalement à la course, en tunique courte, un sein dénudé. Le javelot étant une arme de guerre, son lancer n’entrait pas dans le programme des concours athlétiques ouverts aux femmes. Egalité des sexes et modernité obligent, les étudiantes des Sciences de l’Antiquité de l’UNIL ont tenu à participer à toutes les épreuves (sauf la lutte).
Un athlète vient de lancer le javelot sous le regard attentif de concurrents. Les athlètes de la Grèce ancienne étaient bronzés, eux. Les javelots étaient une arme de guerre.
Commentaires: Anne Bielman et Pierre Ducrey
Photographies 1987 © UNIL / Archives
Jeux Olympiques
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