Professeur Assistant
Faculté FBM – UNIL
Département de pharmacologie et Toxicologie [site web]
frederic.gachon@unil.ch
Tél. +41 21 692 53 64
Langues d’enseignement
Français, anglais
Thèmes de prédilection
Les horloges biologiques ont été conservées au cours de l’évolution des organismes sensibles à la lumière, comprenant les bactéries, les animaux et les plantes, pour leur permettre une adaptation anticipée de leurs besoins physiologiques à l’heure du jour. Chez les mammifères, ces stimulateurs régulent un grand nombre de processus physiologiques, comme le cycle du sommeil, la température du corps, les battements du cœur et de nombreux aspects de la physiologie du foie, des reins et du tube digestif. Notre but est d’identifier les mécanismes moléculaires impliqués dans la régulation de ce métabolisme par l’horloge circadienne.
Compétences élargies
Du fait de notre domaine de recherche, nous nous intéressons à une grande variété de domaines de recherches:
-Biologie moléculaire et biochimie : transcription des gènes, traduction des protéines
-Physiologie et métabolisme : métabolismes des lipides, des xénobiotiques, du glucose, système cardiovasculaire
Thèmes de recherche spécifique
Nous avons récemment démontré que l’horloge circadienne contrôle également le métabolisme hépatique en synchronisant des rythmes d’une période de 12 heures caractérisés par l’activation rythmique de la voie de signalisation impliquant IRE1a (inositol-requiring 1 a), connue pour jouer un rôle important dans le stress du réticulum endoplasmique (RE). L’absence d’une horloge circadienne fonctionnelle perturbe cette horloge secondaire et provoque la dérégulation d’enzymes localisées dans le RE. Cela provoque une dérégulation du métabolisme lipidique conduisant à l’activation aberrante du facteur de transcription SREBP (Sterol Regulatory Element-Binding Protein) impliqué lui-même dans la régulation du métabolisme du cholestérol. Nous étudions maintenant l’impact de cette activation rythmique de IRE1a sur la détoxification hépatique des xénobiotiques. En parallèle, nous avons montré que l’horloge circadienne coordonne également la traduction rythmique des protéines dans le foie de souris avec une période de 12 heures. Nous essayons maintenant de caractériser tout les gènes qui présentent une traduction rythmique et les mécanismes moléculaires impliqués dans cette régulation. Nous étudions également l’impact de ces activations rythmique coordonnées par l’horloge circadienne de IRE1a et de la traduction sur le métabolisme animal dans des souris ne possédant pas d’horloge circadienne fonctionnelle et dans lesquelles ces rythmes de 12 heures sont perturbés. Si l’on considère le fait que des perturbations de l’horloge circadienne conduisent à de nombreuses pathologies dont l’obésité, le diabète de type 2 et le cancer, notre projet visant à montrer le rôle des modifications post-traductionnelles dans la régulation du métabolisme animale par l’horloge circadienne pourrait contribuer de manière importante à la compréhension de ce phénomène.