Traditionnellement, c’est aux philosophes et aux théologies qu’il revient de parler de la mort. Mais dans nos sociétés vieillissantes, où elle est reléguée aux coulisses quand elle n’est pas rendue irréelle par sa spectacularisation, la mort est avant tout une question concrète, liée à la crainte de souffrir (trop) longtemps. C’est donc peut-être moins la mort en soi qui interroge que la question concrète du mourir : à quel âge ? comment ? dans quelles conditions ?
Alexandrine Schniewind (Section de philosophie) propose de faire le tour d’horizon d’un problème éminemment philosophique, qui est de plus en plus l’affaire non seulement des médecins et des soignants, mais de la société tout entière aux prises avec le débat sur la fin de vie.
L’auteure retrace la question de la mort, ses représentations et ses rituels, de l’Égypte ancienne à nos jours. Elle explore diverses thématiques telles que le deuil, le suicide, les expériences de mort imminente ou la crémation.
Alexandrine Schniewind, La Mort, Que Sais-je ?, Paris, PUF, 2016.
ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
- Frédéric Taddeï reçoit Alexandrine Schniewind, Europe 1, Social Club, 01.08.2016.
- Les attentats terroristes ont changés notre manière de concevoir la mort, RTS, Journal du matin, 11.11.2016.